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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cognetti part dans le Dolpo sur les pas de Peter Matthiessen (« Le léopard des neiges »). Après son superbe libre de fiction “Les huit montagnes”, il nous raconte ici sa propre épopée dans Les Himalayas, alors que passé 3000mt il souffre d'altitude.
Un livre agréable à lire pour qui aime la montagne, la nature et est attiré par la magie des Himalayas et du bouddhisme. Mais rien de nouveau, sinon ses propres ressentis et ceux des rencontres plus ou moins intéressantes. Bien qu'il soit curieux de recueillir les pensées des autochtones, moines, simples villageois ou même de leur propre guide sur le bonheur, sur les étrangers, les népalais et tibétains sont peu bavards et le problème de la langue ne facilite pas les choses. Il se résigne à piocher chez Matthiessen , nous rapportant la réponse d'un lama à une question redoutable posée par ce dernier. « Le lama, qu'une arthrite déformante avait rendu infirme et condamné à rester là-haut, avait éclaté de rire et, levant les bras au ciel, avait répondu : « Bien sûr que je suis heureux ici ! C'est merveilleux ! D'autant plus que je n'ai pas le choix ! ».
L'écrivain lui-même semble y être heureux dans ces altitudes.
« La montagne me portait à l'essentiel » dit-il. L'essentiel est vague, une sensation sans doute d'une plénitude de l'existence, où tous les bobos qui nous la pourrissent n'ont plus aucune importance. Une plénitude qu'on peine à trouver dans le brouhaha de la vie quotidienne.

Une lecture facile et plaisante, avec en prime des jolis desseins naïfs que l'écrivain a exécutés au cours du voyage, et un remerciement à Tiziano Terzani, son maître, qui m'a fait plaisir.
Un grand merci aux Éditions Stock et NetGalley pour l'envoie de ce livre.
#SansJamaisAtteindreLesSommets#NetGalleyFrance

“Le léopard des neiges était quelque part là-haut pour me rappeler que tout ce qui existe n'est pas forcément visible, qu'on ne peut pas tout comprendre, tout saisir et emporter avec soi.”
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En 2018, Paolo Cognetti part marcher dans le Dolpo, durant un mois, sur les traces de Peter Matthiessen, emportant dans son sac le livre magnifique de Peter, le léopard des neiges, qu'il va lire une deuxième fois durant son voyage. Il commet une petite erreur de dates, croyant effectuer ce voyage 40 années après Peter dont le livre, publié en 1978, relate son expédition réalisée en 1973.

Peu de choses ont changé en 45 ans au Dolpo et les perceptions de Paolo Cognetti rejoignent celles de Peter Matthiessen, au fil des cols, des rencontres, du vécu avec les partenaires de cette marche.

Mais Cognetti va peu dans le détail et laisse trop souvent le lecteur sur sa faim en ne développant pas, comme l'avait fait Peter Matthiessen, les événements survenus pendant ce voyage, les rencontres qu'il reconnaît d'ailleurs n'avoir pas suffisamment approfondies, par exemple en ne découvrant même pas le nom d'une jeune femme avec laquelle il a échangé du bout des lèvres sur sa vie quotidienne au Tibet et au Népal.

Son livre est assez court, l'impression de lire le récit de Cognetti étant encore réduite par les abondantes citations du livre de Matthiessen qui auront, espérons-le, l'avantage de donner l'envie de lire cette fabuleuse quête du léopard, cette introspection, cette méditation magnifique à tous ceux qui ne la connaissent pas.

Comme Peter, Paolo n'a pas vu le léopard et son ressenti, vers la fin du livre, est comparable à celui de Peter, sans développer toutefois cette satisfaction finale de n'avoir pu voir l'invisible tout en sachant qu'il existe. Sylvain Tesson a réussi à l'apercevoir et livre également dans un court récit bien connu de ses fans toutes ses impressions sur cette quête.

Le livre de Paolo Cognetti reste néanmoins intéressant, malgré cette insuffisance me semble-t-il de densité, il permet de partager les splendeurs et les affres du simple voyage en montagne, sans jamais chercher à atteindre les sommets.

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L'auteur n'est pas attiré par les sommets mais par les vallées Népalaises, influencé par son livre fétiche le léopard des neiges de Peter Matthiessen. Il nous conte son expédition de 300 kilomètres avec des cols de 5 000 mètres d'altitude accompagné d'amis, porteurs et mulets et d'une chienne qui a décidé de les accompagner. L'écriture est belle mais j'ai trouvé que le voyage et les rencontres ne seront pas inoubliables. J'en attendais beaucoup, peut-être après Les huit montagnes.
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Longtemps qu'il en rêvait, partir sur les traces du léopard des neiges en Himalaya , le livre de Peter Matthiessen en poche, deux amis à ses côtés. C'est chose faite et Paolo Cognetti nous confie le récit de son voyage, le carnet de route de cette randonnée à nulle autre pareille, de son voyage dans l'Himalaya .
Un récit où, heureux, il met ses pas dans ceux de Peter. Qu'importe la fatigue, le mal d'altitude , seul compte la satisfaction d'être allé au bout de son rêve...
Bien loin de mes habitudes de lecture ce livre m'a ouvert des horizons nouveaux c'est là tout le charme de la lecture et des livres.

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Si l'on est amateur de récits d'escalade dont le but est d'atteindre un sommet, il faut "passer son chemin". Car ici, comme l'indique le titre de ce journal de bord agrémenté de croquis, Paolo Cognetti et ses compagnons de route n'ont cherché dans ce voyage d'un mois dans l'Himalaya ni la fascination des cimes, ni l'exploit sportif. Encore que cette marche régulière dans la vallée du Dolpo au Nord-Ouest du Népal est physiquement difficile et elle se déroule à une altitude où les repères européens n'existent plus: suivre des sentiers de très haute montagne, franchir des cols à plus de 5000 mètres d'altitude, arriver dans des villages perdus, observer des paysages grandioses et non violés, rencontrer des animaux inédits et des villageois dont le mode de vie se situe à "des années-lumière" du nôtre, c'est toucher un monde quasi irréel où tout paraît figé.
Paolo Cognetti écrit :" Dans cette vallée, rien n'avançait ni ne reculait, tout tournait en rond, suivant le motif de l'éternel retour, de l'éternelle réécriture."
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À peine terminé "La panthère des neiges" de Sylvain Tesson, j'ai attaqué "Sans jamais atteindre le sommet" de Paolo Cognetti. Au premier abord, les deux livres se ressemblent : deux récits de voyage, la proximité des géographies explorées, Peter Matthiessen et son "Léopard des neiges" comme référence commune. Cognetti, au passage de la quarantaine comme Tesson dans "Les forêts de Sibérie", décide de fuir le monde occidental, choisit le voyage, la solitude et l'effort pour se découvrir différent. Mais la comparaison s'arrête là, car la posture n'est pas la même. Ici, pas d'aphorismes, pas de leçons de morale, mais de la bienveillance et de la douceur, on appelle les gens par leur prénom, c'est peut-être moins viril, mais c'est plus humain. Ici, le voyage se fait pèlerinage et n'est pas, comme déjà dans les "Huit Montagnes", lié à une quête occidentale d'expérience extrême, mais plutôt à un chemin oriental de connaissance.

« Je me souvins que le pèlerinage tibétain le plus important consiste à faire le tour du mont Kailas, qui est sacré dans cette culture. Kora en tibétain, circumambulation en français : les chrétiens plantent des croix au sommet des montagnes, les bouddhistes tracent des cercles à leur pied. À mes yeux il y avait de la violence dans le premier geste, de la bienveillance dans le second : un désir de conquête contre un autre de compréhension. »

Dans un style simple et direct, presque minimaliste, Cognetti nous raconte sa passion pour la montagne qui reste associée à une écriture toujours évocatrice. Il célèbre l'expérience de la marche. Sans envolées idéalistes, initiatiques ou mystiques, le voyage se présente tel qu'il est : un parcours exigeant de 300 kilomètres qui franchit des cols à plus de 5000 mètres, qui explore les vallées, mais qui n'atteint aucun sommet. le voyage se cristallise dans la célébration de la simplicité de la marche.

« Marcher était notre mission quotidienne, notre mesure du temps et de l'espace. C'était notre façon de penser, d'être ensemble, de traverser le jour, c'était le travail que nos corps faisaient maintenant sans nous. »

La lecture de ce petit livre est agréable, sans prétention de sagesse, pleine d'humanité, de sourires timides, de rencontres fortuites. Livre intimiste et peut-être, pour cette raison, distant et peu impliqué, l'ouvrage ne possède malheureusement pas la magie des "Huit montagnes" et ressemble plus à un travail de transition, comme pour remplir un espace.
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Ce récit d'un trek en Himalaya avec une approche boudhiste de la vie ( faire le tour de la montagne plutôt que d'aller au sommet) est intéressant mais il ne se passe pas grand chose. On suit avec plaisir le narrateur ( l'auteur ) dans cette longue marche mais je me suis un peu ennuyé. J'ai préféré son autre livre : "les huit montagnes", plus percutant, plus incarné.
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Après les montagnes alpines du Val d'Aoste, Paolo Cognetti m'a emmenée dans les montagnes himalayennes du Dolpo, une région reculée au Nord-Ouest du Népal. Il montre encore une fois son profond respect et amour pour la montagne, Sans jamais atteindre le sommet puisque ce qui compte c'est le chemin parcouru et non la destination finale. Son récit de voyage est agréable et intéressant à lire. Malheureusement, il est trop court pour permettre une véritablement immersion et introspection. Un récit qui laisse sur sa faim sans être déplaisant pour autant.
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C'est dans une région isolée du Népal, le long de la frontière tibétaine que Paolo Cognetti a choisi de voyager pour marquer l'étape de ses 40 ans. En fait, une véritable expédition, composée de guides, porteurs, mûles... et quelques amis.
Avec l'altitude , les symptômes physiques se manifestent : respiration, rythme cardiaque, estomac... une véritable bataille avec soi-même. Ce carnet de voyage est écrit dans l'émotion de l'instant. Il nous propose une vision très intimiste de son expédition.
Autant j'avais adoré "les huit montagnes", autant celui-ci m'a déçu. C'est terne , ça manque de force et d'émotion et on s'ennuie parfois .
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Après « Huit montagnes », au coeur du val d'Aoste et de son enfance, Paolo Cognetti nous emmène, à l'aube de ses 40 ans, sur les routes himalayennes dans le Dolpo, région reculée du Népal aux frontières de la Chine toute proche, imprégnée de culture tibétaine.
Il est accompagné de 2 amis, Remigio et Nicola, et d'un livre culte « le léopard des neiges » de Peter Matthiessen.
Sur les traces de Peter, il va refaire le même parcours, enchaîner les cols, traverser des villages perchés à 5000 m d'altitude, aller à la rencontre de leurs habitants et de leurs rites et cultures (le thé préparé au sel et au beurre de yak !).
Entre récit de voyage, introspection, partage et envie de revenir à des choses simples loin de toute civilisation, cette lecture nous donne envie de rejoindre ces montagnes éloignées et de prendre le temps d'observer, d'écouter ...
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