Les Dieux du verdict

"Les dieux du verdict" est le énième roman de Connelly que je lis (je ne les compte plus). Il est loin d'être mon préféré. Les enquêtes pénales des états- unis me paraissent particulièrement compliquées. C'est pourquoi j'ai eu beaucoup de mal à m y intéresser, le livre me tombant parfois des mains !

L''histoire est assez simple. Une prostituée est assassinée. Coupable idéal, son proxénète est arrêté. Il confie sa défense à Mickey Haller.Très vite il s'aperçoit que certains représentants de la loi n'apprécient pas la direction de son enquête.
Mon intérêt s'est réveillé à la moitié du livre environ, je l'ai alors terminé en deux jours. L'auteur sait nous passionner dans sa façon de nous raconter le déroulement d'un procès. Même si on croit connaître la décision du tribunal, Connelly réussit à créer le suspens...

Dans ces ouvrages, sans doute pour humaniser ses personnages d'avocat et de policier, Connelly nous fait partager les joies et soucis de Mickey et d'Harry dans leur rôle de père de jeune fille.
Ma préférence va plutôt vers Harry.

Cet avant-dernier roman de Michael Connelly est des plus captivants, si on n'a rien contre le milieu du prétoire et les détails des procédures, ou les petits trucs d'avocats pour arriver à libérer un client pas toujours innocent.
Cette fois, il semblerait que le client soit totalement innocent du meurtre qui lui est reproché. Encore faut-il en convaincre les jurés. Mickey Haller a la particularité, compte tenu du prix de l'immobilier de bureau à Los Angeles, de ne pas avoir de cabinet, et de travailler soit dans sa voiture, (comme dans La défense Lincoln) soit dans un bâtiment qu'il partage avec des groupes de rock en répétitions. Dans ce volume, il se lance dans la recherche d'éléments qui permettront d'acquitter son client du meurtre d'une prostituée. Mick se rend compte qu'il a connu cette femme nommée Gloria autrefois, il pensait même qu'elle avait arrêté de se prostituer et qu'elle était partie loin de LA. La course aux indices prend donc un sens nouveau, plus personnel, et il se trouve mêlé de bien plus près qu'il n'est souhaitable à l'affaire, qui intéresse aussi des personnages dénués de scrupules.
Étalée sur plusieurs mois, le procès et l'enquête qui en découle passent par quelques moments paroxystiques qui procurent les frissons recherchés dans ce genre de roman. On peut donc dire que ça marche, le contrat est rempli, on comprend même comment fonctionne le système judiciaire américain, mais je m'obstine à préférer retrouver Harry Bosch et voir les enquêtes plutôt du côté des policiers. Certains de ses romans sont vraiment excellents, je me souviens avec grand plaisir du Poète, de L'envol des anges, de Wonderland avenue ou Echo Park que je recommande sans restriction aux amateurs de polars.
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Ce roman de Connelly met en scène Mickey Haller, avocat et demi-frère de l'inspecteur du LAPD, Harry Bosch. Particularité de Mickey Haller : il travaille souvent dans sa Lincoln entre deux audiences au tribunal et utilise cette petite excentricité pour se faire de la publicité. L'une de ses préoccupations récurrentes est de trouver suffisamment d'affaires lucratives pour faire vivre son cabinet juridique. Quand Andre La Cosse, accusé du meurtre d'une prostituée dont il gérait le site de rendez-vous, demande à être défendu par lui et qu'il ne fait aucune difficulté sur le montant des honoraires, Haller se précipite sur l'aubaine. Il est pourtant intrigué par le fait que c'est la victime elle-même qui a recommandé l'avocat à La Cosse, une certaine Gloria Dayton. Il faut peu de temps à Haller pour faire le lien entre elle et Glory Days, une escorte à qui il a évité la prison à maintes reprises et qu'il pensait avoir sortie de la prostitution.
Je n'essaierai pas de résumer une intrigue aux ramifications multiples, rondement menée dans les deux premières parties du livre. Les deux dernières se concentrent davantage sur la procédure pénale. La complexité des stratégies de la défense, comme celle de la procédure, égare parfois le lecteur qui n'est plus certain de savoir où veut en venir l'auteur. Rassurez-vous, Haller parviendra à innocenter La Cosse au terme d'une âpre bataille où tous les coups sont permis.
Connelly est toujours aussi pataud quand il veut évoquer la vie privée de ses héros (j'ignore pourquoi Harry Bosch et Mickey Haller ont des filles acariâtres…), mais il sait conduire la Lincoln sur les routes les plus cabossées pour arriver à destination.

Bizarre ce Connelly avec son héros numéro deux (le héros numéro un ne pouvant être qu'Harry Bosch) : l'avocat Mickey Haller. le lecteur a l'impression de reprendre en cours un livre déjà lancé, d'avancer dans des personnages connus, mais sans la flamme et la virtuosité habituelles chez Connelly. Lequel se rattrape dans le procès final, où méthodiquement Haller avance ses pions en détruisant l'accusation. Sur les cent dernières pages, on retrouve le bon et le très bon Connelly ; le reste paraît un peu fade à côté.

Haller veut se racheter auprès de sa fille en montrant qu'il défend aussi des gens vraiment innocents, en l'occurrence un souteneur internet accusé d'avoir assassiné une de ses prostitués, Gloria Dayton, une ancienne connaissance de l'avocat. Pourtant tout accuse Andre la Cosse, présent sur les lieux du meurtre et qui admet avoir porté la main sur la victime.
Mais, en creusant un peu, Haller et son enquêteur Cisco vont comprendre que la mort de Gloria est plutôt liée à une citation à comparaître qu'elle avait reçue en tant qu'ancienne informatrice de la DEA et à la condamnation d'un caïd des gangs mexicains, Moya, piégé par la DEA.
Peu à peu les deux affaires deviennent de plus en plus liées, le sort du trafiquant de drogue et celui du petit maquereau dépendant du succès de la défense menée par Mickey Haller dans le procès La Cosse. Tout repose au final sur les Dieux du verdict : les jurés.

Les dieux du verdict, série de l'autre personnage récurrent de Connelly, Mickey Haller (demi-frère de Bosch et double à peine inversé de celui-ci, jamais vraiment intéressant psychologiquement) montre que l'auteur de la défense Lincoln n'est jamais aussi bon que dans l'évocation et la mise en scène du théâtre judiciaire américain, renouant avec son vieux métier de chroniqueur judiciaire. On en a finalement presque plus de plaisir à lire les aventures de l'avocat que du policier, le genre "thriller juridique" semblant désormais plus adapté à l'écriture de Connelly.
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Mickey Haller doit défendre un client accusé du meurtre d'une prostituée. Mais cette prostituée, Mickey la connaissait et pensait l'avoir remise dans le droit chemin…

Mon verdict : des deux demi-frères, je suis définitivement plus Harry Bosch que Mickey Haller. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. Une sensation de fouillis avec beaucoup d'éléments qui cassent le rythme et qui ne m'ont pas toujours paru essentiels à l'intrigue. Je me suis quand même finalement laissée prendre au jeu sur la deuxième partie du livre. Mais très clairement, ce livre ne fera pas partie de mon top 10 de l'année 😕.

Un bon cru de M Connelly. Avec un personnage Mickey Haller moins monolithique qu'Harry Bosch, plus perclus de doute.
Le pitch est simple : en défendant un proxénète virtuel accusé du meurtre d'une de ses prostituée, Mickey va chercher à venger cette jeune femme qui l'avait attendri quelques années plus tôt. Cela n'ira pas sans douleur. le roman s'étale sur quelques mois (de la prise en main du dossier jusqu'au procès final). Roman de procédures par essence, cela reste interessant du point du vue du droit et bien fait du coté du suspens.

Ambiance tribunal pour les amateurs...bof...

Pff. Je me suis forcé à aller au bout car l'auteur m'avait dédicacé ce livre lors de sa présentation en France…le plus mauvais qu'il ait écrit. Des longueurs et du remplissage. Pas génial.

Un peu de temps pour rentrer dans l'intrigue pour retrouver le rythme de Michael Connelly.