L'Archipel du chien

Une ile, un volcan, une poignée d'hommes contemporains confrontés aux corps échoués de 3 jeunes hommes noirs, migrants.
Un roman sur une problématique très actuelle qui met en scène nos refus de voir, nos lâchetés, nos subterfuges pour faire comme si de rien était...
Une morale où le volcan porte en lui la punition de tout cela, de l'odeur putride qui s'infiltre à la désertification par la poussière de cendres.
Un texte bien écrit mais qui m'a sembler trainer en longueur, s'étirer dans le temps avec l'impression de s'ennuyer et de rester froide vis à vis de son objet! Peut-être n'était ce pas le moment pour je le lise...

"Il y a du Shakespeare là-dedans" peut-on lire sur la couverture du livre par Madame Figaro... Je conseille au ou à la journaliste de relire Shakespeare !... J'avais tant aimé la prose sobre et belle de Claudel dans d'autres romans tels que le rapport de Brodeck ou La petite fille de Monsieur Linh que j'ai été ici très déçue.
Lyrisme facile et trop fréquent, lourdeurs... j'ai presque entendu des violons par moments au détour d'un paragraphe ronflant, limite "culcul".
Quand au fond, autre déception pour moi.
Le début m'avait accroché, j'avais sauté dans le train comme on dit quand on reconnait une bonne histoire, et puis plus j'avançais plus j'étais déçue... Déçue par les personnages sans originalité, déçue par la manière dont le thème est traité, étonnée par le ton moralisateur et prétentieux des premiers et derniers chapitres, lassée par les situations attendues...
Il est tellement décevant de lire un roman en sachant à l'avance exactement ce qu'il va arriver...
Ce livre a eu d'excellentes critiques et d'autres plus mitigées... c'est le mystère de la rencontre entre une oeuvre d'art et son public.
Ce n'est que le quatrième roman que je lis de cet auteur et j'ai toujours très envie de continuer à le lire !

Ecouté en livre audio.

J'étais tombé sous le charme du rapport de Brodeck revu par Manu Larcenet. J'en attendais pas moins du livre de Claudel lu par Féodor Atkine. Mais le récit se perd; on n'arrive pas à se prendre d'affection pour les personnalités du récit; l'intrigue n'a rien intrigant et la "morale" de l'histoire, convenue, attendue, sans surprises, se dépose mollement au dénouement du récit.

Assez déçu aussi par l'interprétation de Féodor Atkine, qui a tendance, malheureusement à en faire un peu trop.

Ayant lu auparavant du même auteur La Petite Fille de Monsieur Linh et le Rapport de Brodeck, je n'ai pas retrouvé dans ce livre le même allant. Cette sorte de conte, nouvelle à la Buzzati qui m'avaient particulièrement plu.
Il s'agit une nouvelle fois d'un roman allégorique mais qui pour moi est trop bancal.
Déjà cet archipel est imaginaire, mais le monde qui l'entoure est tout à fait puisé de l'actualité : Afrique au Sud, ...
Ensuite je trouve le point de départ un peu alambiqué. Ne pas déclaré les cadavres découverts sur la plage à cause d'un projet de thermes...? C'est difficile à comprendre.
D'autre part les personnages sont très tranchés, propres aux contrées rudes, certes. Mais un peu une redite du Rapport de Brodeck.
Et enfin le texte est émaillé de sentences, maximes modernes, qui tombent comme un couperet, sans nuance ni explication.
En point positif, même si j'ai été quelque peu agacé par le dernier point négatif cité, la lecture est fluide et agréable.
Ce n'est que mon avis et j'écris celui-ci avant de lire les autres. Peut-être me suis-je trompé?

pas le meilleur de l'auteur car j'ai cru lire un plagiat du rapport de Brodeck qui lui fut un régal.

Grosse déception pour moi que ce livre à l'intrigue finalement assez convenue même si elle paraît très originale, rempli de métaphores faciles, d'une écriture somme toute assez pauvre. J'ai apprécié jusque là les livres de Philippe Claude, je ne vais peut-être pas me précipiter pour réitérer de suite. Dommage

Premier livre quz j'ai lu de Philippe Claudel...et qui ne m'a malheureusement pas plus.

Très déçue par ce roman, l'écriture est lourde, pâteuse, les répétitions n'apportent rien à l'intrigue, en comparaison
L'Eldorado de Laurent Gaudé excelle par sa sobriété à nous plonger dans le monde inhumain de migrants .