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Tu as des romans , comme ça, ou tu te demandes pourquoi tu ne les as pas lus plus tôt.

J'ai dévoré ce petit livre, lu d'une traite ou presque. le sujet est brûlant puisqu'il parle de l'esclavage et des gens qui ont fait que la fuite des esclaves soit possible.

Même si ce roman a des défauts parce que parfois on est un peu dans l'univers de la petite maison dans la prairie. J'ai beaucoup aimé les personnages. Ils ont une vraie personnalité. Avec ce côté très humain . Et cette jeune femme Honor qui porte rudement bien son prénom. C'est avec honneur qu'elle va essayer de défendre ses convictions, et les garder.

Et puis l'écriture de l'auteure est fluide et douce. Elle permet une lecture agréable qui fait qu'on a fini le livre sans s'en rendre compte.

Il faut reconnaître que parfois les réseaux sociaux ont du bon car c'est une amie qui en faisant la fameuse chaine : de poster un roman sans commentaires qui a fait que je m'y suis intéressée… et j'ai franchement bien fait, car je n'étais pas loin du coup de coeur.
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L'histoire d'une jeune anglaise qui débarque aux Etats Unis, dans l'Ohio et qui découvre une nouvelle vie. Ici, même les quakers sont différents. Honor doit prendre de nouveaux repères, doit s'habituer à une nouvelles vie, à des gens différents. Nouvelle mentalité, nouvelles nourritures, nouvelles façons de vivre et de dire les choses. Et il y a ce "chemin de fer" où elle découvre la fuite des esclaves du Sud vers le Canada. C'est l'histoire d'une jeune femme qui se construit loin des siens, qui doit s'adapter à sa nouvelle famille, mais qui refuse aussi d'aller à l'encontre de ses principes. Elle s'adapte, elle se rebelle comme elle peut, elle s'affirme, elle s'ancre dans la vie comme les points de couture dans ses ouvrages de patchwork… Pour qu'au final construire sa vie comme elle construit ses ouvrages, faits de multitudes de pièces, cousues les unes avec les autres...

Tracy Chevalier est un auteur qu'on lit pour le plaisir de lire, c'est une lecture plaisir à 200 %. Les petits détails prennent toutes leurs ampleurs.
Dans ce livre, on prend l'aiguille avec Honor. On a peur de déposer le livre pour faire autre chose, ou alors ce serait pour se mettre à coudre des quilts et autres ouvrages. On admire le courage d'Honor face à tant de nouveautés et d'inconnues.
Cette dernière fugitive est une femme moderne, qui prend sa vie en main, dans le respect des autres, dans le respect de la vie...
Tracy Chevalier a le don de nous raconter une histoire simple, sans action à chaque page, mais on prend le temps de découvrir la vie d'Honor, tranquillement.
Je ne sais pas si c'est l'histoire qui me plait ou son écriture. Certainement les 2 combinées. En tout cas, ce ne sera certainement pas ma dernière lecture de cette auteur talentueuse.
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Et sinon, toi, tu serais plutôt la petite maison dans la prairie (réponse A) ou vis ma vie de Paris Hilton sur les hauteurs de Beverly Hills (réponse B) ?

Un maximum de B, change de bouquin.

Plutôt A, bienvenue, tu t'en vas contempler ici le quotidien (à peu près) paisible d'une communauté Quaker dans l'Ohio étasunien du XIXème siècle.

Habituée elle aussi à cette existence modeste et un tantinet austère, la très sage Honor Bright, fraichement débarquée de sa lointaine Angleterre, va découvrir pourtant un pays et des moeurs bien différents des siens. Mais c'est par-dessus tout sa prise de conscience de la douloureuse question de l'esclavage américain qui va bousculer son destin.

Tracy Chevalier explore ici les coutumes de la Société Religieuse des Amis plus connue sous le nom de Quakers, ainsi que les petits secrets de confection des quilts (avec un Q je vous prie), ces courtepointes en patchwork caractéristiques des communautés anglo-saxonnes dès le XVIIIème siècle. Il est aussi amplement question du fameux « underground railroad » (chemin de fer clandestin), réseau de bonnes âmes qui, quinze ans avant l'abolition de l'esclavage, aida les esclaves en fuite à gagner le Canada ou les états abolitionnistes du nord.

Et ça, c'est instructif.

En revanche on s'ennuie poliment sur les trois quarts de l'histoire, car il faut bien l'avouer, Honor à la ferme c'est pas Martine au concert de Led Zeppelin. « La dernière fugitive » se lit quand même agréablement, un peu comme « La couleur des sentiments » qui avait traité, à un siècle d'écart, ce thème de la rébellion d'une femme contre les tyrannies ségrégationnistes.

Honnête et intéressant... mais sans plus.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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1850: Honor traverse l'océan avec sa soeur pour une vie nouvelle en Ohio.

Quand celle ci décède sur le chemin, l'aventure tourne court, la laissant perdue et isolée, petite anglaise fragile dans un immense pays. Trouver sa place dans sa communauté, vivre en accord avec ses principes, être reconnue pour ses talents de brodeuse et couturière, le chemin sera long, mais Honor est persévérante et sa personnalité va s'épanouir dans les difficultés.

Il a fallu que ce livre s'impose par hasard entre mes mains. Je craignais un récit trop sucré, une histoire féminine un peu convenue dans un contexte connu de communauté quaker américaine, au 19ème siècle.
C'est en effet tout cela mais je reconnais y avoir pris un vrai plaisir, sans doute du à la forme littéraire plus proche du documentaire que du roman. Mêlant correspondance et tranches de vies, la psychologie et la spiritualité ouvrent à la réflexion, en nous replaçant dans un contexte social disparu.

Les travaux de la ferme, la confection des chapeaux et des quilts, les relations frustres et industrieuses d'une population agricole encore très proche des colons, l'adaptation difficile des derniers émigrants, le "chemin de fer clandestin" d'une Amérique encore esclavagiste, inquiète de sa survie économique face aux enjeux humanistes. Tout cela mis en scène pour décor d'une histoire forte, au suspens dramatique, à l'aube de la guerre de Secession.

Réalité historique, personnages attachants, souci de détail et de l'authenticité, Tracy Chevalier excelle dans ses romans mêlant Grande Histoire et destins individuels.
Ca donne même envie de se mettre au patchwork!


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C'est l'histoire d'une jeune introvertie idéaliste confrontée au monde brutal de l'Ohio en plein essor, juste avant l'abolition de l'esclavage...

Autrement dit, un livre où l'essentiel de l'action se passe dans la tête et le coeur des gens, exceptionnellement autour de leur table de couture ou dans leur cour. C'est ce qui m'a profondément séduite, dans ce livre lent et très beau, peut-être parce que je suis moi-même une introvertie ayant des tendances à l'idéalisme.

On suit l'éclosion d'Honor, au départ jeune fille effarouchée complètement soumise à ses parents et à sa religion, qui se transforme en femme forte et généreuse, capable de penser par elle-même et de se battre pour ses convictions.

A l'image de la personnalité de l'héroïne, le style est simple, pur et poétique, notamment dans les lettres qu'elle écrit à ses parents. Je ne pensais pas pouvoir m'intéresser à des descriptions du culte silencieux des quakers ou aux arbres de l'Ohio, et pourtant sous la plume de Tracy Chevalier ces descriptions prennent vie et donnent corps à l'environnement d'Honor.

Tout est travaillé jusque dans les moindres détails, y compris le nom de l'héroïne : Honor Bright porte bien son nom d'Honneur Brillante tant elle est marquée par sa rigueur morale et la finesse de son esprit... Et sa soeur Grace aussi, pour autant qu'on puisse la connaître...

Bref, j'aurais bien continué à cheminer avec la dernière fugitive tant j'ai apprécié sa compagnie... et j'espère retrouver bientôt Tracy Chevalier !

Challenge Multi-Défis 2017 9/52
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Après La jeune fille à la perle et Prodigieuses créatures, c'est à nouveau une femme qui mobilise l'énergie créatrice de Tracy Chevalier. Une femme en marge cette fois encore, quaker, déracinée puisque la rupture de ses fiançailles l'entraine à quitter l'Angleterre pour accompagner sa soeur qui doit se marier dans l''Ohio avec un Ami, comme se nomment entre eux les membres de cette communauté religieuse, connus pour leur austérité. Un voyage d'un mois, très éprouvant, le décès de la soeur en arrivant à destination, l'accueil plus que mitigé de ce qui devait être la belle famille de sa soeur, l'acclimatation n'est pas facile. D'autant que ce qui pourrait redonner un sens à sa vie en ces contrées, aider les esclaves fugitifs dans leur fuite vers le Canada en participant au « chemin de fer clandestin », l'isole encore plus de ceux auprès desquels elle a tissé des liens.

L'intégration d'une étrangère que sa religion rend fort peu malléable suscite de nombreuse réflexions que ne manque pas d'explorer Tracy Chevalier :
- L'esclavage : les abolitionnistes font entendre leur voix mais une loi est votée qui punit les complices des fugueurs. L'enfer étant pavé de bonnes intentions, même les américains en accord avec le principe de l'Abolition, craignent l'effondrement de l'économie si l'on ne peut plus compter sur cette main d'oeuvre quasiment gratuite. Les quakers devraient être du côté des abolitionnistes, mais….
- La naissance d'une société sur des terres où vivent encore des bêtes sauvages, alors que l'essor industriel s'apprête à transformer les modes de vie (une ligne de chemin de fer récemment ouverte fait circuler un train à la vitesse prodigieuse de vingt-cinq kilomètres à l'heure). Les hommes doivent s'adapter, rapidement. le contraste est encore plus patent pour notre jeune héroïne qui vient d'un pays « vieux de mille ans ».

Le fil rouge est blanc, ici, ce fil qui permet de coudre de jolis points serrés pour réaliser des quilts, couvre-lits que les femmes apportent dans leur dot, et dont la confection occupe tout leur temps libre. Honor est particulièrement douée, mais ici encore, les habitudes outre-atlantique diffèrent de celle de l'Angleterre.

Le roman est plus sage, et manque un peu de relief si on le compare à Prodigieuses créatures. Tracy Chevalier rend la une copie de bonne élève, à laquelle il manque un petit quelque chose pour que l'on puisse adhérer totalement à l'histoire. Les personnages sont très caricaturaux et un peu de nuance n'aurait pas nui. Néanmoins la lecture est agréable et l'on ne s'ennuie pas .

Tous les ingrédients sont là pour une version cinématographiques….
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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C'est bizarre, j'ai refermé ce roman ce matin, et j'ai la curieuse impression que m'accompagne Honor Bright, la jeune femme Quaker partie d'Angleterre pour émigrer aux Etats-Unis en compagnie de sa soeur (décédée à l'arrivée).
Vraiment bizarre, n'est-ce pas ?

Seule, elle a dû se débrouiller et accepter l'aide d'une modiste extravertie, elle qui est si taciturne. Elle s'est donc rendue dans une minuscule (et quand je dis minuscule, je pèse mes mots) et boueuse bourgade, chez le fiancé de sa soeur.
Mais elle fera des rencontres, et son destin se jouera à ces occasions.
Calme et maitresse d'elle-même, encline à la méditation si chère aux Quakers et virtuose de la broderie (ah, ces multiples quilts en patchwork servant d'édredons, qu'ils m'attirent !), elle se trouvera confrontée au « Chemin de fer clandestin » qui n'est rien moins que le chemin secret emprunté par les esclaves pour trouver la liberté.
Cette Amérique encore jeune se cherche, tout comme Honor Bright qui veut prendre sa vie en main, comme un patchwork aux mille couleurs. Chaque morceau est important, chaque morceau révèle celui qui est à côté de lui, ou est magnifié par lui.

Un voile de paix est descendu sur moi, et je m'efforce de ne pas m'évader en pensée vers cette contrée encore sauvage, plaque tournante des déplacements (Sud-Nord, ou Est-Ouest), des autochtones, des nouveaux venus d'Europe, ou des esclaves fugitifs.

Méditation et recherche de la Lumière intérieure, nature, broderie, empathie ...
Oui, maintenant je comprends pourquoi cette jeune femme me hante.

Voici pour terminer, un lien vers un blog de patchwork, où l'on peut, entre autres, voir une vidéo sur une exposition en plein air de multiples quilts.
https://quilteuseforever.wordpress.com/tag/tracy-chevalier/
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Bouleversante héroïne que cette Honor Bright, à la fois emplie de pudeur et de courage, si réservée et capable pourtant de braver les plus sombres dangers.

Oh oui, Tracy Chevalier a bien du talent pour nous brosser d'admirables portraits féminins. On le savait depuis son remarquable La jeune fille à la perle.

Dans La dernière fugitive qui se déroule au milieu du 19° siècle, il y est principalement question de Quakers, d'une Amérique sauvage offerte aux plus intrépides, et d'un Chemin de fer clandestin. Je ne dévoilerai que le minimum pour ce roman que j'ai trouvé à la fois universel et intimiste, facile à lire et profond. Tout ce que j'aime dans la lecture.

De l'intransigeance des protestants Quakers, de leur culte fondé sur le silence et le lien direct avec Dieu, vous saurez beaucoup de choses ici : sur la confection des quilts où excellent de génération en génération les couturières Anglo-Saxonnes, et sur l'historique Chemin de fer clandestin aussi.

Mais par-delà l'authenticité, le souci du détail vrai, c'est le mystérieux cheminement intérieur à la quête d'une lumière apaisante de Honor qui m'a ravie. Comment une jeune introvertie parvient-elle à défier les interdits au nom même de ses valeurs morales et de sa foi. Jusqu'à ne plus rien redouter, même l'exclusion de tous.

L'écriture subtile et limpide de Tracy Chevalier, grâce à ses descriptions emplies de lumière, de chlorophylle, de vie et de plénitude deviennent alors subtilement un envoûtant défi à l'humanité.

La littérature sert à explorer la fragilité des êtres, mais les plus fragiles ne sont pas toujours ceux qu'on croit.

Lien : http://justelire.fr/la-derni..
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Quel plaisir de lire l'histoire d'Honor Bright, cette jeune fille timide, à la fois idéaliste et naïve , malgré la force de ses convictions de quaker, broderie, prière , silence,austérité , modestie , partie émigrer avec sa soeur Grâce (décédée à leur arrivée de la fièvre jaune) vers l' Amérique , pays jeune et inexpérimenté , aussi périlleux qu' enchanteur en 1850!
Malgré son inexpérience elle doit rapidement" sortir "d'elle - même , bien aidée par Belle, une modiste bavarde, le contraire d'elle- même !..Elle va profiter des talents d'Honor et sa maîtrise parfaite pour l'art de la broderie et la fabrication de quilts en patchwork , qui servaient à l'époque d'edredons, ainsi que des chapeaux, des rubans et autres attraits de la mode au 19°siècle .
Elle se trouve rapidement confrontée "au chemin de fer clandestin " , pour parler clair ,le chemin secret emprunté par les esclaves noirs afin de sortir de leur "carcan "et gagner leur liberté , ces routes , réseau tracé par eux - mêmes , pour rejoindre les terres libres du Canada......
Elle se bat avec conviction , force et ténacité , quitte à entrer dans le silence pour sa bienveillance de quaker pour "l'autre " , en empathie à l'égard d'autrui , et surtout son anti- esclavagisme . ......
L'auteur décrit avec talent les activités industrieuses de la ferme, de la traite aux soins des animaux , aux conserves confectionnées en été par les fermiers qui vivaient presque en autarcie .
Les lettres captivantes de l'héroïne insérées ajoutent du piment et une grande beauté à l'écriture sobre, fluide ,agréable et claire , riche en descriptions de la nature anglaise ou américaine .
Honor, en quête de silence et de repos ,à la fois intrépide et réservée, luttera pourtant avec énergie et ira jusqu'au bout de ses combats !
Certains personnages hauts en couleur comme Donovan, le chasseur d'esclaves , brutal et sans scrupules , madame Reed, ancienne esclave, même Jack, le mari , Judith, la belle - mère, Dorcas, ajoutent une note supplémentaire au témoignage .
La "Grande Histoire "est mêlée judicieusement à la "petite histoire" de destins individuels .

À la fois documentaire et historique , romanesque, témoignage précieux sur les habitudes d'une communauté et l'histoire de l'esclavagisme , c'est un ouvrage dense , lent , touchant , minutieux, inédit, où une femme ,jeune quaker anglaise, médite et recherche constamment la lumière intérieure ,une histoire de vie , de combat et de liberté , au sein de la toute jeune Amérique!
J'ignore pourquoi je ne l'avais pas encore lu .
Merci à Claire , une amie de la médiathèque.
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La dernière fugitive ou l'éloge de la lenteur.
Un moment hors du temps, une parenthèse hors du tourbillon frénétique de la vie "moderne".
"−J'aimerais bien voir ce train.
−On dirait le cheval noir le plus gros et le plus bruyant que tu aies jamais vu. Tu savais qu'il roulait à vingt-cinq à l'heure ? Vingt-cinq !"
Nous sommes aux États-Unis au milieu du dix-neuvième siècle, chez les Quakers.
Honor Bright coud. Elle coud, entre autres, ces fameux quilts emblématiques de sa communauté. Elle coud avec soin, avec détermination. La couture est (presque) toute sa vie : les fils, les aiguilles et les tissus sont ses repères, son refuge quand les temps sont difficiles. Et dieu sait si elle en a besoin, car la vie ne lui fait pas de cadeau.
Tracy Chevalier raconte, et elle le fait dans les moindres détails. Le lecteur suit tous les travaux de couture d'Honor. Chaque ouvrage est décrit par le menu, chaque technique est disséquée, chaque choix de tissu est analysé.
Cela peut sembler fastidieux, mais je vous assure que je ne me suis pas ennuyée une seconde.
C'est qu'au-delà de ses travaux d'aiguilles, on sent chez Honor une forme d'assurance, une sorte de force tranquille qui sommeille sous une apparence calme.
Elle parle peu, mais pense beaucoup. Elle s'exprime rarement, mais de façon résolue.
C'est un des aspects du livre que j'ai beaucoup apprécié : l'action monte petit à petit, et en parallèle Honor s'affirme, doucement mais sûrement.
Le début pourrait faire croire qu'elle n'est qu'une quaker effacée, une simple couturière, certes très douée, mais trop discrète. Que nenni ! Honor n'est en rien cette jeune femme falote que l'on pourrait craindre. Elle gagne en épaisseur au fil des pages et révèle une force et une ténacité que l'on ne soupçonnait pas. Honor est passionnante !
J'ai aimé les multiples personnages secondaires. J'ai aimé la construction du récit, j'ai aimé le contexte historique, l'Amérique des années mille huit cent cinquante et le chemin de fer clandestin.
Et bien sûr, j'ai aimé Honor Bright : après La jeune fille à la perle, Tracy Chevalier a encore réussi un très beau portrait de femme.
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