Les demoiselles d'Oxford Street

Devenir vendeuse chez Harper's, le nouveau grand magasin qui vient d'ouvrir à Londres est le rêve de plusieurs jeunes filles.
L'intrigue se déroule en 1912 et nous découvrons l'univers des grands magasins à cette époque.
Les quatre héroïnes de ce roman vont toutes être embauchées comme vendeuses et devenir amies.
Le roman est assez inégal, certains sujets sont abordés comme la maladie d'un proche, le naufrage du Titanic et l'émancipation des femmes à cette époque, mais ces thèmes sont seulement survolés, ce que j'ai trouvé vraiment dommage, ces thèmes auraient mérité un développement beaucoup plus poussé que deux ou trois paragraphes.
J'ai aimé retrouvé l'univers des grands magasins, même si on a un carrément l'impression d'être dans le monde des Bisounours : "Oh, le merveilleux emploi que l'on m'offre, Oh les jolis gants en cuir, Oh les beaux foulards en soie, Oh le délicieux thé et les sublimes petits gâteaux, Oh la belle automobile, Oh, le gentil garçon avec un joli sourire !....
Le roman se termine alors que chacune des héroïnes est à un tournant de sa vie, alors soit une suite est prévue et ça m'agace de ne pas l'avoir su au départ, soit ça se termine de façon abrupte sans qu'on sache ce qu'elles deviennent, et c'est assez frustrant.
Un roman distrayant mais un peu léger à mon goût, et les héroïnes semblent toutes sortir d'un conte de fée où tout s'arrange à la fin.
Je remercie NetGalley et les éditions L'Archipel pour cet envoi.

Voici mon retour de lecture sur L'ouverture du grand magasin, premier tome de la série Les demoiselles d'Oxford Street de Rosie Clarke.
En ce mois de mars 1912, le Tout-Londres frissonne en attendant l'événement de l'année.
Harpers, un grand magasin pouvant rivaliser avec la célèbre maison Harrods, va bientôt ouvrir ses portes sur Oxford Street.
Pour l'heure, Harpers recrute son personnel et les candidates se bousculent.
Sally, Beth, Maggie et Rachel font connaissance lors de leurs entretiens d'embauche.
Toutes quatre ont la chance d'être recrutées. L'aventure Harpers peut commencer pour ces petites mains, qui vont devenir demoiselles de magasin.
En choisissant Les demoiselles d'Oxford Street, j'avoue ne pas avoir fait attention qu'il était sous titré L'ouverture du grand magasin et que c'était un premier tome.
Comme le résumé me tentait énormément, je pense que je l'aurais lu de toute façon :)
J'ai aimé me retrouver à Londres en 1912, à l'ouverture d'un grand magasin. Nous découvrons Sally, Beth et Maggie lors de leur entretien d'embauche puis Rachel lors de leur formation. Quatre femmes différentes, au parcours qui ne se ressemblent pas, mais qui vont devenir amies.
J'ai pris plaisir à les suivre, dans les joies et leurs peines.
Ce premier tome pose les bases, il est rythmé et on ne s'ennuie pas avec Sally, Beth, Maggie et Rachel.
Je regrette toutefois que ce premier tome ne soit pas un peu plus creusé.
Certains passages auraient pu être étoffés. Il aurait été intéressant, par exemple, d'avoir plus de dialogues entre les vendeuses et les client(e)s.
Je ne suis pourtant pas une grande amatrice des dialogues mais ici l'ouverture du grand magasin s'y prêterait bien et aurait apporter du dynamisme.
On suit tour à tour chaque femme, c'est très intéressant et à aucun moment je ne me suis perdue. Mais l'autrice aurait pu approfondir un peu leur personnalité. Là encore, c'est assez survolé.
De même que le passage sur le Titanic, qui aurait mérité quelques pages de plus.
Quand à la fin, elle m'a totalement laissée sur ma faim ! C'est comme ça que j'ai compris que c'était un premier tome et l'importance du sous titre :) On ne sait pas ce qui va arriver à nos héroïnes, ça se termine de façon hyper abrupte ; ce qui est très frustrant.
Du coup, j'ai hâte que la suite soit disponible pour les retrouver :)
L'ouverture du grand magasin est un bon premier tome malgré quelques faiblesses.
J'ai pris plaisir à le lire d'une traite cette après midi ; c'est une lecture agréable, pas prise de tête et parfaite pour se changer les idées :)
Ma note : 4 étoiles

Londres, mars 1912, c'est effervescence, Harper's, un nouveau grand magasin est sur le point d'ouvrir ses portes. Sally, Beth, Maggie et Rachel viennent d'être recrutées pour devenir demoiselles de magasins. Une belle amitié naît rapidement entre elles.

Une lecture légère sans prise de tête.
J'ai apprécié ces quatre jeunes héroïnes. Elles ont clairement des tempéraments différents et se révèlent attachantes. La vie ne leur a pas fait de cadeau mais elles s'efforcent de s'en sortir du mieux qu'elle peuvent.
J'aimais l'idée de découvrir la vie d'un grand magasin au début du vingtième siècle. Je suis un peu déçue. Je m'attendais à plus d'interactions avec les clients et à quelques histoires cocasses mais cela reste plutôt sobre et parfois redondant.
Le récit manque de corps et de profondeur. J'ai eu la sensation de rester en surface. L'émancipation de la femme est un sujet à peine effleuré et aurait mérité d'être davantage développé.
La fin me laisse un goût d'inachevé. Qu'advient-il de ces quatre amies ?

Une belle idée, mais qui aurait gagné à être étoffée.

#LesdemoisellesdOxfordStreet #NetGalleyFrance !

Londres, mars 1912. Un nouveau grand magasin vient d'ouvrir à Oxford et entend rivaliser avec les meilleurs de Londres. Dans le journal, un encart a été publié pour recruter du personnel. Plusieurs jeunes femmes lient connaissance le jour de l'entretien. Beth, âgée de vingt-deux ans, postule son premier emploi. Depuis le décès de sa mère, elle vit chez sa tante à qui elle doit payer une pension. Maggie (16 ans) aurait voulu être institutrice, mais l'accident de travail de son père l'oblige à arrêter ses études. Sally connaît le métier, mais a été forcée de quitter son précédent emploi. Toutes trois sont embauchées au rayon des accessoires de mode : chapeaux, gants, foulards, sacs à main. Leur supérieure, Rachel Craven, est une jeune veuve douce et professionnelle.

C'est une grande aventure qui commence pour elles. L'établissement de luxe de quatre étages est en concurrence avec ceux déjà bien implantés, tels Harrods. Il doit attirer la clientèle et la fidéliser. Les nouvelles amies apprennent le métier, respectent le règlement et s'épanouissent dans cet emploi, fait pour elles. Même si le soir, elles retrouvent leurs difficultés dues à leur niveau de vie, elles apprécient de nager dans le faste, la journée. Elles admirent les articles qu'elles présentent à une clientèle plutôt aisée. J'étais captivée par l'aspect virevoltant et, à la fois, discret de leur travail. J'ai aimé prendre part à leurs ventes. J'ai eu peur, à un moment, de me lasser, mais cela ne s'est pas produit, car chaque échange avec les acheteurs révèle une part d'elles ou une caractéristique du fonctionnement du magasin.

Au fil des jours, leurs liens se resserrent et une amitié naît. Chacune affronte un quotidien, marqué d'épreuves, dont la plupart sont liées à leur condition féminine. Elles sont jeunes et célibataires, aussi, la société leur impose ses diktats. Elles le regrettent, mais ne savent pas de quelle manière les contourner. J'ai été touchée par leur détermination et leur volonté de s'entraider. Elles rêvent d'émancipation et saisissent toutes les opportunités d'améliorer leur condition. Hélas, certaines d'entre elles sont confrontées à des drames qu'elles affrontent avec courage et une part de résignation. Elles m'ont beaucoup émue et j'avais la sensation d'appartenir à ce groupe d'amies. J'ai, aussi, apprécié que des faits historiques s'invitent dans le récit. En avril 1912, la première traversée du Titanic est attendue avec ferveur. Je tremblais par anticipation, suppliant certains personnages de ne pas embarquer.

L'ouverture du grand magasin est le premier tome d'une saga, aussi, la fin laisse certains éléments en suspens, présageant de rebondissements dans la suite. J'ai hâte de savoir comment vont évoluer les existences de nos héroïnes et leur relation. J'ai adoré Les Demoiselles d'Oxford Street.

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Vous avez aimé “Au bonheur des dames “? Alors ce livre est fait pour vous
Bien sûr je ne compare pas l'auteure à Émile Zola mais la thématique et l'ambiance du roman.
Mars 1912, un nouveau grand magasin va ouvrir ses portes. Toutes les jeunes femmes rêvent de travailler chez Harpers.
Un rêve qui se concrétise pour 4 d'entre elles que nous allons suivre dans ce roman.
Beth qui vit chez sa tante depuis le décès de ses parents. Sally, une orpheline un peu culottée toujours prête à rendre service.
Rachel, une veuve, cheffe de l'équipe et Maggie une petite jeune qui travaille pour aider ses parents.
Nous suivons leur intégration dans l'établissement mais aussi et surtout nous découvrons l'univers des grands magasins de l'époque, ce qui est intéressant.
J'ai aimé déambuler dans ce grand magasin, participer à la vente des foulards, chapeaux, gants, aux négociations avec les fournisseurs mais aussi assister aux intrigues de pouvoir de certains employés, à l'empathie et l'entraide des autres.
Les personnages de ce roman sont une vraie photographie du Londres de l'époque avec tous les milieux sociaux qui se croisent (ou pas).
L'auteure aborde aussi des sujets plus sérieux tels que l'avortement ou le naufrage du titatnic.
L'écriture est fluide, entrainante, on n'a pas envie de lâcher ce livre et j'attends avec impatience le tome 2 pour retrouver nos 4 héroïnes que l'on quitte chacune à un tournant de sa vie.