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Les aventures de Gilles Belmonte tome 4 sur 7
EAN : 9782375020913
399 pages
Editions Paulsen (20/02/2020)
4.15/5   88 notes
Résumé :
Dans ce 4e tome de la saga maritime française des Aventures de Gilles Belmonte, on croise Toussaint Louverture à Saint-Domingue, Joséphine de Beauharnais et, bien sûr, le Consul en personne.

Octobre 1801. Un vent nouveau souffle sur l'Europe. Vainqueur des armées coalisées, conquérant de l'Égypte, Napoléon Bonaparte peut enfin entreprendre son œuvre de modernisation. La marine, comme les colonies, sources inépuisables de profits, sont l'objet de ses a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un vrai bon roman d'aventures maritimes en français dans le texte, pas de traduction de l'américain ou de l'anglais. Et le récit permet de faire la part belle à notre flotte, souvent engagée contre celle de cette perfide Albion qui prend souvent des raclées et ce que nous ne voyons pas dans les romans concurrents des sagas de Cecil Scott Forester avec Hornblower, de Patrick O'Brian avec Jack Aubrey et d'Alexander Kent avec Bolitho.
Enfin un auteur français qui se distingue dans ce domaine des aventures maritimes historiques. Ce 4e opus nous situe au large des côtes anglaises et dans les Caraïbes à Hispaniola, l'île de la tortue, ...
L'une des particularités attrayantes du roman est la description en détails des lieux de navigation côtière pouvant rappeler de bons souvenirs pour les lecteurs ayant pu fréquenter ces lieux. L'auteur les a fréquentés, lui, pour sûr, et c'est ce qui lui permet de nous donner tant de détails et de partager cette aventure maritime. Nous sommes témoins de la vie à bord, des combats terrestres et au milieu de la mitraille et des boulets qui partent de tous les côtés en plein océan, des quelques scènes d'intimité du héros Gilles Belmonte. Il y a beaucoup à écrire de positif pour critiquer ce roman et le mieux est bien sûr de le lire. Un "must" pour amoureux de la mer et des bateaux.
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Doit-on encore présenter Gilles Belmonte, fameux capitaine de la frégate Egalité, terreur de la Navy et des rejetons de la perfide Albion ?

Fabien Clauw signe ici le quatrième tome de cette saga maritime. On ne peut, à sa lecture, s'empêcher de penser à ses devanciers d'outre-Manche qui ont lancé la tradition de la littérature maritime. Mais gardons-nous de la comparaison. Ce serait en effet devoir marquer une préférence alors que tous cohabitent assez bien dans les rayons de ma bibliothèque pour autant qu'ils ne se croisent pas.

Cette fois-ci, Belmonte et son équipage sont envoyés dans les Caraïbes. Objectif : préparer le débarquement d'un corps expéditionnaire devant mater la rébellion de Saint Domingue tombée sous le charme de Toussaint Louverture. Des embruns, des batailles, des traîtres, des vengeances, de l'aventure…mais pas que. L'auteur a réussi au fil des tomes, à donner vie à des personnages que l'on retrouve avec joie, habités des combats et des idéaux de leur siècle et en même temps de préoccupations intemporelles d'amitié et d'amour. C'est la marque des grandes plumes et c'est ce qui rend cette série si attachante.

On regrettera, pour les puristes, certaines imprécisions ou fautes historiques. Mais de fait, elles seront rapidement emportées par le vent des boulets, le cliquettement des sabres et les paysages enchanteurs des Antilles.

Je ne prolonge pas plus cette critique, l'alizé m'appelle déjà vers le tome 5. Hardi les gars, vire au guindeau !
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toujours aussi captivant , mais ....
horreur , la bourde énorme , le chant "quinze marins , une boueille de rhum" a été écrit en 1883 et donc ne pouvait être chanté sur l'égalité en 1801 !
on attendait pas une telle erreur .
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Un début un peu lent mais passée la première partie du livre, Fabien Clauw déploie une nouvelle fois son savoir-faire en matière d'aventures maritimes quoique moins ponctuées de puissants combats en pleine mer, bord à bord ainsi que d'échanges galants avec la gente féminine.
Désormais familier du personnage de Gilles Belmonte, je lirai le cinquième opus avec gourmandise.
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Un nouvel opus de notre : Patrick O'Brian” français

Fabien Clauw nous propose dans ce 4ème tome une nouvelle aventure.

vivement le suivant
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
... le bilan était lourd. Pour prendre la mesure du sacrifice, il fallait enjamber les blessés qui patientaient à même le sol le long du couloir conduisant à l’infirmerie, puis entrer dans le royaume de Charles Villeneuve, transformé en salle d’amputation. Là, allongés sur une table, enivrés de rhum et fermement tenus par leurs camarades, une lanière de cuir entre leurs dents gâtées, les jeunes gens abandonnaient sur le sable noirci de sang qui un bras, qui une jambe ou un pied. Malgré les sabords ouverts, l’odeur de chair cautérisée au fer rouge révulsait les sens. À celle-ci s’ajoutaient les cris de souffrance, ceux d’un prénom féminin ou tout simplement de « maman ».
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Les soixante-trois mètres et les cent dix-huit canons de l’Océan, dessinés par le crayon du « Vauban de la Marine », l’ingénieur Sané, étaient à portée de rames. À bord, travaillaient et vivaient pas moins de onze cents hommes. Captivé, Belmonte dévorait le mastodonte des yeux. Dans les carrés, il se disait que le navire de Villaret-Joyeuse était plus rapide et plus manœuvrant qu’un soixante-quatorze et que nombreux étaient les officiers, y compris ceux de Sa Majesté, à rêver d’un tel commandement.
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...Fabien Clauw entre dans la cour des grands.

Les grands ? Je veux dire Cecil Scott Forester, Alexander Kent et Patrick O’Brian. Cela fait bien longtemps que, de ce côté-ci de la Manche, l’on attendait le romancier qui nous concevrait un Horatio Hornblower, un Richard Bolitho ou un Jack Aubrey français. Un capitaine impavide qui nous ferait vivre les guerres révolutionnaires et napoléoniennes sous le pavillon tricolore.
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Sur le pont, le fouet succédait au service religieux. Le dos du puni, ligoté à un caillebotis accroché aux haubans, n’était plus qu’un magma zébré de chair et de sang dont des fragments de peau noire volaient à chaque coup. Les claquements secs du chat à neuf queues résonnaient aux oreilles de l’équipage, suivis de longs hurlements. Au douzième coup, la victime s’évanouit.
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À la cloche de quatre heures du matin, quatre-vingt-huit silhouettes jaillirent des échelles de pont et en remplacèrent autant de la proue à la poupe avec une fluidité toute professionnelle. L’Égalité glissait à neuf nœuds tribord amures, ses blanches voiles gonflées par l’alizé.
...
De part et d’autre du mât de beaupré, répartis autour des canons de chasse, la douzaine d’hommes de quart cancanaient à mots feutrés.
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Videos de Fabien Clauw (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fabien Clauw
Interview de Fabien Clauw pour la sortie du 5ème tome de sa saga maritime. Pour en savoir + https://www.editionspaulsen.com/clauw/
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