Mariachi Plaza

Vous êtes prévenus : aussitôt que vous aurez plongé dans l'univers de Michael Connelly et de son flic Hieronymus Bosch, vous ne pourrez vous plus vous en défaire et vous attendrez d'avoir chaque année votre dose policière. On appelle cela une drogue dure. Mariachi Plaza, sans être une découverte bouleversante, représente plutôt un bon millésime, sans temps morts, dans le cadre de ces "Cold Cases" qui font remonter de vieilles affaires à la surface. En l'occurrence, Bosch et sa nouvelle partenaire vont mener de front deux enquêtes (voire trois) qui ne seront pas sans conséquences du point de vue politique. La trame policière est solide, les rebondissements incessants et la fluidité du récit indéniable, incluant des ressorts psychologiques pertinents (le côté franc-tireur de Bosch et l'imminence de sa retraite, le passé tragique de son acolyte). Tout roule pour une lecture tranquille (trop peut-être) avec un dénouement inattendu concernant le personnage principal dont on se demande quel sera l'avenir. de l'art de Connelly de ménager le suspense et d'aggraver le manque en attendant son prochain livre.




Lien : http://cin-phile-m-----tait-..

Bosch et sa jeune coéquipière, Lucia Soto, sont chargés d'enquêter sur la mort d'un mariachi. Parallèlement, Lucia s'occupe, en toute discrétion, d'une autre affaire, une tragédie beaucoup plus personnelle...

J'avais déjà lu, et apprécié, un autre Michael Connelly en début d'année ("Incendie nocturne"), le dernier sorti en France sauf erreur de ma part. Avec "Mariachi Plaza", je remonte dans le temps... mais peu importe ! Cela ne m'a pas du tout gêné dans ma lecture.
"Mariachi Plaza" constitue un opus très solide, carré, tendu, avec des enquêtes croisées nous faisant entrer dans les coulisses de la politique locale. Franchement, c'est très prenant !

Ca fait quelques romans de Connelly que je lis dans l'ordre, il était temps me direz vous et du coup je n'ai aucun mal à raccrocher les wagons comme on dit. J'aurai dû le faire plus tôt !

Bosch sort d'une rupture, il change de collègue et il est à quelques mois de la retraite. Pour autant, notre cher Bosch reste droit dans ses bottes et mène son ou plutôt ses enquêtes cold case comme il l'a toujours fait.
Sa nouvelle collègue est une bleue, mais elle a fait ses preuves pour sa hiérarchie et Bosch va s'en faire rapidement son propre avis.

Elle m'a beaucoup plus cette Lucy Soto et leur relation également. Je n'aimais pas trop le remplaçant de Edgard, Chu et je craignais que cette jeune policière soit encore mise dans le lit de Bosch. Ouf, Connelly l'a épargné. On croise déjà dans l'histoire l'une de ses ex et une éventuelle future...

L'enquête du Mariachi est très particulière, il y a eu un tir il y a 20 ans avec une enquête non résolue bien sûr et c'est à la mort de ce dernier que le cold case est confié à Bosch.
En 20 ans, bien des choses ont changées. Les méthodes d'analyses, les gens, les souvenirs et bien sûr les témoins ne sont plus tous en vie.
Quand est-il du tireur ? Je vous laisse le découvrir.

L'autre enquête est amenée par sa nouvelle coéquipière. Une histoire d'incendie dans un immeuble où des enfants y sont restés.

Il va encore devoir franchir la ligne jaune mais toujours pour la bonne cause.
En sortira t-il indemne ?
Deux enquêtes complexes et qui se croisent sans toutefois se mélanger mais il faut suivre pour ne pas perdre le fil.

Premier Connelly pour moi dont le nom m'était inconnu…jusqu'à ce que je me rende compte que beaucoup d'entre vous sont fans et que j'en ai d'ailleurs au moins 2 autres dans ma PAL.

Me voilà donc vierge de toute connaissance de cet auteur et de ce livre dont j'ai parcouru en diagonale la 4eme de couverture quand je commence la lecture.

Ce fut une agréable surprise de découvrir qu'il s'agissait d'enquêtes sur des cold-case et que l'idée n'était pas de découvrir qui étaient le ou les coupables mais surtout d'arriver à les confondre.

Lecture très addictive avec une écriture soignée et un suspens maîtrisé. A mon avis, seule la fin a été un peu expédiée et j'aurai aimé un peu plus de développement sur le déroulement des crimes.

Le fait de ne pas avoir lu les autres romans ne m'a pas gênée dans la compréhension de la lecture m'a plutôt envie de découvrir les autres ouvrages de cet auteur.

Je viens de découvrir un nouvel auteur. Ceux qui me font l'honneur de suivre mes critiques savent que je ne suis pas friande de roman policier. Ce n'est pas que je méprise le genre; c'est plutôt que j'ai trop souvent été déçue : par l'intrigue trop complexe à mon goût ou par trop incohérente, par l'écriture souvent faible et aussi par les personnages qui à force de vouloir être originaux deviennent caricaturaux. Ici, le policier est assez traditionnel dans ses méthodes et ses compétences, l'écriture est simple, l'enquête linéaire (même si l'affaire est double, on arrive à suivre sans difficulté grâce, entre autres, aux points que Bosch en binôme avec Soto (un autre nom d'artiste peintre!) font entre eux pour être sûrs d'être sur la même longueur d'onde. Pas de coup fourré de dernière heure du genre qui me frustre au point de me faire regretter ma lecture. Il n'y a pas non plus de description d'horreurs telles qu'en les lisant on se demande si on n'est pas voyeur ou sadique sur les bords... Non ce qui nous tien en haleine, c'est l'enquête elle-même à laquelle Connely nous fait participer et on tourne les pages, on passe d'un chapitre à l'autre mené par la curiosité de savoir comment tout ça va bien pouvoir finir. Bref, un livre parfait pour un long voyage en avion ou pour combler les heures d'insomnie. Connely, c'est plus que du bonbon. Je suis tombée sur celui-ci — un des derniers —par hasard et je me demande si je ne vais pas prendre la série par le commencement pour faire plus ample connaissance avec Bosch, avec Connely, pour mon plaisir, en somme.

Voici le vingtième roman de Connelly consacré aux enquêtes de l'inspecteur Harry Bosch, proche maintenant de la retraite et doté d'une nouvelle équipière, la jeune inspectrice Lucia Soto. Cette reine de la gâchette a déjà descendu à vingt-huit ans deux braqueurs, acte d'héroïsme qui lui a valu de choisir sa nouvelle affectation au sein du LAPD, à l'unité des Affaires non résolues où travaille Harry. Américano-mexicaine, Lucia Soto bénéficie aussi d'un coup de pouce de sa hiérarchie au titre d'une meilleure visibilité des minorités ethniques. Le tandem Harry-Lucia est chargé d'élucider les circonstances dans lesquelles Orlando Merced, un mariachi, a été blessé par balle dix ans plus tôt. le musicien vient de mourir après avoir été le symbole des victimes d'une criminalité aveugle et incontrôlable, exhibé par l'ancien maire de Los Angeles, Armando Zeyas. Bosch sent qu'il est en terrain miné car tant sa hiérarchie que les politiques attachent une attention particulière à la résolution de l'affaire.
Michael Connelly a-t-il réussi à insuffler un peu de sang neuf aux aventures de son héros après Les Neufs Dragons, calamiteux roman qui m'avait fait abandonner la série. On sent que le démarrage est difficile et l'intrigue initiale vient très vite se doubler d'une vieille affaire d'incendie de crèche illégale qui avait fait de nombreuses victimes, incendie dont avait réchappé enfant, Lucia Soto. J'espère que vous me suivez. Et, pour compliquer encore les choses, la seconde affaire débouche sur un braquage de banque non résolu. Le tricotage de ces trois cold cases est assez laborieux.
On sent que l'auteur tire à la ligne. Il n'en finit pas d'éclairer le lecteur sur le fonctionnement des différents services d'investigation (police municipale, du comté, FBI…), sur les droits à la retraite des policiers, l'évolution des carrières, etc. Il est encore plus maladroit quand il nous décrit Harry Bosch en papa poule qui interroge sa fille sur chacune de ses sorties et sur les garçons qu'elle fréquente. On a envie de crier : lâche lui la bride et arrête de lui mettre entre les mains des armes ! Voici que le plus nerveux, le plus incontrôlable des flics de L.A. se trouve transformé en commissaire Navarro.
Déception donc devant un Harry Bosch bien fade lorsqu'on l'a connu dans Wonderland Avenue, L'oiseau des ténèbres ou encore Echo Park. Contraint de rendre son insigne au capitaine George Crowder à la fin de l'enquête, on ne peut s'empêcher de penser qu'involontairement son créateur trouve là une manière de lui dire un peu adieu.

Ce n'est pas le meilleur Harry Bosch que j'ai lu mais je suis fan, et j'ai suivi avec beaucoup de plaisir cette nouvelle enquête sur fond de politique.
J'aime ce personnage, cet enquêteur de terrain qui est cette fois en binôme avec une jeune recrue : Lucia Soto, qui apprendra beaucoup au côté du "dinosaure" Bosch. Elle s'intéresse d'ailleurs de son côté à un autre dossier, pour lequel Bosch va aussi s'investir.
Le duo est donc parfait pour nous divertir.

Il en va de Michael Connelly comme d'un grand cru classé.
Chaque année ou presque, l'auteur nous propose un nouveau millésime. Si l'on n'est que rarement déçu, certaines années sont meilleures que d'autres. Mariachi Plaza est de celles là et ça fait du bien.
Avec les épisodes précédents, on avait pu croire à un certain épuisement du filon Harry Bosch, de sa colère intérieure et de son incapacité à construire quelque chose de durable dans sa vie privée.
Nous retrouvons le vieux détective dans Mariachi Plaza, mais sa collaboration avec la jeune détective Lucia Soto lui donne un coup de fouet. Connelly s'attarde moins sur la vie intime de son héros et sur les bonnes adresses de donuts dont le lecteur commençait à se lasser pour se focaliser sur l'enquête, ou plus exactement les enquêtes car Connelly nous en offre deux pour le prix d'une.
De quoi s'agit il ? D'une plongée dans un Los Angeles où les politiques côtoient dangereusement le crime et des dommages collatéraux de celui-ci. Comme d'habitude, Connelly nous parle de sa ville, de la justice, de la vie des policiers et de ce qui les bride dans l'exercice de leurs fonctions. C'est sans doute plus technique que violent, et assez désabusé.

Une amie m'a prêté ce livre C'est la première enquête du policier Bosch que je lis Je n'ai pas été emballée Je ne pense pas que je lirai d'autres livres de cet auteur il faut dire que je n'aime pas les politicos policiers

Sur la couverture il est indiqué "policier" et dans le genre Michael CONNELLY c'est ce que l'on fait de mieux : pas de description du bleu de l'Océan, ou outremer, ou émeraude; pas de description des collines verdoyantes de L.A. ( qui ne le sont pas d'ailleurs (verdoyantes)) Rien sur la couleur du ciel ...
mais les immeubles de béton, oui , ou la largeur des routes (8 voies !)
et la couleur des politiques : vous savez ceux qui trouvent que la police en fait jamais assez; et donc qu'il faut réformer la police ( et tous les services publics qui coûtent cher et rapportent peu) (je parle des leurs, pas des nôtres, bien entendu) Et justement une réforme il vient encore d'y en avoir une. Les équipes seront maintenant constituées d'un vieux et d'un jeune, d'un blanc et d'un métis (ou vice versa), d'un homme et d'une femme, parité oblige.
A ce jeu Harry se voit maintenant accompagné d'une jeune femme, Lucy, qui à mon avis pourrait bien un jour remplacer ledit Harry, qui lui est maintenant à moins d'un an de la retraite dans le cadre de son contrat DROP.
Son supérieur lui attribue une nouvelle enquête : pas tout à fait un "cold case" quoique ... un mariachi vient de décéder; depuis des années il vivait avec une balle dans la colonne vertébrale, balle qui d'ailleurs ne lui était peut-être pas destinée. le légiste vient d'extraire la balle et oh surprise il s'agit d'une balle ...de fusil ! à L.A. !
Vous voulez savoir la suite ? il faut lire le livre: une enquête passionnante