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EAN : 9782081294424
334 pages
Flammarion (02/05/2013)
4/5   228 notes
Résumé :
Il veut vivre pour elle.
Elle veut mourir pour lui.
Gabriel est issu d'un milieu aisé, Clara d'une famille modeste. C'est un homme d'affaires brillant, elle est danseuse. Ils n'étaient pas faits pour se rencontrer et pourtant ils tombent fous amoureux. Contre l'avis des parents de Gabriel et celui de certains amis, ils vivent leur histoire comme si le bonheur pouvait durer toujours. Jusqu'au jour où le destin s'en mêle. Jusqu'au jour où Gabriel doit af... >Voir plus
Que lire après Si un jour la vie t'arrache à moiVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
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sur 228 notes
Un récit original et plein d'humanité.
Gabriel est issu d'un milieu très aisé; Il aime Clara, jeune danseuse issue d'un milieu modeste. Il est homme d'affaires et destiné à reprendre l'entreprise familiale.
Les relations entre la jeune Clara et les parents de Gabriel sont difficiles et font penser aux conflits familiaux que l'on pouvait rencontrer au XIX ème siècle.
Clara et Gabriel sont victimes d'un accident de voiture.
Gabriel est dans un état de mort clinique mais il a une semaine pour sauver la femme qu'il aime et l'empêcher de mettre fin à ses jours!
je n'en dis pas plus.
C'est rondement mené.
La fin est inattendue.
Beaucoup de sentiments et de spiritualité dans ce récit qui va plus loin qu'une simple histoire sentimentale.
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Si un jour la vie t'arrache à moi... Si un jour tu t'en vas loin de moi...
Comment survivre à l'autre si un tel fait se produisait ? Et justement, la vie s'arrête pour Gabriel en quittant une réception donnée par ses parents, afin de rejoindre Clara la femme qu'il aime, partie précipitamment, blessée par les propos tenus par la mère de ce dernier. L'inévitable se produit : l'accident volant la vie du jeune homme. Mais les anges veillent parfois. Maxime se voit attribuer une semaine, une toute petite semaine pour Réparer les vivants. Ensuite, adieu la vie, l'amour, plus rien pour animer ce corps en sursis.

Si j'ai délaissé un temps les romances, j'avoue que ce premier récit de Thierry Cohen m'a réconcilié avec ce genre de littérature qui fait un bien fou de temps en à autre, par ces jours grisonnants. Une histoire émouvante, tellement bien construite et tellement pleine de rebondissements que je n'ai pas résisté à l'appel du kleenex !!! si vous avez aimé le film " Ghost " cette lecture vous séduira, parce que je vous le dit tout de go ! " C'est un beau roman, c'est une belle histoire..."
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Quand j'ai vu ce livre revenir à mon boulot, j'ai été intriguée par la couverture que je trouve superbe, mais aussi par le titre... Puis j'ai lu le résumé, et je l'ai emprunté directement, sans me poser de question. Et me voilà arrivée à la fin de ce roman, en larmes. Il a réussi à me toucher durant toute ma lecture, à tel point que je l'ai dévoré en très peu de temps (si je n'avais pas été fatiguée hier soir, je l'aurais lu d'une traite).

Gabriel est issu d'un milieu aisé et Clara d'une famille modeste. Tout s'oppose à leur rencontre, mais pourtant, lors d'une soirée, ils vont se rencontrer et plus se quitter. Leur amour naissant arrive vite, mais qui a dit que le coup de foudre n'existait pas ? Dès lors, ils vivront leur amour, bien que la famille et les proches de Gabriel ne voient pas du bon oeil leur relation. Eh bien oui, Clara n'est pas riche, donc profite de la richesse de Gabriel, tout cela est logique. Mais ils ont tout faux. Grâce à elle, Gabriel verra la vie d'un nouvel oeil.

Mais le jour où out bascule, tous ces rêves, ces visions du futur éclatent et se brisent en mille morceaux. Gabriel est mort, et Clara prête à le suivre. Il a alors huit jours pour la sauver, et lui faire comprendre que la vie mérite d'être vécue, bien que l'être aimé ait disparu.

Le roman est découpé en deux parties bien distinctes, de telle sorte qu'il nous permet d'apprendre à connaître les deux amoureux, comprendre comment ils se sont rencontrés, et pourquoi cet amour est si fort. J'avoue avoir été agréablement surprise, car je m'attendais à ce que l'on rentre directement dans le vif du sujet et ne pas voir l'avant de la catastrophe. Si ça avait été le cas, il y aurait eu un manque évident de réalisme.

On apprend ainsi à s'attacher à Gabriel et Clara, pour notre plus grand bonheur. Ils sont tous les deux très attendrissants et malgré la classe sociale qui les sépare, ont plein de points communs, que l'auteur n'hésite pas à divulguer. Ils sont vraiment très touchants, et dès les premiers chapitres, j'ai su m'identifier à eux, à tel point que je craignais de voir quand tout s'écroulerait sous leurs pieds. En plus de les découvrir, le compte à rebours est présent et bien angoissant. On sent que plus les pages défilent, plus on se rapproche du drame, et moins on veut le connaître. On échafaude quelques plans, et quand ça arrive, on est choqués et déboussolés.

Je me rappelle encore ma réaction, qui permet de passer à la seconde partie du récit. Ma main devant la bouche, les yeux ronds et les larmes qui montent. Ah et le « oh, non, pas ça ! ». Pourtant on s'y attend, on sait que ça va se produire, mais comme dans tout roman qu'on lit, on espère que l'auteur va changer d'avis au dernier moment et nous annoncer que ce n'était qu'une blague, que les personnages allaient vivre heureux, sans soucis. Oui, mais, dans ces cas-là, cela voudrait dire que tout ceci ne paraît pas réel, que ça enlèverait tout le charme du roman. Alors, on accuse le coup et on continue notre lecture, pour voir comment va se passer la suite.

Et là, on se rend compte que l'auteur avait beaucoup d'idées derrière la tête et réussit à nous surprendre par bien des points. Nous retrouvons les deux personnages complètement désoeuvrés. L'un qui veut rejoindre son amour, l'autre qui tente par tous les moyens de lui faire comprendre qu'elle doit vivre pour eux, et refaire sa vie. Les pensées sont fortes, les sentiments nous bouleversent, et notre coeur se casse au fur et à mesure de la lecture. On sent que la seule issue que l'on souhaite ne viendra pas et qu'il n'y aura jamais de fin heureuse.

Puis la fin arrive et là, on pleure. de nouveau. Mais encore plus que quand l'accident survient. Oui, parce que là dans les dernières pages, ma vue était tellement floue que j'avais du mal à lire correctement, alors je relisais les passages et me faisais encore plus mal. Pas que cette fin est décevante mais... totalement inattendue et très touchante, jusqu'au bout, l'auteur à réussi à me surprendre et rien que pour ça, j'en suis admirative.

Venons-en à la plume de l'auteur. Je pense que l'histoire n'aurait pas été aussi intense, si cette plume n'était pas aussi attendrissante et aussi prenante. Phrases courtes, phrases longues, des mots qui touchent, qui interpellent, l'auteur a su avec perfection retranscrire le malheur que peut vivre un couple qui s'aime d'un amour indéfectible, mais qui pourtant se trouve séparé. de part cette plume, j'ai maintenant très envie de découvrir d'autres romans de cet auteur, et de m'attarder sur ces histoires, qui je l'espère seront aussi touchantes que celle que je viens de lire.

En résumé, un livre qui a su me toucher dès le début, avec des personnages très amoureux, mignons, qui vivent au jour le jour et que l'amour rend plus fort. L'après accident, est une partie très difficile lire, mais a contrario, très prenante et difficile de lâcher, une fois commencée. Aucun temps mort, que des moments attendrissants, tristes, qui nous mettent dans des états impossibles. La plume de l'auteur incite à continuer notre lecture, il sait quand arrêter un chapitre pour nous pousser à voir plus loin, à découvrir la finalité de ce roman.

Justine P.

« — Nous sommes au XXIeme siècle, maman ! Vous me jouez quoi, là ? Vous revisitez la lutte des classe selon votre vision du monde ? Peu importe ce qu'elle a fait et d'où elle vient ! As-tu oublié que papa est issu d'une famille modeste ?
— Ne mélange pas tout ! se défendit vivement Lorraine Sansier. Quand j'ai rencontré ton père, il était un jeune et brillant étudiant.
— Et c'est pour ça que tu es tombée amoureuse de lui ? S'il avait été boulanger ou plombier, tu ne l'aurais pas regardé ? »

« On pense diriger sa vie et, un jour, on découvre qu'on se contente de la suivre. On ne sait pas comment on est passé d'acteur à figurant. On a lâché prise doucement. On a accepté de transgresser une valeur, puis une autre, et on s'est peu à peu éloigné de ce que l'on était. Dès lors, il est plus facile d'avancer que de se retourner pour constater les conséquences de ses trahisons. »
Lien : http://lireunepassion.blogsp..
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Il s'appelle Gabriel et tombe follement amoureux d'une danseuse. C'est une fille avec qui il va se passer quelque chose qu'il ne croyait plus, l'amour. Car pour Gabriel, les relations amoureuses n'ont jamais été simples et n'ont jamais duré bien longtemps. Quelques semaines tout au plus. Mais avec elle, c'est différent. Elle va lui redonner l'envie de vivre et de sourire, le goût de la vie aussi, qu'il avait un peu perdu. Ils échangeront leurs numéros de téléphone puis un café en terrasse.
Mais la mère de Gabriel ne voit pas les choses aussi simplement qu'elles pourraient l'être. Elle refuse simplement que son fils sorte avec une danseuse, comme si être danseur signifiait la niveau zéro de la société.
Un duel va dès lors naitre entre le fils et la mère. Qui l'emportera?
Encore une fois, avec ce roman, Thierry Cohen nous surprend, et nous enchante, comme il le fait chaque fois dans ses livres. Un talent fou aussi de raconter les choses et d'inventer des histoires toutes plus passionnantes.
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J'ai déniché ce roman dans une foire aux livres. Bien qu'il ne soit pas mon genre littéraire, pour 2 euros, je l'ai emporté avec une pile de thrillers psychologiques pour, plus tard, faire une petite pause après quelques romans complexes ou sombres.

La lecture de ce roman a été rapide et n'a pas été désagréable. Il m'a fait penser à certains livres de Marc Levy et Guillaume Musso pour son côté surnaturel. C'est une histoire qui mêle amour, destin, espoir et croyances, et qui saura à coup sûr émouvoir les amateurs de romance.
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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
La vie est un peu à l'image de ce couloir d'hôpital. Derrière chaque porte se niche une existence. Nous avançons à la recherche des êtres qui nous aideront à construire notre vie : notre amour, nos amis. Certains, chanceux ou avertis, connaissent les chambres dans lesquelles les découvrir. D'autres ne savent pas et restent éternellement à errer sans oser toquer ici ou là. Et s'ils ouvrent l'une d'entre elles, ils se montrent incapables de questionner, de s'intéresser vraiment à celles et ceux qui leur font face et repartent dériver vers d'improbables rencontres. Pourquoi ? Parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils cherchent. Parce qu'ils ne savent plus qui ils sont. Selon moi, chaque porte ouverte, chaque rencontre, est suscitée par le destin et doit nous apprendre quelque chose.
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Derriére chaque porte se niche une existence.Nous avançons à la recherche des etres qui nous aideront à construire notre vie:notre amour,nos amis.
Certains,chanceux ou avertis,connaissent les chambres dans lesquelles les découvrir.
D'autres ne savent pas et restent éternellement à errer sans oser toquer ici ou là.Et s'ils ouvrent l'une d'ntre elles,ils se montrent incapables de questionner,de s'intéresser vraiment à celles et ceux qui leur font face et repartent dériver vers d'improbables rencontres.pourquoi?
Parce qu'ils ne savent plus qui ils sont,Selon moi,chaque porte ouverte,chaque rencontre,est suscitée par le destin et doit nous apprendre quelque chose.
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Elle désirait que jamais rie ne cesse, que leur relation évolue, comme celle des couples qui durent parce qu'ils acceptent de laisser la passion lentement s'effacer au profit du partage, puis de la complicité et enfin de l'ineffable et infini besoin de l'autre. Tel fut le chemin qu'ils suivent durant le première année de leur vie à deux.
Or, les amoureux, commettent souvent une erreur, par orgueil plus que bêtise : celle de croire de croire unique et inaltérable la force qui les porte, de penser qu'elle transcende le destin, qu'elle est le destin.
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Parfois, l'âme à le choix de sa nouvelle existence. Elle décide alors de revenir auprès des siens pour réparer le mal commis. Et puis le père devient le fils ou le petit fils par exemple. Dans la mystique juive, on appelle cela le gilgoul.
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il existe en chaque homme le possibilité du meilleur comme du pire[...]
le meilleur s'exprime à travers les valeurs positives et permet d'abattre ses atouts,d'utiliser ses chances de réussir sa vie....Le pire résulte de l'incapacité à les envisager quand le mauvais penchant prend le dessus.entre les deux,réside le libre-arbitre
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Videos de Thierry Cohen (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thierry Cohen
Pour sa septième édition, le Festival du Regard vous plonge au coeur de la Nuit photographique. Véritable défi pour ce medium qui, par définition, se nourrit de lumière. Après les thèmes « Adolescences », « Habiter », « Voyages extra-ordinaires » et « lntime et Autofictions », voici « Bonjour la Nuit ! » qui vous emmène dans les univers nocturnes de vingt photographes. Parmi les plus connus, Anders Petersen. le festival a l'honneur de présenter des tirages inédits du célèbre Café Lehmitz. Fasciné par le quartier rouge de Hambourg, le photographe suédois va s'immerger dans le huis-clos d'un petit bar du port et tirer le portrait de ses habitués. Cette série produite en 1967 va propulser l'artiste sur la scène photographique internationale. C'est avec « House Hunting », que Todd Hido s'est fait connaître en 2001. Lui qui a su saisir l'ambiance inquiétante de la nuit américaine en photographiant de simples pavillons éclairés et silencieux…
Une ambiance mystérieuse se dégage aussi des tableaux de Juliette Agnel. Dans ses grands formats se déploient, majestueuses, les plus belles cités antiques du Soudan sous un ciel constellé d'étoiles. Troublante beauté que celles des pierres laissées-là depuis la fin du règne du pharaon Taharqa (vers 600 ans avant notre ère). C'est également sous des voutes célestes scintillantes que Thierry Cohen a figé pour toujours les mégapoles de Tokyo, Shanghai ou Rio, sauf que les cieux que nous voyons ne sont pas réels, ce sont ceux que nous devrions voir mais devenus invisibles du fait de la pollution lumineuse. Les étoiles, les constellations sont parfaitement à leur place. Thierry Cohen photographie le ciel à l'exact latitude que la ville, dans un lieu dénué de tout éclairage. Les étoiles devaient être bien visibles ce soir de novembre 1965, lorsqu'une panne de courant générale plongea brutalement la ville de New York dans une quasi totale obscurité. le photographe de Magnum, René Burri, équipé de huit rouleaux de pellicule, a témoigné de cette expérience exceptionnelle dans une des plus grandes villes du monde où on avance comme dans un rêve halluciné… L'absence d'électricité, c'est le lot quotidien d'un milliard d'habitants sur terre.
Rubén Salgado Escudero met en scène des habitants des quatre coins du globe, dont la vie a été améliorée grâce à des panneaux solaires portatifs. Quant au Cambodgien, Philong Sovan, il utilise le phare de sa motocyclette pour photographier la vie nocturne et bouillonnante de Phnom Penh. 
Il arrive que la nuit devienne féérie lorsque les aurores boréales sont de la partie. Dans Hyperborea, la Russe Evgenia Arbugaeva nous fait découvrir l'extraordinaire magie des nuits polaires. Festive aussi, dans les photo-graphies de Ronan Guillou qui a relevé le défi de la Carte blanche lancée par la Communauté d'Agglomération de Cergy Pontoise en nous dévoilant les coulisses du spectacle flamboyant, Carmen Street, le chef d'oeuvre du compositeur Georges Bizet d'après la nouvelle de Prosper Mérimée. A l'approche de la fin d'année, la nuit se pare de ses plus beaux habits de lumière, comme le montrent les images de Laure Vasconi réalisées à Los Angeles. Là-bas, la tradition des décorations de Noël est une affaire sérieuse. Tout est dans la démesure, c'est à celui qui fera scintiller le plus d'ampoules ! Toujours sur le continent américain, Céline Croze nous emmène au Vénézuela. La photographe nous fait rencontrer les barons de la nuit de Caracas où elle séjourne pendant le tournage d'un film. Un univers de couleurs sourdes et de violence, qu'elle restitue avec force dans la série « Siempre que », présentée pour la première fois dans un festival. C'est également une première pour Françoise Evenou, et ses « Reinas del Bosque », portraits dignes et altiers des travailleuses du plaisir en périphérie de Paris. Enchaînement parfait avec la nuit sulfureuse vue par l'Américaine Merry Alpern qui, en 1993, va épingler les moeurs interlopes des traders de Wall Street dans un peep-show clandestin de New-York. Autre série culte qui interroge sur notre place de spectateur/voyeur : « The Park », du Japonais Kohei Yoshiyuki, décédé cette année, à qui le festival rend hommage.
La nuit, au sens métaphorique, le Slovène Evgen Bavcar y est plongé depuis l'age de 11 ans. Aveugle, le photograp
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