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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pourquoi je m'intéresse à tout ça, ma foi parce que je suis curieux, curieux mais limité dans ma réflexion de par (et je me répète) une éducation intellectuelle chaotique...

Appelez-moi « Cosette »

Sept ans d'apprentissage en ébénisterie et menuiserie c'est très enrichissant professionnellement, intellectuellement et culturellement dans certains domaines... mais très peu métaphysiquement au sens existentiel du terme... (merci bvb)

- Choupette : ça c'est clair… Tu parles d'un menuisier philosophe …
- Moi : la branlette intellectuelle sur les bancs de la fac, ça ne paie pas les croquettes des chats tchitchounette…
- Choupette : Bah c'est pour ça que je t'aime, toi et ma Mauboussin…

Aujourd'hui me voilà donc sur la longue route de la culture et du savoir, prêt à suivre mon petit bonhomme de chemin tranquillou sans pression, pour essayer de combler quelques lacunes indispensables à la compréhension de la nature humaine, de notre société et de notre histoire…

A défaut de comprendre le gratin philosophique des lumières, je préfère rester modeste dans ma démarche en commençant par des auteurs contemporains, sans pour autant être capable des les commenter, ni d'émettre une critique objective. Pour l'instant Je me contente d'apprendre mais j'espère d'ici quelques années pouvoir remédier à tout ça…

Donc j'aime bien André Comte-Sponville, il est clair, agréable à lire, et humble dans ses opinions… Mickbu m'avait conseillé cet auteur pour m'initier à la philosophie contemporaine et Gure a persisté me conseillant à son tour cet auteur, alors pourquoi hésiter…

L'auteur dans cet ouvrage explique suivant des ordres établis par lui même, à la fois distincts mais indissociables, pourquoi le capitalisme n'est ni moral, ni immoral mais amoral… Il évoque le socialisme, le communisme, le libéralisme, Marx, le commerce, l'angélisme, la tyrannie, la barbarie, l'individualisme, l'égoïsme, l'éthique, la religion, l'utopie, la générosité, la solidarité…

Finalement et vulgairement parlant ce n'est point le capitalisme qui immoral mais les individus de nature égoïstes et individuels qui le sont, ce système à défaut d'un autre plus performant reste aujourd'hui incontournable avec ses défauts, ses qualités et bien sur ses dérives…

Dire que c'est mieux ailleurs c'est faire preuve d'angélisme finalement…

Je ne rentrerai pas dans les détails, car j'en suis sincèrement incapable, mais j'ai pigé, hormis la postface complètement hors de ma portée

A plus les copains
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Petit livre intéressant et facile à lire.

Après avoir d'abord justifié sa question-titre, André Comte-Sponville explicite les 4 (5) ordres qui permettent de définir les limites, dans une démarche très pascalienne. Phrase un peu obscure, mais vous allez comprendre. Très clair, vous-dis-je. Je cite ou résume tout du long.



1 : l'ordre techno-scientifique dit ce qui est vrai ou faux, ce qui est possible ou impossible.

2 : l'ordre juridico-politique dit ce qui est légal ou illégal

3 : l'ordre de la morale dit ce qui est bien ou mal (ce qu'on fait par devoir)

4 : l'ordre de l'éthique, par pure distinction sémantique (ce qu'on fait par amour).

5 : l'ordre divin, pour ceux qui se sentent concernés



Chaque chose appartient à un ordre et a les limites qui vont avec.

Exemples :

- La biologie dit si on peut techniquement cloner des êtres humains ou pas, elle ne saurait dire si c'est bien ou mal. Elle est limitée de l'extérieur par l'ordre n°3.

- La loi ne saurait décréter que le Soleil tourne autour de la Terre, elle est limitée de l'extérieur par l'ordre n°1.

- Elle est également limitée par l'ordre n°3 : "on ne vote pas sur le bien et le mal", seulement sur le légal ou l'illégal, par exemple l'avortement est légal, chaque femme a donc le droit de faire le choix moral qu'elle souhaite. Autre exemple : une loi raciste (Vichy, Afrique du Sud, …) ne rend pas la chose morale pour autant.



Lorsque, partie suivante, on enfreint ces limites, on est ridicule au sens de Pascal. Chez Pascal les trois ordres sont : la Chair, l'Esprit (la raison), le Coeur (la charité).

« On ne prouve pas qu'on doit être aimé en exposant d'ordre les causes de l'amour ; cela serait ridicule ». C'est ce que dit aussi le célèbre : « le coeur a ses raisons que la raison ignore ».

le ridicule est donc la confusion des ordres. Si cela a un lien avec le pouvoir, on appelle ça la tyrannie : « désir de domination, universel et hors de son ordre ».

Le tyran est celui, comme dit Pascal, qui « veut avoir par une voie ce que l'on ne peut avoir que par une autre ».

Est ridicule et/ou tyrannique celui qui veut être aimé parce qu'il est fort, ou obéi parce qu'il est savant, ou craint parce qu'il est beau ...



le roi/patron qui veut être aimé (paternalisme) ou cru (je suis le chef donc j'ai raison) est tyrannique (et ridicule, en passant).

Ce qui n'empêche pas évidemment d'aimer son patron ou de le croire, si est respectivement aimable ou savant. Mais ça n'est pas la force qui est aimable ni crédible.



On dira donc la même chose avec les ordres présents (n°1 à 4/5).

La question : « le Capitalisme est-il moral ? » mélange les ordres. Elle est ridicule. le Capitalisme est un système économique, il appartient à l'ordre n°1 (l'économie est une science), il n'est donc ni moral ni immoral, mais amoral. Ce n'est pas la morale qui détermine les prix, c'est l'offre et la demande. Ce n'est pas la vertu qui crée de la valeur, c'est le travail. Ce n'est pas le devoir qui régit l'économie, c'est le marché.

Si l'on veut qu'il y ait de la morale dans le capitalisme, il faut lui imposer de l'extérieur.



Marx a voulu faire cela. Mais c'était utopique car il comptait sur la moralité des individus, qui auraient préféré l'intérêt général à leur intérêt particulier. Comme ce n'était pas le cas, il a fallu leur imposer par la loi puis par la force, d'où la dérive totalitaire que l'on sait.



le génie du capitalisme est d'être conforme à la nature humaine au lieu d'essayer de la changer : « soyez égoïstes, occupez-vous de votre intérêt, et tout ira à peu près correctement dans le plus efficace des mondes économiques réels : le marché ».



Angélisme et barbarie :

La barbarie est la tyrannie d'un ordre inférieur sur un ordre supérieur.

L'angélisme est la tyrannie d'un ordre supérieur sur un ordre inférieur.



Exemples :

Barbarie techno-scientifique : technocratie (tyrannie des experts) ou libéralisme (tyrannie du marché). De Gaulle dénonçait cela en disant : « la politique de la France ne se fait pas à la Corbeille (à la Bourse) ».

Barbarie politique : la morale soumise à la politique : barbarie totalitaire (la fin justifie les moyens, un assassinat peut devenir moral puisqu'il est justifié politiquement. Lénine, Trotski), et barbarie démocratique (règne du "salaud légaliste" si la loi remplace la morale).

Barbarie moralisatrice, ou ordre moral : tyrannie des puritains (soumission de l'amour à la morale)



Angélisme politique : croire qu'on peut vaincre le chômage (qui dépend de données économiques, ordre n°1) en votant une loi (ordre n°2).

Angélisme moral : les Restos du Coeur, les ONG, SOS Racisme, … font du travail formidable, mais elles ne peuvent tenir lieu respectivement de politique de lutte contre la misère, étrangère, ni d'intégration des immigrés. C'est transformer les problèmes politiques en problèmes moraux.

Angélisme médiatique : tyrannie de l'image, on vote pour le gars qui a l'air sympa sans comprendre son programme.

Angélisme éthique : les baba-cool des 70s : « pas besoin de politique, pas besoin de morale, pas besoin de technique, l'amour suffit … »

Angélisme religieux = intégrisme. Prétendre que la religion (ordre n°5) peut dire le bien et le mal (3/4), le légal et l'illégal (2) ou le vrai et le faux (1). On pense bien sûr aux régimes islamistes (si Dieu est souverain, comment le peuple pourrait-il l'être ?), mais n'oublions pas les chrétiens, notamment aux USA, qui veulent par exemple interdire l'enseignement de l'Evolution (ordre n°1) au nom de la Bible (n°5).



L'angélisme n'est pas moins dangereux que la barbarie, il l'est souvent même plus. C'est au nom du Bien qu'on s'autorise le pire.



Responsabilité :

Nous sommes tous toujours dans tous ces ordres à la fois, et rien ne les oblige à nous pousser dans la même direction. On aura donc des dilemmes.

Dans un espace théorique homogène (la physique, par exemple), un problème donné a une solution que toute personne compétente trouvera même si plusieurs méthodes peuvent y parvenir. Lorsque plusieurs ordres sont en jeu, la compétence ne suffit plus, il faut de la responsabilité.

C'est donc le contraire de la tyrannie : c'est assumer tout le pouvoir qui est le sien, dans chacun des quatre (cinq) ordres, sans les confondre, sans les réduire tous à un seul, et choisir au cas par cas, lorsqu'ils entrent en contradiction, auquel de ces ordres vous décidez de vous soumettre en priorité.



La responsabilité est toujours personnelle, on ne peut la déléguer, on ne peut la diluer dans l'équipe qui a pris une décision.

Une entreprise, ça n'a pas d'éthique ni de morale, ça a des clients, des actionnaires, des objectifs, un bilan. Mais c'est justement parce qu'il n'y a pas de morale de l'entreprise qu'il doit y avoir de la morale dans l'entreprise. Les seuls éléments qui peuvent l'apporter sont les hommes et les femmes qui y travaillent ou la dirigent.



On ne peut pas établir de règle générale, comme par exemple : en cas de conflit, je privilégie toujours l'ordre le plus élevé, l'amour, ni au contraire la compétence, l'efficacité (ordre n°1).

On peut hiérarchiser ces ordres (d'où l'ordre de leur définition) de deux manières, de 1 à 5 (hiérarchie ascendante des primautés) ou de 5 à 1 (enchaînement descendant des primats).

En résumé, pour l'individu, on privilégie l'ordre le plus élevé, mais pour le groupe, l'ordre inférieur est plus contraignant.

L'intérêt général et l'intérêt particulier se contredisent généralement.



Dans ce sens, la vie est tragique (non pas malheureuse, mais elle nous soumet à des dilemmes en permanence). « La Pesanteur et la Grâce », pour reprendre le titre de Simone Weil. Plus le groupe est grand, plus il est soumis à la pesanteur.
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Excellent livre, très didactique. Il est issu d'une série de conferences qu'avait donné André Compte-Sponville. Son contenu est bien plus large que ce que le titre laisse présager: il tente de clarifier nos rapports ambigus et confus à l'économie et au politique.

Et fait inhabituel, il inclut même en annexe le point de vue de contradicteurs ! A lire absolument.
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Le capitalisme est-il moral, André Comte-Sponville
C'est à une analyse lucide, sans complaisance ni langue de bois que se livre Sponville dans cet excellent opuscule qui décortique avec finesse les rouages de notre économie. En notre époque moderne difficile de mondialisation et globalisation, il est bon d'y voir clair pour faire face aux défis qui s'imposent à notre civilisation. L'auteur regroupe là tous les thèmes qu'il a abordés au cours de différentes conférences à travers la France.
La question posée par le titre peut paraître saugrenue, comme si la morale pouvait interférer avec la politique ou l'économie. En philosophe, l'auteur va exposer son point de vue sur ce qu'est la morale et ses limites dans le contexte étudié.
Il faut bien voir que dans un certain nombre de domaines, la morale n'a pas à mettre son nez. Comment l'économie serait-elle morale, puisqu'elle est sans volonté ni conscience ? Un comportement rationnel et non- raisonnable- nécessaire en économie, n'est pas obligatoirement vertueux ! Sans être immoral, le capitalisme ne peut pas se targuer d'être moral ; il est amoral. Mais cette amoralité est-elle véritablement condamnable comme le voulait Marx ? Sponville, dans ce chapitre explique qu'il était inévitable que le communisme devînt totalitaire et échouât.
« Les hommes sont généralement égoïstes et mettent toujours leur intérêt particulier plus haut que l'intérêt général. Il était à peu près inévitable que le communisme devînt totalitaire puisqu'il fallut bien imposer par la contrainte ce que la morale s'avéra incapable d'obtenir. » Et de poursuivre : « le coup de génie du capitalisme, sa logique propre, son essence actuelle et active, sa puissance intrinsèque, c'est de ne rien demander d'autre aux individus que d'être exactement ce qu'ils sont : « Soyez égoïstes, occupez-vous de votre intérêt et tout ira pour le mieux… » le présent nous montre les limites de cette attitude.
J'ai bien aimé ce livre de 250 pages, très facile à lire, qui fourmille de réflexions pertinentes et conduit à se poser de nombreuses questions, ce qui est somme toute le but d'un opus de philosophie. Pourtant je n'y ai appris que peu de choses ; disons qu'il a mis de l'ordre dans mes idées et structuré ma pensée, donné des arguments pour étayer une conversation ; la technique de distinction des ordres pour décortiquer le sujet est intéressant et permet une approche plus claire des vrais problèmes ; grâce à cette grille, les mots prennent leur sens, comme le mot tyrannie par exemple.
. Sponville est parfois dur dans ses propos, cynique même, mais c'est pour faire éclater une vérité, une réalité, une évidence même si on y réfléchit bien ; je pense à l'angélisme par exemple. Il ne faut pas perdre de vue que Sponville est athée et surtout matérialiste ; point d'idéalisme dans sa démarche et sa vision du monde. Et lui d'insister, sur le fait que l'économie est extérieure à toute préoccupation morale ; on le savait, mais lui martèle...D'où son appel à la responsabilité individuelle pour apporter de la morale et non pas compter sur le marché ou sur la politique. La responsabilité de l'individu est engagée au cas par cas, et cela nous sauve un peu ; car comme disait St Exupéry : "Etre homme, c'est être responsable...."
Donc, cet ouvrage est très intéressant par la technique d'analyse qui pose des jalons, des structures qui permettent d'aborder la question ; les ordres je veux dire. La question en fait est une fausse question puisque le capitalisme n'est ni moral ni immoral mais seulement tout à fait amoral, cqfd.
Finalement, la réponse à la question reste anecdotique, mais les références à Pascal, Marx et Spinoza qu'il est bon d'avoir lu dans le texte (!), sont très intéressantes et aussi culturelles, pourquoi pas.
Le récit reste fluide et aisé à comprendre à tout moment et les thèmes abordés permettent d'avoir un oeil critique sur ce que l'on veut nous faire croire dans les médias. On comprend mieux le monde moderne, le monde actuel avec son libéralisme ; je vois ce texte comme un moyen de mieux comprendre notre société et de mieux la juger en bien ou en mal, plutôt qu'une réponse importante à la question initiale. C'est parfois un peu un vade mecum, un manuel de bonne conduite.
Citations remarquables :
« Nous avons besoin d'une morale qui ne se réduise pas à une politique, mais nous avons besoin aussi d'une politique qui ne se réduise pas à une morale.
« La morale n'est jamais pour le voisin.
« Mettre le chômage hors la loi, cela ne suffira pas à créer un seul emploi.
« Une entreprise, ça n'a pas de morale : ça n'a qu'une comptabilité et des clients.
« Une entreprise, ça n'a pas de devoirs : ça n'a que des intérêts et des contraintes.
« Une entreprise, ça n'a pas de sentiments, pas d'éthique, pas d'amour : ça n'a que des objectifs et un bilan.
« Dans une démocratie, les citoyens ont les hommes politiques qu'ils méritent.
« La gauche est à l'aise dans l'opposition, car il y a toujours des inégalités à combattre ; elle est mal à l'aise au pouvoir où il faut bien essayer d'être efficace.
« Celui qui n'est pas communiste à 20 ans manque de coeur ; celui qui l'est encore à 40 manque de tête.
Et pour finir :

« Il n'est pas nécessaire que le prince soit vertueux, il suffit qu'il passe pour l'être. » (Machiavel)
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Même si le livre date de 2004 (15 ans déjà), cette réflexion est toujours présente dans l'actualité. le mouvement des gilets jaunes fin 2018 nous a rappelé que la lutte des classes n'est pas un combat du siècle passé, mais qu'il est toujours présent et que le capitalisme nécessite des remises en cause régulières pour maintenir un équilibre entre libéralisme et solidarité. le capitalisme était clairement la cible de ce mouvement des gilets jaunes et nous pouvons légitimement nous poser cette question, à nouveau, de la moralité de notre société capitaliste.

Moi-même qui suit, à travers ma profession, dans ce qu'on pourrait appeler le « business » je me pose régulièrement ces questions : est-ce que la manière dont fonctionne la société est éthique ? Est-ce moral de vendre (des produits, des services, etc) en faisant des marges plus ou moins grandes ? Même si le client est satisfait, n'aurait-on pas pu produire ce service pour moins cher ? Quelle est la morale de tout ça, dans tout ça ?

J'ai bien aimé l'approche de l'auteur. Il nous expose sa vision de la société reposant sur 4 ordres, dont la morale est le 4ème (ordre techno-scientifique / ordre juridico-politique / ordre moral / ordre éthique). Il met en évidence les différences entre l'éthique et la morale, qu'on confond parfois, et ça aide à mieux percevoir les signaux faibles remettant en cause, parfois, ces 4 ordres.
On mélange effectivement souvent, dans nos choix et nos actions, les ordres dans lesquels nous agissons ; ce qui serait « ridicule » (pour reprendre Alain et Comte-Sponville). En l'occurrence, on ne peut pas mélanger le capitalisme et la morale qui sont dans 2 ordres bien distincts, le capitalisme et tout ce qui a trait à l'économie serait donc amoral (ne pouvant être ni moral ni immoral).

J'adhère ! C'est clair, c'est argumenté et illustré. Je partage cette vision et je me rends compte que j'essayais déjà de l'appliquer au quotidien, sans l'avoir théorisé jusque-là… Qu'on partage cette vision, ou pas, ce type de livre permet d'ouvrir nos horizons, nous aide à penser notre société et à se projeter soi-même dans le monde. Merci !
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