Les Dieux du verdict

En farfouillant dans mes Billy, j'ai remis la main sur de 'vieux' romans de Michael Connelly que je n'avais pas encore lus.

J'apprécie davantage les romans mettant en scène Harry Bosch, dont je ne rate aucun opus tant en version livre que vidéo, mais j'accroche un peu moins avec ceux mettant en scène son demi frère, l'avocat Michael Haller. 

Mais ce tome-là porte de fortes ressemblances avec mes préférés.

Michael est appelé par un 'proxénète sur internet, André La Cosse, accusé du meurtre d'une de ses amazones, laquelle est une ancienne cliente de Michael Haller, qu'il imaginait avoir refait sa vie sous le soleil de Hawaï.

S'ensuit une enquête bien violente pour un polar juridique qui mettra peut à peu en lumière les méthodes peu orthodoxes d'un flic des stups, la corruption d'un flic du LAPD devenu enquêteur pour la justice et l'art oratoire de l'équipe de Michael Haller.

Des personnages attachants, Harry Bosch croisé au détour d'un couloir du palais de justice, une vie personnelle compliquée, composent un roman que j'ai eu du mal à poser.

Le tome suivant est déjà dans ma liseuse ...

A suivre donc ! 

 
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Les dieux du verdict est un roman policier de Michael Connelly, publié en 2013 aux États-Unis, le cinquième avec l'avocat Mickey Haller.
Mickey Haller est au bord du gouffre. Il a perdu son élection au poste de gouverneur et sa fille ne lui parle plus. Mais un homme suspecté du meurtre d'une prostituée que connaissait Mickey lui demande de le défendre. Une affaire plus complexe qu'il n'y paraît.
Un roman très plaisant où l'auteur nous immerge brillamment dans l'univers judiciaire américain.

Une histoire dans laquelle Maitre Haller va anéantir complètement la défense, usant d'arguments imparables récoltés au cours d'une enquête très prenante durant laquelle Haller va laisser quelques amis. Mais finalement, il fait cette fois encore la preuve magistrale de son expérience en matière pénale. Un chouette livre de plus à l'actif de M. Connelly

J'ai toujours de bons a priori quant aux romans mettant en scène Mickey Haller, parce que ce sont toujours des occasions d'en apprendre davantage sur les rouages du système judiciaire. de plus, j'apprécie le personnage de Mickey, même si je comprends qu'on lui reproche d'être un avocat de la défense. Comme il le dit lui-même, tous les accusés ne peuvent être innocents, ce qui fait qu'il doit bien défendre des gens qu'il sait coupables. Mickey est d'ailleurs tourmenté, car sa fille, Hailey, le place en face de sa culpabilité concernant ceux qu'il défend. Dans le cas d'André Lacoste, il le défend car il croit à son innocence, mais cela n'a pas toujours été le cas.
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Mickey Haller, avocat déprimé, défend un homme accusé du meurtre d'une prostituée qu'il connaissait et a peut être mise en danger. de plus, certaines personnes de l'ordre violentes et malhonnêtes avertissent l'avocat de ne pas se mêler de leurs affaires. Tiraillé par les erreurs commises dans son passé et le présent implacable, l'avocat devra mobiliser toute son énergie pour faire face.
Inconditionnelle d'Harry BOSH depuis presque 20 ans, je suis toujours méfiante lorsqu'il s'agit de son demi-frère Mickey Haller, l'avocat. Je me laisse donc toutes les fois tenter avec une crainte quelquefois justifiée. L'auteur dans cet opus s'amuse, grâce à l'intrigue, à détricoter le droit pénal américain, ce qui ne manque pas d'intérêt. Je reste tout de même sur ma
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J aime beaucoup l inspecteur Bosch, la description de la ville de Los Angeles, je ne m en lasse pas

Ce roman de Connelly met en scène Mickey Haller, avocat et demi-frère de l'inspecteur du LAPD, Harry Bosch. Particularité de Mickey Haller : il travaille souvent dans sa Lincoln entre deux audiences au tribunal et utilise cette petite excentricité pour se faire de la publicité. L'une de ses préoccupations récurrentes est de trouver suffisamment d'affaires lucratives pour faire vivre son cabinet juridique. Quand Andre La Cosse, accusé du meurtre d'une prostituée dont il gérait le site de rendez-vous, demande à être défendu par lui et qu'il ne fait aucune difficulté sur le montant des honoraires, Haller se précipite sur l'aubaine. Il est pourtant intrigué par le fait que c'est la victime elle-même qui a recommandé l'avocat à La Cosse, une certaine Gloria Dayton. Il faut peu de temps à Haller pour faire le lien entre elle et Glory Days, une escorte à qui il a évité la prison à maintes reprises et qu'il pensait avoir sortie de la prostitution.
Je n'essaierai pas de résumer une intrigue aux ramifications multiples, rondement menée dans les deux premières parties du livre. Les deux dernières se concentrent davantage sur la procédure pénale. La complexité des stratégies de la défense, comme celle de la procédure, égare parfois le lecteur qui n'est plus certain de savoir où veut en venir l'auteur. Rassurez-vous, Haller parviendra à innocenter La Cosse au terme d'une âpre bataille où tous les coups sont permis.
Connelly est toujours aussi pataud quand il veut évoquer la vie privée de ses héros (j'ignore pourquoi Harry Bosch et Mickey Haller ont des filles acariâtres…), mais il sait conduire la Lincoln sur les routes les plus cabossées pour arriver à destination.

Les arcanes d'un procès depuis le début jusqu'à sa conclusion, racontées par l'avocat Mick Haller, celui même de la défense Lincoln, prêt à tout, méprisé par ses collègues, et qui nous devient sympathique puisque c'est lui qui parle. Comment par exemple obtenir un non-lieu en se faisant frapper par son client, lorsque l'on est mis en échec par la partie adverse, et surtout après l'échec de demande d'accord avec elle. Voilà, les avocats se doivent les uns aux autres, et se font des fleurs quand cela sert leurs intérêts. Les avocats de la défense peuvent aussi proposer un arrangement au témoin de l'accusation. Les dieux du verdict, ce sont les jurés, la communication non verbale qu'ils ont avec les avocats, qui doivent s'adresser indirectement à la tête présumée de ces jurés. le choix des témoins est crucial, et le héros du livre, Mick Haller, le demi-frère de Harry Bosch, nous fait patauger dans ce choix des témoins, certains trompe l'oeil pour cacher le témoin important. Eh oui, pas de Harry, sauf pour nous dire qu'il très occupé, mais cela nous le savions. Mick le croise alors qu'il se rend à un autre procès, mais pas du même côté : « Lui, c'était quand même des méchants qu'il mettait en taule. Moi, je les faisais sortir » se dit-il. Eh oui encore, Mick Haller est un avocat de la défense et il défend des assassins, des violeurs, et même des malfaiteurs dont le dernier, remis en liberté grâce à lui, a tué femmes et enfants, dont un ami de sa fille, qui depuis ne veut plus lui parler. Habeas corpus, citation à comparaitre, restriction suite à un conflit d'intérêts, et plein d'autres notions de droit nous sont, mine de rien expliquées en détail, ainsi que les ruses de l'avocat Mick, ne pas en dire trop à la partie adverse, bluffer lorsqu'il ne connait pas bien son sujet, essayer à tout prix de trouver un arrangement, ce qu'il réussit à la fin du procès et lui permet de n'avoir même pas à fournir de preuves supplémentaires. Comme toujours chez Connelly, l'aspect sentiment est toujours présent, la sollicitude subtile mais vraie que cet avocat -dont tout le monde dit qu'il est une ordure- pour son client accusé de meurtre, son chagrin de voir sa fille s'éloigner, sa déception et sa colère lorsqu'il comprend qu'une ancienne prostituée qu'il avait aidée à décrocher et qui lui envoyait des cartes de Hawaï où elle avait refait sa vie, avait en réalité simplement changé de nom, et continué le même travail, jusqu'à ce qu'elle en perde la vie.
Tout dans les procès va à l'encontre de la défense, mais le juge ne peut montrer ouvertement sa préférence vis-à-vis de l'accusation, car elle risque de voir son jugement cassé par une cour supérieure et donc réouverture du procès en appel pour faute. « Dans la pratique, cela signifie que donner la plus grande latitude à la défense pour bâtir son affaire est, juridiquement parlant, la voie la plus sûre à suivre. » L'accusation quant à elle, même si tout apparemment va de son coté, ne peut montrer son avantage avec arrogance, c'est un péché mortel, dit Haller. Autre écueil : puisqu' un arrangement est toujours possible, il faut absolument éviter que ce dernier soit éventé.
Haller nous explique donc et nous avons l'impression de comprendre la complexité du droit (la température de la salle d'audience, basse pour que les assistants y gardent la tête froide) ses difficultés, ses déboires, ses machinations, pour un but louable cette fois ci, au contraire de sa renommée d'avocat de meurtriers notoires : faire libérer un innocent. Comme toujours, avec Los Angeles comme cadre, comme toujours, avec cette empathie caractéristique de Connelly, et, de plus, en nous introduisant dans le monde des avocats, des jurés et des juges, chacun ayant leurs intérêts bien distincts.

Ambiance tribunal pour les amateurs...bof...

Pff. Je me suis forcé à aller au bout car l'auteur m'avait dédicacé ce livre lors de sa présentation en France…le plus mauvais qu'il ait écrit. Des longueurs et du remplissage. Pas génial.