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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'avais lu la série des Claudine dans mon enfance et j'en avais gardé un souvenir désagréable, tout simplement parce que ça me paraissait transgressif sans trop savoir pourquoi.
Souhaitant en relire un volume avec mes yeux, mes sentiments et mes réflexions d'adulte, j'ai choisi celui-ci.
Alors certes, transgressif, ça l'est ! Tant pour l'époque de publication que pour la petite fille que j'étais. Mais j'ai trouvé le style ennuyeux, le récit insuffisamment construit. Il est comme le personnage, inconséquent et inintéressant.
J'ai cependant apprécié les passages relatifs à Fanchette mais j'ai été déçu de ne pas en lire davantage sur le Paris de l'époque.
Bref, une déception
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Et nous retrouvons Claudine qui nous conte avec toujours la même hardiesse teintée d'ingénuité sa vie parisienne.
Finis la province et les plaisirs tout simples de la campagne. Voici venu le temps du strass et des paillettes. Entre le thé chez la tante Coeur et les soirées au concert, Claudine découvre le beau monde. Enfin, beau, c'est vite dit. Car la bourgeoisie de l'époque, sous ses dehors de respectabilité, n'est pas si austère qu'il y parait. Vieux messieurs entretenant de petites "nièces", demi-mondaines, rivalités, médisances : un vrai panier de crabes.
Du haut de ses 18 ans, la jeune femme jette sur tout cela un regard amusé et tendre qui rendent ses confessions toujours aussi touchantes. D'autant qu'elle va connaître le grand amour en la personne d'un fringant quadragénaire.
Ce roman est aussi l'occasion de voir vivre une époque depuis longtemps disparue : les immeubles bourgeois avec concierges et cochers, les arrières cuisines et les dépendances, les voitures à cheval dont les roues commencent à être équipées de pneumatiques...
Un volume peut-être moins enlevé que le précédent mais toujours aussi agréable à lire grâce à l'écriture si simple et si charmante de Colette.
Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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J'aime toujours autant l'écriture de Colette : fluide, légère et impertinente.
Par contre, j'ai beaucoup moins aimé l'histoire. Où est passée la fraicheur de Claudine du 1er tome ? Elle est surement restée à Montigny. Dommage... Mais je suis contente d'avoir relu ce grand classique maintenant alors que ma 1ere lecture date de l'adolescence.
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La suite de Claudine à l'école qui voit l'héroïne passer la vitesse supérieure en accédant à la capitale. Toujours la même sensualité servie par une écriture alerte, mais on on oublie très facilement le contenu.
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Colette [Willy et Colette] – "Claudine à Paris" – Albin Michel / Livre de poche, 2017 (ISBN 978-2-253-01089-0) – première publication de ce roman sous le seul nom de "Willy" en 1901

Henri Gauthier-Villars dit "Willy" se comporte comme un bon exploiteur de succès commercial (déjà !) : suite au succès de "Claudine à l'école" (cf recension du 25 mai 2018) , il presse Sidonie-Gabrielle Colette d'écrire une suite (c'est déjà le procédé si répandu aujourd'hui de la "série" consistant à exploiter à fond un filon jusqu'à épuisement), et cela engendre ce "Claudine à Paris".

Rien de bien original hélas : dans le "Claudine à l'école", Colette fournissait une liste de romans plus ou moins égrillards ou licencieux qui se diffusaient à l'époque plus ou moins "sous le manteau" comme par exemple "Aphrodite", "La femme et le pantin" de Pierre Louÿs, "Suzanne" de Léon Daudet et "L'année de Clarisse" de Paul Adam (p. 65) ou encore "Carnet de Lyonnette", les "Folichonneries" d'Armand Sylvestre (p. 69), "Mauvais désir" de Lucien Muhlfeld (p. 83) ou encore "En fête" d'Auguste Germain (p. 195) : il s'agissait non seulement de conférer des lectures osées et émoustillantes à une jeune écolière, mais aussi de dispenser quelques coups de chapeaux aux chers amis de Willy (renvois d'ascenseur).

La plupart des scènes de ce "Claudine à Paris" sont inspirées de ce type de littérature de boulevard, de telle sorte qu'on est loin de la qualité du premier roman de la série.
Finalement, seul le personnage de la bonne Mélie – robuste femme de ménage "importée" de la campagne –, rappelle la verve originelle (toute proportion gardée, il y a là une certaine analogie avec la Françoise de la "Recherche du temps perdu" de Proust).

le filon est déjà en train de s'épuiser... mais – on le sait – Colette ne s'arrêtera plus, et son talent d'écriture explosera ce cadre guindé.
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Ce second opus de la série des Claudine a un peu la même tonalité que le premier. Pourtant le monde où évolue la jeune héroïne est très différent: l'action se passe dans la capitale, et non dans un village bourguignon. D'abord un peu paumée à Paris, la jeune fille s'adapte vite au nouveau milieu social qu'elle découvre. La société parisienne de l'époque était vivante et délurée. Son père lui laissant la bride sur le cou, Claudine fréquente beaucoup de monde, notamment sa vieille tante, un jeune homme qui a des tendances homosexuelles, ainsi que le père d'icelui, bel homme porté sur le beau sexe. Et maintenant, devinez ce qu'il advient ? évidemment Claudine, qui n'a jamais froid aux yeux, découvre vraiment l'amour.
Ce roman (sans doute largement autobiographique) est tout à fait charmant. Toutefois, il m'a peut-être moins ravi que "Claudine à l'école " qui, dans son genre, est une parfaite réussite. Dans un cas comme dans l'autre, l'écriture de Colette est délicieuse.
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