Grands classiques de la science-fiction. 1ère série.

Recueil de 7 nouvelles entre 46 et 57.
Excellent: Richard MATHESON, le Dernier jour (The Last Day, 1953) William TENN, La Génération de Noé (Generation of Noah, 1952) . Elles abordent de manière assez sombre le thème de la fin du monde , soit avec l'acceptation , soit avec la resistance survivaliste.
Très bonnes : Clifford Donald SIMAK, Mirage (Seven Came Back / Mirage, 1950) le thème martien avec une vision cruelle de l'humanité colonisatrice.
- Poul ANDERSON, Jupiter et les centaures (Call Me Joe, 1957) Je l'ai beaucoup aimé celle-là . Thème de la colonisation des planètes (Jupiter ce qui est original ) et de l'adaptation physique . Je soupçonne le créateur d'Avatar" de s'en être inspiré.
Bonnes :Eric Frank RUSSELL, Plus X (Plus X 1958) Reprise à la sauce SF du récit d'évasion de prisonnier d'un stalag de l'espace . Avec humour.
Theodore STURGEON, le Bâton de Miouhou (Mewhu's Jet, 1946) Un thème classique le contact Homme/ET . Forte ressemblance avec le film "E.T".
Moyen :Chad OLIVER, Une maison pour vivre (Let Me Live in a House, 1954) Thème de l'adaptation mentale de l'homme à des planètes invivables ( P.K.Dick a traité ce thème aussi)

Une anthologie correcte de textes que l'on ne trouve en fait pas si communément. Je retiendrai les bonnes nouvelles suivantes :

- Mirage par Clifford Simak : où un homme à la recherche d'une cité mystérieuse rencontre une des anciennes races de Mars en voir d'extinction face l'exploitation humaine de la planète.

- Jupiter et les centaures par Poul Anderson : où un psychologue vient sur station spatiale pour élucider le problème avec la liaison télépathique vers Jupiter où un centaure conçu génétiquement pour vivre dans cet environnement y est piloté à distance.

- Une maison pour vivre par Chad Oliver : sur une planète morte, deux cottages typiques de l'Amérique moyenne sont sous une bulle et quatre personnes tentent d'y vivre une vie normale loin de la terre qui peine avec la conquête spatiale.

Une bonne petite anthologie au final.