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3,79

sur 1998 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Coben Harlan (1962-) – "Juste un regard" – Belfond, 2005 (ISBN 2-7144-4116-5) – traduit de l'original en anglais "Just one look", cop. 2004.

Dans les librairies, le rayon des polars est généralement encombré par les romans commis par ces auteurs anglo-saxons "prolifiques" (diarrhéiques ?). Rien qu'à la présentation, à la marque de l'éditeur, à la jaquette, à l'épaisseur, au "prodigieux" résumé de la quatrième de couverture, le lecteur sait reconnaître et éviter ces navets, tout en se disant qu'il devrait tout de même en lire au moins un. Et l'occasion finit toujours par se présenter, lorsque le lecteur compulsif se trouve égaré, sans rien à lire, dans un lieu où il n'a rien d'autre à se mettre sous la dent (punition d'un manque d'organisation). Avec résignation, on se dit alors que, bon, c'est le moment de voir un peu de quoi il retourne.

Dans le cas présent, force est de constater qu'il s'agit d'une véritable anthologie des thèmes les plus standards (pour ne pas dire éculés) d'une certaine littérature anglophone visant délibérément la grosse rentabilité commerciale liée à une diffusion maximale. Un suspens calculé, une écriture aussi peu originale que possible, de l'intrigue au kilo... Rien n'y manque pour garantir de bonnes rentrées "phynancières" à la Picsou. Encore l'un de ces romans qui montre à quel point certains auteurs anglo-saxons savent s'assurer d'emblée une rente confortable, à grands coups de lieux communs, en générant des "séries".

Vu le rythme de publication (environ deux romans par an, sans compter les adaptations filmiques et la rentabilisation par les conférences et autres produits dérivés), il paraît légitime de se demander si l'auteur dispose d'une équipe de "nègres littéraires" chargés de donner un peu de chair à des trames standards fournies par l'éditeur, et dans quelle mesure tout ceci est aujourd'hui informatisé, avec des paragraphes pré-écrits, des "chemins de fer" à remplir, et un "auteur" apportant juste la touche finale.
Comme il existe depuis quelques temps des logiciels de dépistage du plagiat (dont se sont équipées la plupart des universités), il serait intéressant de mouliner ce type romans pour extraire des recoupements et regroupements par grandes filières de rentabilité commerciale.

Pour ce qui concerne ce roman précis, on doit probablement se trouver dans le créneau du "roman de plage", avec une "Profonde Intrigue Psychologique" (la pôvre épouse qui s'aperçoit qu'elle ne connaît pas le mari avec lequel elle vit depuis une dizaine d'années, o my god !) basée sur la Remontée du Passé (une photo ancienne surgissant par hasard, o my god!), avec le Grand Vilain Affreux (asiatique, évidemment, le racisme anti-jaune est l'une des caractéristiques états-unisiennes) qui excelle dans les plus atroces atrocités : frissons garantis pour Margot en sa chaumière.

Bref, on se trouve ici en présence d'un archétype de cette littérature anglo-saxonne aussi standardisée que le Mac'Do.
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Vraiment pas terrible....
Trop de pages de description, des longueurs, l'intrigue n'est pas vraiment poussé....
Harlan coben est sur côté pour ma part, puisque seulement 2 ou 3 livres sont vraiment bons.
A trop ecrire, on perd le fil..................
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J ai pas du tout accroché. Je pense qu' il y avait trop de personnages.
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Bon le problème avec Harlan Coben c'est qu'une fois que l'on en a lu un, tous sont sur le même système (une disparition etc...) et tous sont écrit de la même façon. Donc on peut passer le temps en le lisant (un vol retardé, un train qui roule au pas...) mais franchement une fois l'intrigue résolue on se dit, tout cela pour ça et on se jure que l'on ne vous y reprendra plus...Ce livre-ci est donc comme les autres, on prend moins de plaisir qu'en lisant Ne le dis à personne (forcément, il n'y a plus le plaisir de la découverte). Ne reste que le goût d'un plat bien fade qui a perdu toute saveur.
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