Avec
La dame en blanc,nous sommes propulsés dans l'Angleterre victorienne, autour de 1850.
Le style d'écriture est d'époque et je me régale de ces tournures de phrases qui glissent avec joie et plaisir devant mes yeux...Du genre : " Tout en me frayant lentement un chemin à travers la bruyère, je jouissais du calme divin du paysage, admirant les jeux de lumière et d'ombre autour de moi".
Le roman s'écrit à plusieurs voix.
C'est une enquête que nous lisons..L'élément de départ est une dame habillée de blanc qui fera peur, un soir, à walter Hartright, professeur de dessin, en arrivant à Londres...
Ce dernier a trouvé un travail auprès de deux jeunes filles dans la campagne anglaise.
Quand, il arrive à Limmeridge, Laura ressemble étrangement à cette dame habillée de blanc...C'est aussi le coup de foudre...Mais...
Marianne Halcombe, l'autre jeune fille, la demi-soeur de Laura Fairlie, est en fusion avec Laura qu'elle protège et aime de tout son coeur.
Leur tuteur, l'oncle de Laura, Mr Fairlie est assez spécial, malade et égocentrique.
Marianne et Walter deviennent vite ami et commence à enquêter sur cette rencontre qui intrigua Walter car cette personne semblait connaitre cette famille Fairlie...Ensuite,ils la verront dans les environs.
Marian, Laura et Walter sont vraiment attachants...tout comme Anne Catherick, le nom de cette dame aimant le blanc!
Le lecteur est embarqué à cheval, en promenade dans la Lande, à Londres, dans d'autres propriétés à la vitesse d'un galop.
La concentration est un peu demandée pour se faire au style et suivre le fil du roman; mais j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces phrases.
Des personnes perfides seront impitoyables.
Jusqu'à la dernière phrase, le suspense maintien le lecteur. Cependant, le dénouement trainera un peu trop en longueur ,à mon goût,mais j'admire la belle performance de W.W. Collins.
Bref, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet auteur, qui fut l'initiateur du roman policier anglais.
Une très belle découverte.