Meurtre au champagne

Publicité mensongère ! le champagne ne tue pas. Spoil : le champagne n'est pas l'assassin. Ce n'est même pas l'arme du crime car je le répète : le champagne ne tue pas.

Ecrit en petites lettres à la fin :
Message signé, approuvé, et sponsorisé par l'ACDC, L Association des Consommateurs de Champagne.

Pause publicitaire :
Pour deux bouteilles achetées, une bouteille offerte ! (Ne la cherchez pas sur la couverture du livre qui nous sert d'annonce publicitaire, cette troisième bouteille offerte, car c'est une offre limitée et nous les avons bien évidemment déjà toutes consommées !)

Suicide... meurtre...?
Rosemary.... Georges...

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais plongée dans un roman de la grande Agatha et ce fut un réel plaisir.

Évidemment j'ai presque soupçonné tout le monde, le mari, l'amant, la soeur, la femme de l' amant, la secrétaire du mari.

Bref! Trop chouette.

Et dans celui-ci pas de petites cellules grises évoquées et encore moins de tricot à Sainte Mary Mead.
A ce propos, je me demande si je ne vais pas ressortir mes Miss Marple...Je l'adore.

Pas d'Hercule Poirot, ni de Miss Marple, mais néanmoins un bon cru que ce Meurtre au champagne!

J'ai bien aimé la construction du roman, et particulièrement les premiers chapitres où chacun des protagonistes repense à la défunte Rosemary Barton.
Les personnages sont bien campés et j'ai trouvé l'explication du second meurtre plutôt ingénieuse.

Avec ce livre, la Reine du Crime nous invite à un Meurtre au champagne à savourer en connaisseurs et sans modération.

Un excellent roman d'Agatha Christie, qui rentre immédiatement dans mon top ten ;-)

Dans la première partie, chaque chapitre est consacré à un dîner. Mais pas n'importe quel dîner, celui où Rosemary Barton s'est donné la mort. Empoisonnée. L'enquête a conclu à un suicide. Mais voilà, ni Iris, sa jeune soeur, ni le veuf, George Barton, ne croient à son suicide. On rencontre donc dans cette première partie - sûrement dans le désordre- Iris, la soeur, Anthony, un "ami" de la défunte, Stephen et Alexandra Farraday, eux aussi amis de Rosemary - enfin, surtout Stephen- Ruth, l'indispensable secrétaire de George et enfin le veuf, George Barton lui-même. Ah, il manque cependant un invité, le Colonel Race, ami de George, retenu par d'autres obligations.

Dans la seconde partie, on voit un George Barton convaincu que sa femme a été assassinée, monter un "coup" pour démasquer le ou la coupable. Car c'est forcément un des convives présents à ce funeste dîner d'anniversaire qui a tué Rosemary. Son idée de génie : rassembler, le jour de la Fête des Morts (hum !) de nouveau les convives à l'occasion du dix-huitième anniversaire d'Iris. le Colonel Race, invité cette fois à titre d'enquêteur, décline l'offre, jugée trop téméraire... Et il a bien raison, car voici qu'en ce second dîner, le meurtrier frappe à nouveau...

Mais le Colonel Race était tout de même présent incognito dans la salle ce soir là, et la troisième partie est donc consacrée à son enquête.

Ce roman fonctionne très bien : le huis-clos, Agatha Christie maîtrise à la perfection. Et tous ses personnages sont crédibles (sauf peut-être Anthony Browne mais bon, je ne vais pas chipoter !) et ont un mobile. Iris hérite de sa soeur. Farraday a peur du scandale sur sa carrière politique. Sa femme, la jalousie. Anthony Browne cache une fausse identité. Et Ruth Lessing, la secrétaire hors pair, ne se verrait-elle pas en seconde épouse de George ?

Une intrigue très bien menée et très bien construite !

Meurtre au champagne est un de mes Agatha Christie préférés !
Il s'agit autant d'un roman policier que d'un roman psychologique.

Une jeune femme, Rosemary, qu'on croyait "suicidée" a peut-être finalement été tuée...
Chacun des protagonistes du roman se souvient d'elle, de ses rapports avec elle, et de cette affreuse soirée un an auparavant où la jeune fille se serait donnée la mort lors d'un dîner à plusieurs.

J'ai aimé le rôle que chacun aurait pu jouer dans son -finalement- meurtre ! J'ai aimé ces personnages car on fait vraiment connaissance avec chacun.

On retrouve le colonel Race, et un inspecteur chef, Kemp, successeur du célèbre Battle.

Une enquête signée Agatha Christie assez originale. Nous n'y retrouvons pas ses personnages fétiches et récurrents comme Miss Marple ou Hercule Poirot mais l'intrigue n'en est pas moins savoureuse. L'originalité de ce roman est que la victime, la jeune et belle Rosemary, est déjà décédée. le drame est survenu l'année passée lors de sa fête d'anniversaire, la date commémorative approche et chaque invité présent lors de ce tragique repas revit les événements. Que s'est il réellement passé? Était-ce vraiment un suicide? Qui était véritablement Rosemary?
J'avais déjà lu ce roman il y a plusieurs années mais cette relecture a été tout aussi agréable.

Je me souviens très bien de ce roman et pourtant je l'ai lu au collège pour en faire un exposé sur l'auteur ! J'avais adoré la logique de l'auteur, le dénouement évident , mais que je n'avais absolu pas imaginé. Je me rappelle aussi avoir eu une très bonne note à mon exposé !

Pas de Miss Marple ou d'Hercule Poirot mais l'intrigue proposée par Agatha Christie était une fois de plus excellente et, comme toujours, je me suis faite berner sur toute la ligne. J'avais pourtant fait marcher mes petites cellules grises mais je n'ai jamais soupçonné qui tirait les ficelles derrière les meurtres de Rosemary et George !

Le roman est divisé en trois parties. La première nous présente un à un les personnages et leurs sentiments envers Rosemary. L'autrice distille des indices qui nous permettent de soupçonner tout le monde et surtout de nous persuadé qu'elle a été assassinée alors que la police a conclu à un suicide.

La seconde partie se penche sur les préparatifs de George, son époux, de reconstituer la soirée de la mort de sa femme en invitant les mêmes convives dans le même restaurant que l'année précédente et ce, le 2 novembre, le jour des morts. Cependant, cette soirée ne se déroulera pas comme il l'avait prévu…

La troisième et dernière partie du roman est consacrée à l'enquête à proprement parler, menée entre autres par le Colonel Race, habitué des romans d'Agatha Christie. On l'avait déjà rencontré dans Mort sur Nil au côté d'Hercule Poirot.

Agatha Christie nous donne des pistes pour débusquer le coupable et elle réussit à nous faire entrer dans la tête et dans l'intimité de chaque personnage et coupable potentiel. Tous ont potentiellement un mobile pour avoir voulu supprimé la belle Rosemary (peur du scandale, héritage, adultère…) et c'est habilement mené comme toujours.

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C'est toujours un plaisir de choisir un roman d'Agatha Christie. Cette fois-ci Noël approchant j'opte pour "meurtre au champagne".
Je me prépare "a cup of Chrismas tea", pose quelques chocolats sur le guéridon, m'installe dans mon fauteuil préféré et savoure ce moment douillet rien qu'à moi alors qu'à l'extérieur tout est maussade et humide.

Cette fois pas d'Hercule Poirot, ni de Miss Marple pour résoudre l'enquête. D'autres moins célèbres vont devoir agiter leurs "petites cellules grises" et ils vont avoir fort à faire car l'affaire est complexe!

Je fais connaissance avec la belle et séduisante Rosemary Barton grâce aux souvenirs de ses proches. Rosemary est décédée quelques mois plus tôt alors qu'elle fêtait son anniversaire avec ses amis, sa soeur Iris et son mari George au cabaret huppé le "Luxembourg". Elle s'était suicidée devant tous en absorbant du cyanure dans sa coupe de champagne.
Mais, son mari reçoit plusieurs lettres anonymes lui laissant à penser qu'elle ne s'est pas suicidée mais qu'elle a été assassinée.
Bien sûr toutes les personnes présentes ce soir là ont une bonne raison de vouloir la tuer et bien sûr, personne ne semble avoir pu mettre le poison dans son verre.
C'est le colonel Race, ami de George Barton qui se charge d'enquêter dans ce milieu très mondain. Il est assisté d' l'inspecteur Kemp ainsi que d'un ami de Rosemary.

Comme à son habitude Agatha Christie nous manipule, distillant les bonnes informations au compte goutte, jouant sur l'ambivalence de ses personnages, ménageant des zones d'ombres et de multiples rebondissements. Mais où va-t-elle chercher tout cela? Bravo à celui qui découvrira la solution!

La nuit est tombée, je quitte à regret l'ambiance chic de cette enquête, contente d'avoir effleuré une partie de la vérité, enchantée par ce nouvel opus de la "reine du crime".

Rosemary
Heaven restores you in life
You're coming with me
Through the aging, the fearing, the strife
(Interpol-Evil)

Remontant la pente après une mauvaise grippe, j'ai eu envie de relire ce livre où Rosemary, déprimée et affaiblie suite à sa grippe à elle meurt par suicide pense-t-on, parce que c'est bien connu, chez les anglais de la haute des années 40, rien de plus subtil et délicieux que de s'octroyer un poison violent et douloureux pour en finir en toute intimité parmi d'autres convives dans un restaurant.

Bien sûr on se doute que ce n'est peut-être pas aussi simple qu'un sketch des Inconnus et qu'un coupable est peut-être parmi nous.

Même si c'est une histoire que j'aime bien elle est un peu un mille-feuilles de personnages déjà écrits par Agatha Christie, la dame racée et chevaline, le froid politicien, le charmant baroudeur, ou le fils prodigue. On mélange dans le sac à tambouille à mystère et c'est parti pour une nouvelle enquête. Je reproche à cette mouture des personnages masculins bien machos-exécrables. Même l'amoureux transi est un beau ramassis de condescendance crasse. Ce qui fait que, au final, on plaint plus qu'autre chose "ceux qui restent".

[J'en ai même profité, car grand était mon dépit, pour songer en lisant ce livre aux romances de la dame du crime et me dire que dans deux romans un docteur se pose comme sauveur-homme de coeur, qui me semblaient sortir du lot. Il faudrait que je les relise pour en être certaine.]