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Si la plume de Colette m'a toujours émerveillé mais je n'ai vraiment pas accroché avec Claudine à Paris.Bien qu'elle soit une adolescente trop mature précocement, et qu'elle aie le sens de liberté très tôt mais je l'ai trouvé antipathique et très manipulatrice. L'écriture est fluide et agréable à lire mais pas aussi subtile que les autres romans qui vont suivre ,car, Claudine à Paris n'est que le deuxième roman de l'autrice....
N"empêche qu'on soit charmé par la description de Paris de l'époque!
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Je me suis enfin réconciliée avec Colette dont le style et la référence permanente aux animaux domestiques ne me plaisaient pas vraiment. Avec "Claudine à Paris" elle ose parler sans tabou de la sexualité débridée d'une adolescente au tout début du 20ème siècle.
Claudine est contente d'aller à Paris avec son père, la servante Mélie et la chatte Fanchette. Elle a dix-sept ans et la Capitale semble lui offrir de belles perspectives d'autant plus que son père est plus préoccupé par la malacologie que par sa fille et la laisse libre de ses allées et venues.
Pourtant, comme tout changement, le déménagement est difficile et Claudine tombe malade. Sa campagne bourguignonne lui manque ainsi que ses copines. Elle se souvient de leur complicité quand elles comparaient leurs poitrines naissantes.
Heureusement, quand sa tante Coeur lui présente son neveu Marcel qui a le même âge que l'adolescente, le joli garçon embellit tout de sa présence. Elle trouve donc normal qu'il soit amoureux de Charlie. Elle portera son dévolu sur Renaud, son cousin d'une quarantaine d'années et père de Marcel. Il faut dire qu'il l'emmène à l'Opéra et dans les brasseries branchées de l'époque. On devine l'ombre de Willy au-dessus de l'épaule de Colette.
Pour une fois j'ai apprécié son ton détaché et libertin qui nous montre une Claudine naturelle et résolument moderne.


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Une écriture fluide, agréable. La série "Claudine" sont des textes légers, délicieusement désuets. Je crains que Colette pour beaucoup de lecteurs, soit un peu tombée dans l'oubli. C'est dommage, cette écrivain avait marqué son époque et su conquérir un public fidèle. A découvrir par les plus jeunes. A relire pour les anciens.
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J'avais lu la série des Claudine dans mon enfance et j'en avais gardé un souvenir désagréable, tout simplement parce que ça me paraissait transgressif sans trop savoir pourquoi.
Souhaitant en relire un volume avec mes yeux, mes sentiments et mes réflexions d'adulte, j'ai choisi celui-ci.
Alors certes, transgressif, ça l'est ! Tant pour l'époque de publication que pour la petite fille que j'étais. Mais j'ai trouvé le style ennuyeux, le récit insuffisamment construit. Il est comme le personnage, inconséquent et inintéressant.
J'ai cependant apprécié les passages relatifs à Fanchette mais j'ai été déçu de ne pas en lire davantage sur le Paris de l'époque.
Bref, une déception
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Sacrée Claudine! le premier volume ayant bien marché, le mari-négrier que fut Henry Gauthier-Villars, dit Willy, remet au travail son épouse-enfant. On l'imagine bien lui caressant sa nuque bouclée, et lui susurrant "Noubliez pas de glisser quelques expressions bourguignonnes, mon petit, mais surtout insistez sur les amitiés salaces entre écolières, je me charge du décor parisien!", avant de partir pour quelque soirée mondaine ou coquine.
Voilà donc notre provinciale racontant son arrivée à Paris, le sentiment de désastre personnel qui s'ensuivit, la maladie et finalement la guérison, et la découverte des étranges moeurs parisiennes. Car elle a beau avoir lu, et n'avoir pas froid aux yeux, la Claudine, il lui en reste encore à découvrir. Au passage elle laisse entendre, encore plus précisément que dans Claudine en ménage, comment une paysanne un peu perverse peut se faire happer et détruire physiquement, sinon moralement, par un libertin sans tendresse, bien plus que par le mal du pays. On est heureux quand même de suivre cette Claudine qui semble n'avoir pas peur du loup, et qui creuse le sillon du pseudo étonnement naïf des Lettres Persanes: ainsi écrit-elle à propos des sorties dans les rues de Paris: "on a l'intérieur du nez noir quand on rentre". Vrai, j'ai observé le même phénomène presque un siècle après!
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Et nous retrouvons Claudine qui nous conte avec toujours la même hardiesse teintée d'ingénuité sa vie parisienne.
Finis la province et les plaisirs tout simples de la campagne. Voici venu le temps du strass et des paillettes. Entre le thé chez la tante Coeur et les soirées au concert, Claudine découvre le beau monde. Enfin, beau, c'est vite dit. Car la bourgeoisie de l'époque, sous ses dehors de respectabilité, n'est pas si austère qu'il y parait. Vieux messieurs entretenant de petites "nièces", demi-mondaines, rivalités, médisances : un vrai panier de crabes.
Du haut de ses 18 ans, la jeune femme jette sur tout cela un regard amusé et tendre qui rendent ses confessions toujours aussi touchantes. D'autant qu'elle va connaître le grand amour en la personne d'un fringant quadragénaire.
Ce roman est aussi l'occasion de voir vivre une époque depuis longtemps disparue : les immeubles bourgeois avec concierges et cochers, les arrières cuisines et les dépendances, les voitures à cheval dont les roues commencent à être équipées de pneumatiques...
Un volume peut-être moins enlevé que le précédent mais toujours aussi agréable à lire grâce à l'écriture si simple et si charmante de Colette.
Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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J'aime toujours autant l'écriture de Colette : fluide, légère et impertinente.
Par contre, j'ai beaucoup moins aimé l'histoire. Où est passée la fraicheur de Claudine du 1er tome ? Elle est surement restée à Montigny. Dommage... Mais je suis contente d'avoir relu ce grand classique maintenant alors que ma 1ere lecture date de l'adolescence.
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(Relecture)

J'ai retrouvé ici la verve de Claudine à l'école, et les belles description de la nature qui lui manque, car elle est maintenant à Paris où son père a voulu s'installer.

Claudine a d'abord beaucoup de mal à s'habituer à la ville et à cette ville. Elle en tombe même malade pendant 2 mois. Puis quand elle refait surface, on lui présente Marcel un petit cousin de son âge, vraisemblablement attiré par les garçons, qui va lui tenir compagnie et la distraire.

Plus tard, elle fera connaissance avec le père de ce dernier, Renaud, qui les emmènera de temps en temps voir des concerts, et lui faire rencontrer un petit peu de monde.

Il y a bien moins de personnages que dans le premier Claudine, mais on fait connaissance un peu plus avec son loufoque de père, et avec la dame de maison.

On retrouve toujours beaucoup de sensualité, voire d'évocation de sexualité, car son amie Luce qui est elle aussi parisienne, et Claudine, ont bientôt 17 ans !...elles plaisent aux messieurs...!
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Encore plus délicieux mais moins irrévérencieux que le premier, ce "Claudine" m'a, je dois l'avouer, indiscutablement mue. Claudine est la jeune femme chatoyante et pure qu'elle devait devenir pour me plaire absolument.

Son arrivée à Paris la chagrine comme elle m'a chagrinée aussi quand j'y suis arrivée moi-même au même âge, quelque chose comme 100 ans plus tard. Heureusement, elle trouve de quoi se divertir...

Colette m'étonne toujours pas sa modernité et son génie du bon mot, mais là elle m'a scotchée: elle me remuait le ventre et me faisait battre le coeur, j'ai été harponnée comme rarement, j'ai beaucoup ri et dévoré la découverte du grand monde de Claudine !

Merveilleuse gourmandise légère et franche, si outrageusement féminine (iste?) et pétillante, Claudine n'a pas pris une ride. Adorable !
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Je continue ma lente percée dans l'oeuvre de Colette, avec le second volume des Claudine.
Je dois dire qu'après avoir été à demi-traumatisée par le premier, le second m'a bien moins surprise.
Forcément, cette fois je savais à quoi m'attendre sur le côté extrêmement glauque d'une enfant, elle a dix-sept ans, dans de telles situations.
Je ne voudrais pas spoiler l'histoire, mais j'affirmerai juste que, si vous cherchez un cadeau pour une adolescente, évitez les Claudine malgré l'âge de la protagoniste. Il faut un oeil d'adulte pour lire dans les lignes où elle trouve tout très normal, ou juste un peu horrible dans le cas de Luce, la profonde horreur de gamines jetées en pâtures à des hommes âgés, qu'on aurait tous du coller contre un mur pour les fusilier!
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