AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,77

sur 861 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je ne crois pas trop m'avancer quand je dis que tout lecteur de romans policiers a forcément quelque part dans un rayon de sa bibliothèque un Connelly qui traîne. Je suis une fervente lectrice de polars et j'avais jusqu'à il y a encore très peu de temps un Connelly dans mes piles de livres … depuis plusieurs jours j'en ai deux.

Il y a quelques années j'avais dévoré le Poète, j'ai le souvenir d'un livre haletant, mettant en scène un journaliste plutôt sympatoche et un tueur qui, pour le coup, ne l'était pas du tout. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour faire un bon thriller, et effectivement c'est un assez bon thriller.

Lorsque j'ai lu la quatrième de couverture de L'Épouvantail - je lis toujours la quatrième de couverture, j'entends déjà les pseudos puristes crier "oh non, quel sacrilège !!!" … il m'arrive même de la lire plusieurs fois "oh non, quel sacrilège !!!".
Bref, lorsque j'ai lu la quatrième de couverture de L'Épouvantail, je me suis dit que la recette était la même et que j'allais probablement passer un bon moment, qui plus est avec Jack McEvoy, le journaliste/enquêteur déjà présent dans le Poète.

Jack McEvoy a désormais la quarantaine sexy, auteur d'un livre à succès, journaliste respecté par ses confrères, il est le reporter le mieux payé du L.A Times, et malheureusement la presse écrite va mal, alors quand il s'agit de faire des économies, les rédacs chefs décident de le remplacer par une jeune journaliste qui en veut et qui coûte bien moins cher.
La crise a toujours bon dos !

Jack McEvoy a le nez dans ses cartons lorsqu'il découvre un nouvel élément sur un fait divers qu'il a relaté la semaine précédente. Serait-ce LE sujet qui lui fera quitter le journal par la grande porte. C'est en tout cas ce qu'il croit.
S'engage alors une course poursuite plus ou moins virtuelle entre un journaliste de presse écrite qui traque l'injustice et un tueur que l'on pourrait qualifier de… méchant geek !

Allons bon, Monsieur Connelly, tenteriez-vous de surfer sur les angoisses les plus symptomatiques de n'importe quel internaute ? Mettez de fabuleuses compétences technologiques entre les mains d'un mauvais garnement et on pourrait bien perdre la face. Attention, sur Internet tout se trouve et rien ne s'efface.

Pas d'inquiétude, je ne vous dévoilerai rien de capital et de toute façon Michael Connelly le fait très bien tout seul dès les premières pages, il nous dit tout et tout de suite. On sait qui a fait quoi et comment. On sait même plus ou moins pourquoi.

L'intrigue sert de prétexte pour explorer de façon totalement réactionnaire la face maléfique des nouvelles technologies.
A ce propos, si vous butez sur les mots "serveurs, portails, adresse IP, système et protocole de réponse", si vous pensez qu'Internet c'est Google et que la toile regorge de pédophiles à tendance nazis, si vous ne savez pas ce qu'est la toile … lisez le Poète, et si vous l'avez déjà lu, lisez un Harlan Coben, je crois que c'est à peu près la même chose !
Commenter  J’apprécie          110
Dans ce roman où un journaliste en préavis de licenciement traque le serial-killer qu'il est le seul à soupçonner d'exister, on retrouve tous les poncifs du genre, avec en plus le saupoudrage de romance inévitable (impliquant l'éternelle copine du FBI de tous les personnages de Connelly, Rachel Walling). Il n'est aucun rebondissement qui ne se devine, et on baille tout au long du roman - et la maladroite narration à la 1e personne, inhabituel chez cet auteur, n'arrange rien. Mais à ce récit sans originalité s'ajoute un plaidoyer pour la presse écrite moribonde, seule capable de traquer l'injustice, compréhensible de la part d'un ancien chroniqueur judiciaire mais quelque peu réactionnaire. Sans oublier le fait que tout le roman repose sur le ressort selon lequel Internet est un repère de pédo-nazis à l'affût de tous les bouts de vie privée que l'on a la bêtise de semer derrière nous. le rôle du roman noir est de présenter au lecteur un miroir à peine déformant des travers de notre société, pas de tenter de nous faire peur avec du croquemitaine de JT de 20h. Ici, Connelly fait du Harlan Coben, et ça ne lui réussit pas.
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (2949) Voir plus



Quiz Voir plus

Michael CONNELLY : les titres avec Harry Bosch

Quand Harry se souvient des tunnels du Vietnam...

LE DEGOUT DE L'OEUF EN GELEE
LES EGOUTS DE SAÏGON
LES EGOUTS DE LOS ANGELES
LOS ANGELES ECHO

11 questions
318 lecteurs ont répondu
Thème : Michael ConnellyCréer un quiz sur ce livre

{* *}