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3,77

sur 861 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Livre audio – Lu par André Nerman : 12h40

J'ai déjà lu et relu ce roman où le personnage principal n'est pas Bosch mais Jack McEvoy, futur ex-journaliste au Los Angeles Time. Il va se battre, épaulé par une agent du FBI, pour faire libérer un ado accusé du meurtre d'une jeune femme, alors que tout laisse à penser que ce n'est pas le premier crime de ce genre.

Pour la lecture j'avais mis 5* même si je ne l'avais pas autant aimé que le Poète, premier volume avec McEvoy. J'ai pensé que ça serait une bonne idée de m'y replonger en livre audio que je ne pourrais que mieux en profiter.

Ça n'a, malheureusement, pas du tout été le cas, je n'arrivais pas à m'accrocher à l'histoire. A l'écoute d'un extrait j'avais trouvé la voix du narrateur agréable et même si elle est restée agréable, des accents et intonations pris selon les moments et les intervenants n'étaient eux pas plaisants !

Je pense, je réalise plutôt, que j'aime écouter un livre audio à partir du moment où il y a du fantastique, de la SF, donc de l'imaginaire et en aucun cas un roman contemporain, thriller, policier ou littérature blanche !

C'est une énième tentative et ça ne fonctionne pas, il manque la magie de l'accroche !

#LEpouvantail #NetGalleyFrance

Challenge Pavés 2022
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Jack McEvoy, journaliste au L.A. Times, est victime d'une restructuration du personnel après rachat du journal. Il apprend donc qu'il doit prester un préavis de 15 jours, destiné à former sa remplaçante, Angela Cook, avant de partir à la recherche d'un nouvel emploi.
Quelques minutes après avoir appris cette mauvaise nouvelle, McEvoy est contacté par une femme qui dit être la mère d'un suspect appréhendé par la police de Santa Monica pour un meurtre qu'il n'aurait pas commis. Elle en veut à McEvoy qui, selon elle, a menti dans l'article qu'il a écrit sur le sujet et dans lequel il précise que le jeune homme est passé aux aveux.
Intrigué et souhaitant finir sa carrière en beauté, McEvoy décide de se lancer dans sa propre enquête sur les faits.

En matière de polars et de thrillers, tout est une question de dosage.
Pas assez de rebondissements ? le récit est lent et les lecteurs s'ennuient.
Trop de rebondissements ? le récit part dans tous les sens et les lecteurs en ressortent fatigués.
C'est le deuxième scénario qui prévaut dans L'Épouvantail : Connelly n'épargne rien à ses personnages (McEvoy en tête) et la crédibilité des événements en prend un fameux coup. Tout est "trop" dans ce roman. McEvoy est pris trop souvent comme cible, l'Épouvantail est trop astucieux, le FBI et la police sont trop à la traîne dans leurs enquêtes respectives et le personnage de Rachel Walling est trop peu développé pour devenir intéressant.
Ce second opus de la série Jack McEvoy reste toutefois intéressant grâce à ses nombreuses réflexions sur les dérives de la technologie informatique et sur l'avenir de la presse écrite. J'ai aussi apprécié les clins d'oeil faits aux autres personnages de Michael Connelly, comme Mickey Haller.
Le dénouement était également intéressant, car il laisse à penser que Michael Connelly pourrait réutiliser l'un des personnages dans un roman encore à venir.



Challenge Pavés 2021 : 5/5
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Alors qu'il vient de perdre son job au L.A. Times, Jack décide de partir sur un coup de maître en publiant un article digne du prix Pulitzer. Il se penche sur une affaire de possible erreur judiciaire: un jeune dealer aurait avoué le meurtre sophistiqué d'une jeune femme. En menant l'enquête, Jack va attirer l'attention d'un tueur en série particulièrement retors, l'Epouvantail.

Dans cette série, la narration est un peu différente de celle des Harry Bosch. Si ici aussi on suit le héros et son enquête de près, les chapitres consacrés à McEvoy alternent avec ceux qui suivent le tueur. Dès le départ, on sait qui est l'Epouvantail, même si ses motivations et sa psychologie ne nous sont dévoilés qu'au fil de l'intrigue. le suspense tient donc plus à la façon dont les deux protagonistes jouent au chat et à la souris, ces rôles se trouvant tenus par le journaliste et par le tueur chacun à leur tour.

Si Michael Connelly applique ici aussi une recette qui fonctionne et nous fait tourner les pages très vite, je dois dire que je n'apprécie pas autant les enquêtes de McEvoy que celle de Bosch. La raison étant que je n'aime pas tellement McEvoy et sa mentalité de chasseur de scoop, alors que j'ai beaucoup d'affection pour Bosch et sa soif de justice. Les deux séries se rejoignent sur le point qui me dérange, ceci dit: la facilité avec laquelle les deux héros mettent des femmes dans leur lit à chaque tome. Même si l'auteur s'attache à dénoncer certaines discriminations envers les femmes et les minorités, le sexisme n'est malheureusement pas totalement absent de ses intrigues.

Malgré tout, l'enquête est bien menée, il y a du suspense et de l'action. Certains points concernant le tueur m'ont semblé un peu tirés par les cheveux, mais j'ai l'impression que c'est toujours un peu le cas quand il est question de tueurs en série et ça ne nuit pas à une intrigue qui, malgré quelques longueurs, reste palpitante jusqu'à la fin.

Bonus pour les fans de Connelly: des allusions sont faites aux autres séries de l'auteur et certains personnages font plus ou moins le pont entre elles.

Une bonne lecture, mais les Harry Bosch sont meilleurs à mon avis. Je pense me concentrer sur cette série à l'avenir au lieu de me disperser avec les autres héros de l'auteur.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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C'était ma première lecture de cet auteur, qui est pourtant assez connu je crois dans le domaine du thriller ou du policier.

Au niveau de l'intrigue, il y a des points positifs et négatifs. Ce qui peut paraître négatif c'est que tout est dit dès le titre et le deuxième ou troisième chapitre sur l'identité du criminel. Là où l'auteur est assez fort, c'est que malgré tout j'ai quand même eu envie d'écouter le roman en entier. L'intrigue propose quelques rebondissements intéressants mais l'ensemble est assez prévisible.

Ce qui m'a le plus plu finalement dans ce roman c'est l'analyse du monde médiatique, de la circulation de l'information et du travail du journaliste qui doit s'adapter à internet, les blogs, les réseaux sociaux et aussi le fait que Jack souhaite écrire un livre à partir de son travail et enfin un regard critique par rapport au FBI, un discours que j'ai trouvé original car pour une fois cette institution semble moins sacralisée que dans d'autres romans.

Une fois encore le monde de l'informatique m'a donné des frissons dans le dos : usurpation d'identité, piratage, hébergement des données font naître une sorte de méfiance par rapport à la toile. D'ailleurs qui sait qui se cache derrière tout ça ;-)

J'aime beaucoup le lecteur, Marc-Henri Boisse, qui sait donner du relief à cette lecture en créant un certain suspens avec sa voix et qui nous fait partager les émotions, des bons ou des mauvais personnages.
Lien : http://vivelesbetises2.canal..
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Certains thrillers laissent plus ou moins de traces dans l'esprit des lecteurs. Personnellement, j'en lis un certain nombre et désire être à la fois captivée et surprise.
Je viens d'audio-lire L'Épouvantail de Michael Connelly.

Un journaliste dont la carrière est sur le déclin… Jack McEvoy va être licencié du Los Angeles Times. Amer, il décide de partir en fanfare et commence un article qui, il en est sûr, devrait lui valoir le prix Pulitzer. Il s'intéresse, en effet, au cas d'Alonzo Winslow, un dealer de seize ans, accusé de viol et de meurtre. Même si l'affaire paraît déjà élucidée, le suspect ayant avoué, Jack comprend vite que ses aveux pourraient bien lui avoir été extorqués par une police pressée d'en finir et surtout désireuse d'améliorer ses statistiques.
Un tueur en série machiavélique, pervers, psychopathe, hacker capable d'infiltrer tous les réseaux connectés… Rapidement, nous allons nous rendre compte qu'il a toujours plusieurs longueurs d'avance.
Des victimes féminines torturées, violentées, assassinées dans des conditions particulièrement insoutenables…
Les retrouvailles entre le journaliste cabossé et une agente du FBI, accessoirement le grand amour de sa vie…

Un écheveau captivant qui n'apporte pourtant rien de nouveau dans le genre : l'ensemble fonctionne bien malgré quelques péripéties sans surprises.
L'alternance des points de vue narratifs rend le récit vivant en cassant un peu le rythme…

J'avais choisi la version audio de ce roman, lue par André Nerman, dont la voix et les intonations conviennent bien à l'ambiance du livre.

Je me rends compte, en vérifiant mes tablettes, que j'ai lu, il y a plus de dix ans, à une époque où je n'écrivais pas encore de critiques mais tenais de simples listes de lecture, un autre roman de Michael Connelly, Echo Park… Je n'en ai pas gardé le moindre souvenir.
L'Épouvantail suivra le même chemin, divertissant dans l'instant, vite oublié ensuite.

#LEpouvantail #NetGalleyFrance
Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Il y a les grands Connelly (comme Deuil interdit par exemple) et les autres.
En voici un petit : L'épouvantail.
Quelque soit la série, grande ou petite, un Connelly n'est jamais une mauvaise surprise.
On est sur du solide. Mais ici pas de bonne surprise non plus.
Du déjà vu, déjà lu, la routine. Les lecteurs assidus pourront bientôt écrire leurs propres Connelly.
Pas de bonne surprise donc mais quelques atouts agréables comme le retour de l'agent Rachel Walling. Et du journaliste McCoy, celui du Poète.
C'est d'ailleurs un des meilleurs côtés du bouquin que de nous immerger dans la salle de rédaction du L.A. Times, même si McCoy est ici sur le point de se faire virer (réduction de la masse salariale oblige).
Avant de claquer la porte il voudrait bien finir en beauté sa carrière de journaliste affecté aux affaires criminelles avec un bel article candidat au Pulitzer : un jeune black est inculpé de l'horrible assassinat d'une danseuse topless. McCoy devine la grosse erreur et renifle la piste du vrai suspect, un tueur en série sans doute.
Et c'est parti ...
L'autre bon côté du bouquin (mais qui peut agacer aussi) c'est que le vilain épouvantail travaille dans une cyber-ferme de serveurs où il espionne ses futures victimes depuis son cloud.
Voilà les ingrédients de la recette : ambiance de bouclage journalistique, techno-serial-killer à moitié hacker et Rachel Walling.
On a déjà goûté à ce plat devenu l'ordinaire de la cantine mais ça se dévore sans faim entre deux gares TGV ou deux aéroports.
Lien : http://bmr-mam.over-blog.com..
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L'épouvantail est un bon thriller à l'américaine , agréable à lire, bien structuré avec des chapitres courts et bien rythmés, sans aucune longueur, sans lourdeur. Tout va vite tant l'intrigue est habilement menée ! On y retrouve tout ce qu'on aime quand on est amateur du genre, comme moi, entre deux livres plus sérieux . Ceci dit, j'ai un peu l'impression de relire un récit déjà connu et un peu oublié ! J'ai ressenti tout du long une vague impression de répétitions, de redites, de manque d'originalité comme un mélange de plein de choses que j'aime, voilà tout. Ce qui a quand même un peu gâché mon plaisir ! (...)
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Le deuxième Connelly que je découvre, je cherchais la suite du Poête que j'avais apprécié, bien que ce ne soit pas la suite on retrouve deux des personnages centraux.

Dans ce livre il y a pas de suspens car on sait dès le début qui est le meurtrier, reste plus qu'à le prendre. Tout le long c'est donc une recherche du journaliste pour mettre la vérité au jour. le fait de tout savoir dès le début enlève de l'intensité je trouve. Ca traine donc en longueur.

De plus ça explore le domaine de l'informatique et ça se montre un peu alarmiste, style scénario catastrophe, si tu n'es pas vigilent et ne protège pas tes données voilà ce que ça peut donner!

Et enfin ce que je n'ai pas apprécié c'est la redondance d'un tic de langage "de fait" qui revient je ne sais combien de temps dans le livre, je n'ai pas compté mais il y en a eu assez pour que je relève et que ça m'ennuie.

Donc bof bof...
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Se lit sans déplaisir, mais sans convaincre. Un tout petit Connely.
La relation entre les personnages principaux est plate, les ressorts de suspens fatigués. J'ai même été gêné par des fautes de style que je n'avais pas remarqué dans les précédents romans de Connely. Sans doute la preuve que l'histoire ne me captivait pas.
Je le conseillerais donc seulement aux "collectionneurs spécialistes" pour qui un Connely ne se rate pas... J'en fais partie... mais peut-être plus pour longtemps.
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Encore un opus très bien écrit de Michael Connelly.
Le héros, cette fois-ci, n'est pas Harry Bosch, mais Jack McEvoy, journaliste au LA Times.
Connelly a cette qualité qu'il ne se contente pas d'écrire un polar avec la description du crime, l'enquête et la capture du criminel.
Il va au-delà de cela et nous fait véritablement rentrer dans un milieu.
Dans l'Epouvantail, c'est l'enquête vu du point de vue du journaliste.
On découvre ses méthodes de travail ; les politiques éditoriales....
L'autre sujet important de ce polar : c'est Internet et ses dérives... aussi bien dans le crime que dans son impact sur le presse écrite par exemple...
Les héros de Connelly ont de la chair et de l'épaisseur.
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