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3,78

sur 1116 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Philippe Claudel dans son dernier livre nous revient avec un conte noir pour nous rappeler, remettre à la lumière du jour, une triste vérité, un sujet douloureux toujours actuel, depuis presque deux décennies. Un beau jour sur une île paisible de pêcheurs de l'Archipel du Chien, trois cadavres de jeunes noirs échouent sur la plage. «  C'est une erreur », dira le Maire de l'île, qui les découvre, voilà pour l'attitude, qui vous donne aussi une idée de ce qui va suivre.
Claudel, confronte divers morales de divers personnages très typés, le Maire, l'Instituteur, le Curé ( avec lequel, il est sans pitié), le Docteur, la Vieille....et le C.....,face à la tragédie et y insère une énigme, reprenant l'argument, "The big Brother is watching you", un caractère d'Orwell, qui malheureusement entre-temps est devenu réalité. Partant d'une tragédie humaine, il développe une farce tout aussi humaine, mais dommage, truffée de clichés et peu convaincante.
Philippe Claudel est un auteur que j'aime énormément. Ce dernier livre est toujours bien dans la forme, mais le fond, en plus des clichés, m'a parue rafistolé et moralisateur; quand à sa morale de justice divine, elle est peut cohérente avec sa non « croyance ». Ce n'est que mon avis bien sûr. Je le préfère dans la vraie fiction ou dans ses passions et ses vécus. Après une dizaine de livres, c'est ma première petite déception. Mais je recommande quand même sa lecture car "in fine fine" c'est du Claudel et vous pourriez en avoir un tout autre ressenti.

"La plupart des hommes ne soupçonnent pas chez eux la part sombre que pourtant tous possèdent. Ce sont souvent les circonstances qui la révèlent, guerres, famines, catastrophes, révolutions, génocides. Alors quand ils la contemplent pour la première fois, dans le secret de leur conscience, ils en sont horrifiés et ils frissonnent."

Je remercie les éditions Stock et NetGalley pour l'envoie de ce livre.

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L'histoire se passe dans un archipel que l'on devine méditerranéen, formé par un volcan, le Brau.
La Vieille, l'ancienne institutrice du village se promène et son chien est attiré par trois cadavres d'hommes noirs morts, noyés.
Cinq personnages se partageront la découverte et donneront leur avis avec celui dominant du maire qui ne veut surtout pas que l'avenir de l'île soit freiné dans son essor de projet immobilier.
Les trois malheureux n'auront pas droit à une sépulture décente et seul le nouvel instituteur voudra se mettre en travers des habitants décideurs.
Bien mal lui en prendra. Il sera frappé d'un rumeur épouvantable.
La population est punie par la nature, ce volcan qui semble se réveiller et cette puanteur qui se répand.
C'est une fable bien écoeurante que Philippe Claudel nous livre avec une noirceur infinie.
J'apprécie beaucoup l'auteur en général mais ici il a frappé un peu fort pour moi. J'ai pensé qu'il nous livrait une caricature de l'Homme, cela m'a aidé à supporter le livre.
Il faut dire que je venais de lire "L'opticien de Lampedusa" dans lequel des hommes insouciants abandonnent leur week-end de loisirs sur un bateau pour venir en aide à des émigrés en plein naufrage.
Je revenais de loin.
Je revois et entends encore l'auteur à la grande librairie qui ne voulait pas juger les hommes de son roman. Il a fait pire, il les a transformés en monstres.
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Ma première rencontre avec Philippe Claudel n'est pas concluante et elle ne sera donc pas suivie de récidive.

"L'Archipel du chien" est une fiction qui s'ancre en mer Méditerranée. Inutile de le chercher sur une carte, il est imaginaire ; il est ce lieu isolé, ce huis-clos où vit une poignée de personnages qui sont si universels que l'auteur ne leur fait pas même l'aumône d'un nom ou d'un prénom. Ils sont le pêcheur, le curé, le maire, l'instituteur, la vieille, le docteur, le maire pour les principaux ; ils sont Biceps, Fourrure, Spadon, Amérique, etc. pour les secondaires. Des hommes et des femmes - mais surtout des hommes - confrontés à une situation anormale, la découverte de trois cadavres sur leur littoral pourtant si loin de tout et qui sert de fortification naturelle à leur peuplade quasi primitive qui vit repliée sur elle-même et ses traditions séculaires.

Philippe Claudel semble vouloir faire de son roman un conte ou une parabole et pour cela il confie la narration à "la Voix". Comprenez la conscience. Elle informe le lecteur/spectateur de tout ce qui se trame dans l'île, lui ménageant quelques rebondissements pour maintenir son attention. En ce qui me concerne, cela n'a pas pris. Je n'ai été édifiée ni par l'écriture que j'ai trouvée étonnamment quelconque, ni par le récit peu crédible, à l'image des personnages très, mais alors très stéréotypés. Sans doute ce dernier point est-il d'ailleurs fait exprès pour renforcer la délation de l'auteur : oui, cette société est vraiment laide, sa conscience est noire, hideuse, l'homme est un loup pour l'homme, enfin plutôt un chien, oui l'homme exploite son prochain depuis la nuit des temps, oui des salauds balancent des réfugiés à la mer et oui encore, le crime amène le châtiment. Mais à part cela dont j'avais déjà terriblement conscience, que m'a appris ce conte ni philosophique ni féerique ? Pas grand chose, je suis chagrinée de le constater.

Ma seule consolation a été d'avoir persévéré jusqu'au bout de ma lecture car c'est seulement l'avant-dernier chapitre qui m'a semblé assez qualitatif pour pouvoir parler de littérature. Assez inclassable, "L'Archipel du chien" aura raté son but en ne me donnant ni bonne ni mauvaise conscience, mais une énième preuve que les méchants font couler plus d'encre que les gentils.
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Je ressors perplexe de cette lecture.
J'ai adoré le style riche et effervescent de Philippe Claudel. J'ai été immergée dès les premières pages dans l'ambiance insulaire qu'il a voulu créer, dans cette communauté coupée du monde.
Mais dès le début de l'histoire, je me suis demandée où l'auteur voulait nous emmener. Ses personnages sont stéréotypés à l'extrême, l'humanité et la nature ne sont que noirceur. L'auteur nous livre une fresque sans concession de la nature humaine, ou devrais-je dire de la comédie humaine.
Je suppose, qu'à mots cachés, l'auteur nous reproche de fermer les yeux sur la traite négrière, sur ces milliers de migrants qui se noient sous nos yeux. Nous sommes horrifiés chaque fois qu'un naufrage de migrants fait la une des journaux, puis nous reprenons nos petites vies bien tranquilles. Mais ce n'est que mon interprétation… Et je ne dois pas être assez intellectuelle pour saisir le message sous jacent de Mr Claudel.

« Je suis surtout un homme lâche, lui avait-il répondu.
– Un homme lâche ? avait repris, songeur, l'Instituteur.
– C'est presque un pléonasme, non ? » avait conclu le Docteur. 
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Me suis-je laissée influencée par l'attitude décevante que PH.Claudel a eu lors d'une recente émission télévisée ,envers la grève des cheminots et son altercation avec O.Besançenot ?Toujours est-il que je n'ai pas accroché à ce roman qui m'a semblé cousu de clichés.Cette voix qui décrit la noirceur de l'âme humaine m'a irritée plus qu'elle ne m'a interpellée du fait de son ton hautain et de la moralisation qui s'en dégage. Même si mon optimisme naturel me fait pencher du côté de la croyance que "l'homme est un loup pour l'homme"!cette peinture caricature des habitants , tous plus ou moins dégénérés ou lâches , de ce faux commissaire bavant de mépris et de perversité,me paraît contre productive si tant est que l'idée première ait été de réveiller les consciences et d'engager une introspection chez le lecteur...Le début du roman est pourtant prometteur, car il engage, en effet, une réflexion sur ce qu'il convient de faire dans une situation extréme, sur l'utilité de s'inscrire ou pas dans la loi, mais la suite glisse dans le marasme.Je ne pensais jamais écrire de tels propos sur une oeuvre de P.Claudel dont j'ai beaucoup aimé tous les précedents romans que j'ai lu ...Que c'est-il donc passé depuis "La petite fille de monsieur Linh et cette arrivée dans L'archipel du chien?!
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Un livre qui présente une nature humaine corrompue, lâche et criminelle. Les personnages me semblaient si repoussants par moments, que je pouvais hésiter entre dégoût et dégoût.

On est sur une île tranquille, protégée au Patrimoine de l'humanité, tournant le dos à l'Afrique, avec des habitations en pierre, et pas de connections vers l'extérieur, sauf la télé. Un volcan, du vin. Un matin, quelque chose d'extérieur et de mort échoue sur la plage. le livre est construit autour de la réaction des habitants face à l'accueil d'éléments extérieurs chez eux qui pourraient perturber des projets, une tranquillité, un train train.

L'actualité des migrants que l'on sait est reproduite, sous un angle vaguement transposé, mais par instants, on a l'impression de lire le journal. C'est d'ailleurs ce qui m'a parfois gênée. Sinon un beau livre assez grinçant.
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Il n'y a pas à tergiverser : la plume de Philippe Claudel est toujours aussi puissante, enivrante, poétique, sombre et moralisatrice. Ce nouveau titre ne fait pas exception aux autres publications de l'auteur ! Il est bien écrit et touche à l'âme humaine à travers un conte aussi noir que réaliste. Cette fois-ci, on se penche sur le cas des migrants qui cherchent à fuir leur pays à cause de la guerre ou des conditions déplorables. Ils cherchent un avenir meilleur en tentant le tout pour le tout dans une traversée dangereuse… Or, comme le dit le Docteur, « la mer tolère souvent que les hommes glissent sur son échine, mais parfois elle s'irrite et dévore quelques-uns d'entre eux« . Et c'est justement le point de départ de ce roman, puisque plusieurs habitants d'une petite île portant le nom de l'Archipel du Chien vont un jour découvrir trois corps d'hommes noirs échoués sur le sable… Contrairement à d'autres ouvrages où les auteurs montrent des personnages altruistes et bien intentionnés, Philippe Claudel va présenter des personnages s'emmurant dans les non-dits, les secrets et les mensonges. Ainsi, les témoins vont décider de ne pas divulguer l'information, de dissimuler les dépouilles et de faire comme s'il ne s'était jamais rien passé ! C'était sans compter l'arrivée d'un étranger, un policier que l'on nommera le Commissaire, qui ne tient pas sa langue dans sa poche, juge à outrance et se met à donner des coups de pied dans la fourmilière, bien déterminé à obtenir des réponses…

J'ai trouvé original le fait que l'on ne donne pas de prénom ou de nom aux protagonistes ! On les identifie par leur emploi, leur fonction, leur activité ou leurs caractéristiques : le Curé, le Maire, le Cafetier, le Docteur, la Vieille, Spadon, Fourrure, etc. Cela permet au lecteur de transposer le contexte et les acteurs de la situation. Ce qu'il va advenir sur l'île pourrait arriver n'importe où, même dans un petit village isolé… Il n'est même pas nécessaire de trouver un endroit où les villageois restent entre eux et n'apprécient pas les inconnus… Après s'être adressé au lecteur à la première personne et s'être identifié comme une voix racontant une histoire, l'auteur a opté pour une narration omnisciente. On découvre les ressentis de chaque individu et on confronte leur point de vue sur la situation. Religion, économie, raison, … Chacun va mettre en avant ce qu'il pense de ces trois corps et de ce que le groupe en a fait… Les réflexions sur la lâcheté et l'être humain sont très intéressantes néanmoins, j'ai eu un peu de mal avec le récit. Je ne pensais pas que l'on irait dans cette direction, ni que tout cela finirait de la sorte… Je m'attendais à quelque chose de plus marquant comme « Entre deux mondes » d'Olivier Norek qui aborde également la thématique de l'immigration, mais de façon plus pertinente et émouvante à mes yeux.

La métaphore de la nature qui reprend ses droits et de la vérité qui finit toujours par éclater est bien présentée. En effet, l'île va progressivement faire écho aux horreurs qui vont se produire. Chaque manipulation, mensonge ou coup bas sera un élément déclencheur des éléments sur l'Archipel du Chien : volcan qui s'éveille, odeur de décomposition, … Tout incite les personnages à délier leur langue, à se repentir et à réaliser de vraies obsèques pour ces pauvres malheureux enterrés sans sépulture. Mais y a-t-il réellement une rédemption ? Dans tous les cas, cela n'arrêtera pas les autochtones déterminés à étouffer l'affaire, quitte à sacrifier un pion trop gênant… Que c'est noir et réaliste ! Philippe Claudel dénonce beaucoup de choses à travers cette fiction !… J'ai d'ailleurs l'impression qu'on rentrait dans du déjà vu avec des clichés comme la ville symbolisée par le quatuor classique (Maire, Prêtre, Instituteur, Docteur) ou les horreurs habituelles (pédophilie, inceste, consanguinité, etc.). J'ai trouvé cela plutôt dommage…

J'ignore si je garderai un bon souvenir de cet ouvrage. En effet, je suis ressortie de cette lecture avec un sentiment très mitigé… Philippe Claudel a publié des livres bien plus marquants et réussis…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Sur une île quelque part dans notre monde, à un moment donné de notre époque, les cadavres de trois hommes noirs âgés d'une vingtaine d'années sont retrouvés gisant sur la plage.
Un élément perturbateur qui est quasiment devenu un fait divers banal de nos jours. Tel est en tout cas le point de départ de ce roman de Philippe Claudel. Un roman social, sociétal et aux relents naturalistes forts et perturbants.

Il y a une première fois à tout, et L'Archipel du Chien est le premier roman que je lis de l'auteur. J'avais lu l'adaptation du Rapport de Brodeck en 2 tomes adapté brillamment par Manu Larcenet, mais après m'être fait une idée du fond de l'oeuvre de Philippe Claudel, j'avais envie de découvrir la forme. Et de ce point de vue je n'ai pas été déçue, l'écriture du romancier est magnifiquement travaillée à la fois acerbe et poétique avec des images fortes et des miroirs tendus sur les parts les plus sombres de l'âme humaine.
J'ai été bluffée et tout de suite embarquée par la force et la beauté de l'incipit qui vaut à lui seul la lecture de ce roman. J'ai aussi beaucoup aimé les portraits de personnages tour à tour touchants ou saisissants de vérité. Que ce soit le cynisme, la lâcheté, la cupidité, la fourberie ou autre petitesse ordinaire, Philippe Claudel passe tous ses personnages au scalpel.
On retrouve des procédés littéraires présents dans le Rapport de Brodeck avec l'indétermination (de temps, de lieu et parfois des personnages désignés par des surnoms ou des fonctions) qui contribue à l'universalité du propos. C'est un procédé inhabituel mais qui fonctionne bien et n'enlève rien à la force du récit bien au contraire car il semble qu'ainsi Philippe Claudel ne cantonne pas son propos à des archétypes.

Ce que j'ai regretté en revanche c'est le côté trop prévisible de certaines scènes et le fait que vers le milieu du récit l'auteur semble faire des digressions et l'évènement de départ devient un prétexte pour parler du reste des habitants de l'île et de ce que cache leurs "sourires de convenance". Et j'avoue que dans ces décennies où les infos nous gavent de ce type d'info (certes véridiques et révoltantes), j'ai ressenti comme un trop plein. Peut-être qu'avec l'âge je deviens trop sensible mais ce trop plein de pessimisme et de roman qui vous envoie en pleine gueule que parfois le quotidien de certaines personnes est qu'au bout du tunnel c'est le train qu'on voit ... Non trop de noir pour ma sensibilité.
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Philippe Claudel n'aime pas les gens.
Ses personnages incarnent l'égoïsme, la veulerie, la lâcheté ; d'ailleurs il les nomme seulement comme des archétypes. le Maire. le Docteur. La Vieille.
C'est cette petite bande de salopards ordinaires qui découvre, sur la côte de son île méditerranéenne, trois cadavres de migrants. Et qui s'empresse de les faire disparaître pour ne pas compromettre, par un scandale, un projet immobilier.
Je cite : “La plupart des hommes ne soupçonnent pas chez eux la part sombre que pourtant tous possèdent. Ce sont souvent les circonstances qui la révèlent, guerres, famines, catastrophes, révolutions, génocides.”
Pourtant l'actualité lui prouve le contraire, à Philippe Claudel. Les rescapés d'attentats terroristes témoignent de l'exceptionnelle solidarité dont ont fait preuve des inconnus. La population des îles grecques, italiennes comme Lampedusa, déploie des trésors de générosité (bien plus que les États) pour adoucir le sort des personnes réfugiées.
Alors il écrit bien, M. Claudel, remarquablement bien. Il a le mérite d'aborder la question obsédante des milliers de noyés en Méditerranée, la frontière la plus dangereuse à franchir au monde.
Mais bon, son pessimisme à l'égard de l'espèce humaine confine à la misanthropie.
Il n'aime pas les gens.
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Je ne vais pas me faire que des amis car je n'ai pas aimé ce nouveau roman de Philippe Claudel:
Trop moralisateur et trop caricatural à mon goût , ce récit "surfe" sur la vague consécutive au choc de ces photos de corps sans vie échoués sur les plages européennes .

Sur une île de Méditerranée , la Vieille, institutrice à la retraite découvre sur la plage trois corps d'africains ; bientôt , le Maire, le Docteur et le Curé la rejoignent et d'un commun accord, ils font disparaitre les cadavres pour ne pas ameuter les journalistes et faire capoter le projet de la construction de Thermes sur ce bout de terre dominé par un volcan , le Brau et qui devrait apporter , enfin, prospérité au village . C'était sans compter sur la vigilance du jeune instituteur récemment arrivé du continent et qui ne veut pas que ce drame reste caché .

Il faudrait être bien insensible pour ne pas être touché par le drame de ces hommes et femmes quittant leur pays et choqué par le commerce odieux que certains en font mais ce récit fait plus la part belle à la critique de notables et à l'hypocrisie de tous .

J'ai toujours aimé la belle plume de Philippe Claudel, c'est pourquoi j'ai fini ce livre et lirai le prochain .

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