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EAN : 9782332685018
136 pages
Edilivre-Aparis (20/02/2014)
4.39/5   9 notes
Résumé :
Micaïna Coquart est née en 1981. Attirée par l'écriture depuis son adolescence et éprise de voyages, en particulier en Sibérie où elle a vécu plusieurs années, elle exprime dans ses textes son ressenti face aux événements de sa vie personnelle, comme du quotidien, de l’actualité. Avec Mois à la ligne, elle signe son deuxième ouvrage aux Editions Edilivre.
Ne savons-nous pas tous que la poésie est le moyen pour chacun de parler d'amour, de liberté, de solitude... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce sont des poèmes en fête, imprégnés de cette humeur de célébration épicurienne, instants d'euphorie. « Aurions-nous insulté les cieux
Par notre amour sans nuages ». Ils nous soulèvent.

C'est une poésie impressionniste, d'ailleurs l'un des titres est "Impressions".

Ces poèmes se respirent et se goûtent. Et aussi ils se regardent comme des toiles. Je me sentais heureuse au milieu de cette ronde des tableaux !
J'étais émue par la fragilité des instants saisis par l'auteure.


J'y ai trouvé des images insolites d'un discours insolite : un « soleil bétonné»… Ici l'auteure obtient le maximum d'effet par le maximum de choix dans les moyens.

Pour moi, l'essence de ce recueil c'est la volonté d'embellir chaque instant de la vie.

Parfois ça sonnait comme un Cantique des Cantiques, contemporain. « Tu te parfumes de psaumes Qui me sacrent ta reine ! »

En un mot, c'est un éclair d'amour.
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Cette question a été dernièrement posée sur Babelio, ''Que peut offrir la poésie dans un monde qui s'écroule?'' En refermant ce recueil, il m'a semblé avoir trouvé la réponse: un loisir créatif culturel qui nous pousse à une réflexion intelligente!
Pour une première lecture de ce genre littéraire, j'ai beaucoup aimé ''Mois à la ligne'', surtout le vers ''Guerre'' (voir ci-dessous) qui dépeint l'actualité avec justesse et empathie...
Bravo à l'auteure et merci de ce partage qui m'a donné envie de lire d'autres recueils de poésie!!!!

''Guerre''

Ci règne la sirène, pour un pleur
De peur : ci saigne ce signe gravé
Gavé d'histoire relue, rebue : l'heure
Gravite, médite, subite habituée
De l'obus, abus du langage dégagé.
Que grimpent craintes et plaintes,
L'homme gît : le char surgit,
Aiguise ses fers contre chair, plie
La loi voilée de noir, de soir, sainte
Foi ployée : nudité du droit, du froid.
Ci jouir d'un nom est ouïr le canon
Nuire, fuir, sourire et mourir, résistons !
Gravité aiguë et condescendance accentuée,
Indifférence férue de refus, déshumanité :
La vie se mire dans ces mouroirs, voit
Ces cadenas qui, en cadence, révulsent
le choix, le soi, sans cesser de valser
Sur un air guerrier à mille temps.
Les armées se croisent en un geste litigieux :
Les uns choient, meurent d'amour religieux,
D'autres rougissent du feu frère qui coule.
Ces êtres en transe prêtent l'encens des foules
A un dieu sourd aux paroles pleines d'enjeu Immolées sous ses cieux.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Sibérie »


Tes terres au drapé inconnu, mornes et sauvages, intimidées voudraient taire aux hommes leur richesse, héritage d’hier. Et l’on te dépouille, toi la généreuse au visage de bois ! Tes eaux m’appellent, profondes elles creusent mon ciel d’idéaux lointains. Mes nuits s’évadent de ce soleil bétonné. Miroirs glacés, éblouissent !


Rêver de reflets, Liberté, tes idoles me protègent ! Le gris de tes images parfumées illumine tes enfants tremblants de toi. Tes terres solitaires sanctifient la présence séculaire des esprits oubliés de tes fils.
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Attentive aux paroles
Par ton parfum diffusées,
Qui te racontent,
J’écoute, silencieuse,
Le message de tes pores :
Ils me disent ta peur
De quelques notes dispersées,
Soufflent ta douceur, anisée,
Ne taisent ta virilité
Acidulée, qui m’embrasse
Et m’envoûte.
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Tout au plus parvenais-je, encouragée par le silence confident, à tenter de le conjuguer au conditionnel, soutenu par des «si» incantatoires.

Un jour, même, avais-je osé un futur, séduite par ses rêveuses hypothèses...

Tout changea lorsque le passé, composé de ses conséquences à venir, fut formulé d’une bouche, hésitante et frileuse...
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Mets du bleu dans mes yeux
Un coin de ciel qui dilate
Mon coeur au rythme écarlate :
C’est du feu qu’est issu l’aveu
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« Sibérithérapie »

Sibérie, hiver, verre d’un cœur transparent,

Si ma vie, visage sans saveur, là m’attend,

Si voyage est ma devise, valeur de rêves,

Si l’heure meurt, liqueur amère libérant sa sève,

Là-bas, l’appel du loup lové de mes images

La volia oubliée, adage de mes vœux sans âge, La voilà dévoilée, hommage à l’Enneigée La lèvre étrangère s’est désentravée !
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