Argh ! Oui, je sais, c'est un tout petit peu rude comme ouverture, mais là, sincèrement, je craque. Allez, je termine
le train bleu, et je fais une longue pause dans ma lecture des romans d'
Agatha Christie parce que là, cela ne va pas du tout.
En cause ? Ce livre est présenté comme une enquête d'Hercule Poirot et il n'en est pas réellement une. Il faut attendre la page 116 pour que son nom soit mentionné. Hercule "n'est pas mort" comme certains le croyaient, non, c'est pire, il "s'ennuie". Un peu comme Miss Marple dans
La plume empoisonnée, il n'est là que pour accélérer le dénouement en trouvant le coupable - et aussi une caution commerciale pour les fans.
Ensuite,
Les pendules est un un roman qui lorgne dangereusement vers l'espionnage, et je ne vous appendrai rien en vous disant qu'écrire des romans d'espionnage n'était pas le domaine dans lequel
Agatha Christie excellait. Surtout que vers la page 100, bing ! j'ai eu une illumination, j'ai rapproché deux faits l'un de l'autre. Là, j'ai alors frénétiquement parcouru les pages suivantes, en me disant : "non, pas possible, tu dois te tromper". Et bien non. Flûte alors.
Sinon, que dire de plus pour ne pas vous donner envie de passer votre chemin ? Nous sommes plongés dans ce roman dans la middle class anglaise, nous croisons une mamie à chats, une mère de famille qui attend impatiemment que ses deux fils retournent en pension, un entrepreneur maladroit, des dactylos, une tante dévouée, des jardins et même du romarin.
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