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Un prologue glaçant : un homme prend la fuite en voiture avec un enfant qu'il séquestrait, un accident se produit...
Nouvelle-Zélande. Cameron et Lisa Murdoch sont un couple d'écrivains célèbres, qui doivent cependant composer avec leur fils de sept ans, Zach , un enfant au caractère difficile. Lorsqu'un soir il menace une nouvelle fois de fuguer, son père prend cela à la légère.
Mais le lendemain matin, les parents se rendent compte qu'il a disparu, la police est avertie, et très vite, les doutes surgissent? Fugue, ou enlèvement ? Et bien souvent, ce sont les proches qui sont soupçonnés! Et si?...
Un suspense addictif, surtout lorsqu'on est immergé dans les pensées de Cameron, et même si ses réactions m'ont semblées parfois improbables, difficile de savoir comment on réagirait. On alterne entre lui et des chapitres relatant l'enquête menée par l'inspectrice Kent.
Le rôle néfaste des médias, l'influence des réseaux sociaux sur ces actualités tragiques est particulièrement bien dépeint. Les pistes sont nombreuses, on se pose beaucoup de questions et Paul Cleave entretient la tension jusqu'au bout, alors qu'il semble nous livrer les clefs à la moitié du roman!
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Malheureusement, ce roman ne m'a pas convaincu. le pitch en lui même n'a déjà pas grand chose pour me plaire. Étant déjà très classique, je l'ai tout de même lu car je me suis dit que l'auteur pouvait me surprendre tout de même. Et...non
La narration est très classique, il y a bien 1 ou 2 rebondissements, mais ils sont très attendu, pas surprenant.
Le comportement des parents, notamment le père, sont assez surréalistes. Les flics ne voyant pas plus loin que le bout de leurs nez, sont pour ma part très frustrant et agaçant.
La fin m'a déçu lorsque j'ai vu le pourquoi du comment que je trouve honteux.

En bref, une narration très classique, une histoire vu et revu, des personnages que je n'ai pas apprécié du tout. J'ai déjà oublié cette histoire.
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Cameron et Lisa Murdoch vivent à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. La quarantaine, ce couple bien équilibré travaille ensemble : ils sont des auteurs de romans policiers à succès. Zach, leur fils de sept ans, est par euphémisme « un peu différent ». Plus franchement, c'est une terreur – imprévisible, mal élevé, peu coopératif. Un après-midi, Cameron l'emmène à la fête foraine et dans un moment d'inattention, Zach disparaît. Paniqué, Cameron effraie par inadvertance plusieurs enfants à proximité, dont les parents se méprennent et sont furieux de ses soi-disant attaques. Cameron retrouve très vite Zach dans une file d'attente pour un tour de manège. Fausse alerte. Mais le mal est fait. Les parents présents ont une bien mauvaise idée de ce père un peu dépassé par les évènements. le soir, Zach menace de s'enfuir et Cameron décrit à quel point la vie serait difficile pour lui. le genre de récit édifiant que font les parents, dont le but est de faire réfléchir leurs enfants. Mais le lendemain matin, Zach est bel et bien parti….

L'inspectrice Rebecca Kent et son co-équipier Ben Thompson sont en charge de l'affaire. Dès le début, Thompson se méfie des parents, d'autant qu'une série d'indices troublants sont découverts. La police soupçonne très vite les parents en détresse. le couple est conspué sur les réseaux sociaux, une foule croissante s'amasse devant leur maison, traitant Cameron de tueur d'enfants. Au fur et à mesure que chaque nouvelle preuve est révélée, la foule et les accusations sauvages se multiplient. La couverture médiatique est désastreuse. D'autant que planifier un meurtre parfait serait quelque chose qu'un auteur de thrillers pourrait faire tout naturellement, n'est-ce pas ?

« J'ai l'envie soudaine de lui dire que je gagne ma vie en tuant des gens. Que si quelqu'un est capable de commettre le crime parfait, c'est bien moi. »

Le prologue scotche le lecteur au bouquin. En effet, une partie du dénouement y est révélée, et on boulotte les pages pour remettre toutes les pièces du puzzle au bon endroit et avoir enfin la vision d'ensemble. La majorité du récit se passe à la première personne sous l'angle de Cameron, permettant au lecteur de découvrir sa psychologie et ce qu'il pense à chaque instant. Les chapitres sont courts et alternent avec la vision de la police, à la troisième personne, cette fois-ci. Cela permet de changer de rythme, apportant une toute petite accalmie. La procédure déroule, implacable, accumulant les faits et les preuves.

Le lecteur avance à vue à travers ce cauchemar absolu. J'aurai voulu apporter mon aide à Cameron, le rendre plus judicieux dans ses paroles et ses actions et surtout capable de garder son sang-froid. Il faut bien avouer que la majorité des gens réagiraient exactement comme lui. La lecture est très axée sur les personnages. le comportement humain, dans tous ses excès, alimenté par les réseaux sociaux, est disséqué de manière intéressante. le concept est très intelligent. La dynamique familiale est merveilleusement jouée et l'emprise du public est savamment représentée. Paul démontre avec quelle facilité l'opinion publique peut être influencée et comment la mentalité de la foule prend le dessus. L'anticipation et la terreur sont parfaitement développées tout au long du livre, laissant plus d'une fois le lecteur dans un précipice d'angoisse.

J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour Cameron. Même si à un moment du récit, j'ai cessé de le plaindre pour simplement suivre les évènements, car ça partait dans tous les sens. J'ai trouvé le personnage de Rebecca formidable. Elle est brillamment développée au fur et à mesure que l'histoire avance.

Ce roman est également une prise de conscience effroyable pour le lecteur, qui se rend compte que sa vie pourrait basculer en une petite seconde. C'est implacable et c'est dur. Comme il est facile pour la vie de s'effondrer. A travers ce qui arrive à Cameron, Paul nous pointe du doigt, nous, les gens ordinaires, les gens tranquilles. Notre vie pourrait s'effondrer. Ou bien nous pourrions aggraver la pire journée de quelqu'un, si nous décidions de faire comme ces inconnus, ces voisins, ces amis : insulter Cameron, étant persuadé de sa culpabilité, et allant jusqu'à l'impossible pour lui montrer notre fureur. 

La plume de Paul est punchy, limpide et trépidante. Il ne laisse aucun répit à ses personnages et au lecteur, chapitre après chapitre, rebondissement après rebondissement.

« Sans un bruit » est un thriller psychologique parfait. La tension monte par pallier, le rythme cardiaque s'affole de plus en plus, la scène est plantée et, quand enfin la vérité est révélée sur le mystère de la disparition de Zach, je suis restée sans voix, espérant le meilleur mais étant préparée au pire. 

Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans ce roman incroyable. Mais prévoyez du temps devant vous, une fois commencé, vous ne pourrez pas le poser avant la fin.

Je remercie NetGalley et les Éditions Sonatine pour cette lecture.

« La petite voix dans ma tête – celle du parent, qui demande toujours et si ? – me rappelle que c'est le genre d'environnement que j'ai vu dans d'innombrables films, où à un moment votre enfant est là, et l'instant d'après il est à l'arrière de la camionnette d'un inconnu. »

#Sansunbruit #PaulCleave #Sonatine #NetGalleyFrance
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Un grand merci aux Editions Sonatine, pour leur confiance.

J'ai vécu un grand moment de lecture, je viens de découvrir un nouvel auteur et je ne compte pas le lâcher.

J'ai été happée dès les premières pages , un roman avec une intrigue très bien ficelée. L'auteur nous a mené d'un bout à l'autre de l'oeuvre sans que jamais, je ne puisse accéder à une fin comme

celle ci.

Ce roman m'a tenu en haleine jusqu'au dénouement, me sentant aux côtés des personnages, à vivre leurs angoisses, cette terrible attente...

En me demandant ce que je ferai si cela m'arrivait, je ne préfère pas y penser, heureusement c'est une fiction.

C'est un livre poignant, impossible à cerner jusqu'à la fin, c'est vraiment ce qui fait que je n'ai pas pu le lâcher jusqu'au dénouement.

Victime ou coupable ? Auteurs de thrillers écrits à quatre mains, Cameron et Lisa Murdoch jouissent d'une confortable notoriété à Christchurch, où ils mènent une existence paisible et heureuse.

Certes Zach, leur fils de sept ans, peut être difficile à vivre, mais Cameron et Lisa font face, s'arment de patience. Jusqu'au jour où Zach disparaît en pleine nuit. Fugue ? Enlèvement ? Les Murdoch

sont bouleversés, prêts à tout pour retrouver leur fils. Mais lorsque les médias s'emparent de l'affaire, une vidéo fait surface : Cameron, visiblement excédé par une crise de Zach, emportant son fils

sous son bras pour le jeter dans la voiture. Et le doute, lentement, s'insinue dans les esprits : après tout, qui mieux qu'un auteur de romans policiers peut commettre le crime parfait ? Et si ils avaient

tué leur fils car trop difficile ? Comment un parent peut il accomplir une horreur comme celle ci ?

A vous de repondre à ces questions en lisant cette oeuvre qui vous tiendra en haleine au long de votre lecture.

C'est un coup de coeur!!!


Lien : http://leschroniquesdestia.e..
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On pourrait penser que le thème des disparitions d'enfants dans le thriller a été plus que fouillé, qu'il ne reste pas grand-chose afin de ne pas faire du déjà vu pourtant Paul Cleave réussit à lui donner une autre dimension avec « sans un bruit » paru chez Sonatine Éditions.

Au lendemain d'une journée difficile avec Zach, leur garçon de 7 ans, Cameron et Lisa Murdoch, un couple d'auteurs de romans policiers, découvre que leur fils à disparu. Si à première vue, il pense à une fugue, très vite la piste criminelle ne fait plus aucun doute. Et qui mieux que des auteurs de polars pour commettre le crime parfait ? Quoi qu'il en soit, c'est ce que pense rapidement la police, les médias ainsi que les gens. Une vidéo montrant Cameron embarqué son fils brusquement pendant une crise va mettre le feu aux poudres et Cameron va devenir l'homme à abattre.

J'ai eu énormément d'empathie pour ce papa, me disant que s'il n'avait rien à se reprocher, il venait de mettre les deux pieds en enfer. Un homme banal que la souffrance, l'inquiétude et la rage vont mener à accomplir des actes violents qui ne seront pas sans conséquence. C'est le personnage le plus fort de ce livre, travaillé à la perfection, on l'accompagne dans l'horreur qu'est devenue sa vie et il va en voir de toutes les couleurs puisque l'enquête va connaître de nombreux rebondissements.

Alors qu'à la moitié du roman, on pense tenir le dénouement, je me suis d'ailleurs demandé ce qu'aller bien pouvoir raconter l'auteur, l'intrigue repart de plus belle jusqu'à cette fin machiavélique.
Impossible à lâcher de la première à la dernière page, Paul Cleave réussit à nous faire douter de tout et de tout le monde.

En bref, c'est un énorme coup de coeur que je vous recommande chaudement !
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Roman policier très efficace.
Des chapitres courts, une dynamique du récit importante, il se passe toujours quelque chose pas de temps morts et un sujet qui fait froid dans le dos de tous les parents: l'enlèvement d'enfant.
Originale, l'idée de faire des parents des auteurs de romans policiers pris dans une spirale infernale entre vie professionnelle et privée, imaginez le cuisinier accusé d'empoisonner ses clients! Ici, les inventeurs d'histoires policières vivent l'histoire policière, j'ai trouvé cela intéressant et bien exploité.
Et pourtant j'ai trouvé le scénario un poil alambiqué , certaines pistes oubliées en cours de route souligne un petit manque de rigueur et le niveau de langue est un peu léger.
Mais bon ça marche quand même!
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Cameron et Lisa Murdoch sont auteurs de romans policiers. Ce sont aussi les parents du petit Zach,sept ans, un enfant difficile sujet à des crises de colère régulières. Un matin, alors que la veille Zach menaçait de fuguer, Cameron s'aperçoit que l'enfant a disparu. Après avoir pensé à une fugue, la piste s'oriente vers un enlèvement. Mais les badauds qui s'installent devant la maison des Murdoch accusent les parents du meurtre de leur fils, et un journaliste complotiste reprend même des propos des parents romanciers comme preuve possible de leur culpabilité. le comportement sanguin de Cameron le dessert aussi, même si l'enquêtrice Kent ne croit pas qu'il soit coupable…
De nombreux « twists » et des personnages intéressants puisque ce sont ceux qui imaginent des histoires sombres qui sont soupçonnés. Un assez bon roman qu'on lit presque d'une traite.
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Alors là on ne va pas se mentir Paul Cleave a encore une fois placé la barre très très haut avec ce thriller. Et si pensiez avoir tout anticiper, détrompez vous car chaque page lue apporte son lot de tension, d'horreur et de surprise.
Une histoire menée tambours battants avec pour seul répit la dernière page.
Un must-read qui ne vous laissera pas indifférent, que vous soyez parents ou pas.
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Zach est un petit garçon de sept ans caractériel, gâté par des parents un peu débordés. Il faut dire que Lisa et Cameron Murdoch maîtrisent mieux l'écriture de thrillers à quatre mains que l'éducation de leur gamin ; quand la mère joue la planificatrice, le père laisse libre cours à son imagination, une association qui fonctionne plutôt pas mal, pour les livres.
Cameron a au fond du cerveau un « Monsieur-Et-Si » qui ne sait envisager que des catastrophes. C'est bien utile sur le papier, plus rarement lorsque son fils disparaît. Fugue à sept ans, le fils prodigue est précoce…
L'inspectrice Rebecca Kent et son nouveau co-équipier Ben Thompson sont chargés de l'enquête.

Ce n'est pas tant la disparition de l'enfant qui intéresse Paul Cleave que les conséquences directes qu'elle provoque sur le couple que forment ses parents. En suivant l'enquête policière depuis son entame, dans le détail, on assiste au délitement de la relation de Lisa et Cameron. Eux qui passent leurs vies ensemble (ils travaillent conjointement) ne parviennent pas à rester soudés face à l'inquiétante disparition de leur fils. L'auteur traque les mécanismes de la discorde, comment les doutes s'immiscent au coeur des certitudes d'antan, comment il est facile de rejeter les responsabilités sur l'autre, tout en conservant toutefois une forme de légèreté et d'humour dans son récit.

Côté enquête, bien que Rebecca Kent reste totalement impartiale, elle se doit de prendre en compte le fait que les parents sont auteurs de thrillers et qu'ils maîtrisent toutes les « ficelles » qui permettent à un criminel d'échapper à la police.
Cameron, le père, est dans tous ses états. Il se sent soupçonné par la police, accusé de négligence par son épouse, mais surtout il a ce satané « Monsieur-Et-Si » qui sature son esprit en ayant réponse à tout.

Ce que dit Monsieur-Et-Si est très juste.
Très et juste sont mes deuxième et troisième prénoms.

Arrive alors l'acharnement médiatique qui transforme des parents éplorés en criminels potentiels avant de les considérer purement et simplement comme les auteurs d'un infanticide. La spirale infernale…

L'auteur suit une stricte chronologie du récit dont les rebondissements ne sont pas terminés à ce stade. On suit conjointement le père et l'enquêtrice principale qui alternent la narration. Paul Cleave n'ayant pas la réputation d'être un auteur attiré par la sociologie, il y aura bien sûr quelques retournements de situation qu'il serait préjudiciable de dévoiler ici. L'architecture de l'intrigue confine à l'horlogerie ; le moindre détail s'insère sans coup férir. Tout est prévu pour surprendre le lecteur avec des « horreurs »,
Situé à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, comme l'ensemble de la production de Paul Cleave, Sans un Bruit se révèle une agréable lecture apparentée au thriller machiavélique, rythmée par de nombreuses pirouettes parfaitement exécutées, et baignée par les gentils sarcasmes de son narrateur principal. Certains auteurs aiment jouer avec leurs lecteurs, Paul Cleave fait assurément partie de ceux-là.
Lien : https://polartnoir.fr/livre...
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Ce livre m'attendait depuis sa sortie bien sagement dans ma pal.
j'ai vraiment bien fait de le sortir
le rythme donné dans ce livre par l'auteur est comme j'aime. Ces chapitres courts permettent d'aller à 100 à l'heure.
Plus on avance dans cette lecture et plus on a envie de connaitre le dénouement.
les revirements de situations rajoutent un plus au rythme du livre
je me suis attachée aux différents personnages et espérais la 'Happy End'
je n'en dirai pas plus, si vous voulez avoir la réponse, il vous suffira de vous immerger dans ce thriller ou les bons et les mechants ne sont pas toujours ceux que l'ont croit
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