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EAN : 9782378801656
L' Iconoclaste (07/10/2020)
3.87/5   174 notes
Résumé :
« Le dérèglement joyeux
de la métrique amoureuse
a commencé au moment
exact où je t’ai vue
apparaître telle une
panthère des neiges… »
C’est l’histoire d’une fée qui enlève ses ailes avant d’aller se coucher et d’un apprenti poète qui fait la vaisselle. Cela ressemble à un rêve et pourtant tout est vrai. C’est l’histoire d’un coup de foudre, quand tout est surprise et métamorphose. Quand le corps redevient un parc d’attrac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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sur 174 notes
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Qu'évoque pour vous « Les deux Magots » ?
Pour certains le célèbre café parisien.
D'aucuns l'associent aux Prix des Deux Magots qui a récompensé des écrivains reconnus. Citons Serge Joncour en Janvier 2015 pour L'écrivain national.

Et enfin, pour Mathias Malzieu & Daria Nelson, c'est le lieu de leur rencontre improbable concrétisée par leur coup de foudre, le jour où l'on rendait hommage à Boris Vian pour son centenaire, l'écrivain chanteur étant le parrain.

Ils ont choisi d'immortaliser leur passion dans cette nouvelle collection de L'iconopop en réunissant leur talent. Mathias Malzieu par ses poèmes d'amour, Daria Nelson par ses créations artistiques.

En exergue, un texte de Vian qui traduit l'insatiable passion/désir. Puis son fantôme qui le visite lui annonçant un évènement qui va bousculer sa vie, tel un séisme, lui donnant moult conseils pour ne pas brusquer cette inconnue.

Quand Daria, la fée, lui est apparue telle une panthère des neiges, on pense à Sylvain Tesson(1), également à Serge Joncour dont le héros, Alexandre voit Constanze «  avancer vers lui, comme une vision, une chimère himalayenne »(2).
Un foudroiement par le regard comme un éclair. Un vrai «  tourbillon».
Cet éblouissement, l'auteur le vit comme un vertige qui «  transforme son coeur en derviche tourneur » et le fait pasticher Shakespeare : «  toupie or not toupie » ! Coeur qu'il désire confiner dans « le cocon aux merveilles » que lui offre celle qui va devenir sa muse.

Comment célébrer cette joie indicible, sinon au champagne ?
Dans le poème intitulé : La ruée vers l'or, il faut comprendre l'or liquide, le divin nectar dont Amélie Nothomb raffole. D'ailleurs pour elle «  Boire seule, c'est une aberration, c'est comme l'amour, forcément ça se partage » ! Quant à Mathias Malzieu, « Trinquer au champagne les yeux dans les yeux d'étincelles de sa dulcinée, c'était comme boire de l'or ».

Le rire irrésistible de Daria résonne au fil des pages, « comme un carillon désaccordé ». le mot rire convoque une réflexion de Jean-Philippe Blondel : « Les hommes croient toujours que lorsqu'ils font rire une femme, la moitié du chemin est parcourue et ils ne se rendent pas compte à quel point l'inverse est vrai aussi » ! (3)

Leur passion exponentielle passe par les mots mais aussi par le corps « un parc d'attractions »), les étreintes, ce qui donne un texte d'actualité : «  L'amour au temps du coronavirus » et quelques passages, charnels, de pure extase, plus érotiques comme « l'orgasmophone » sur fond de Tchaïkowski. Toutes les parties de son corps inspirent le poète qui s'émerveille devant le minois de sa «  fée russe » endormie.

Le charme de Daria ne réside-t-il pas dans ses maladresses à manier la langue française, dans « ses erreurs de conjugaison au passé compliqué » ? Cet accent qui fait la singularité de Jane Birkin, et par hasard, un nouveau fantôme s'impose, celui de Serge Gainsbourg dans des volutes de fumée. Si certains ont appris l'anglais grâce aux Beatles, c'est avec les paroles de chansons de « l'homme à la tête de chou » que Daria s'est familiarisée avec le français pour se perfectionner. Autres fantômes à le hanter, ceux des ex, « confinés dans des boîtes » mais qui s'en échappent…, ou encore celui d'Alain Bashung, en conversation avec l'auteur et deux autres !

Ce n'est pas une sirène qui a chamboulé, hypnotisé Mathias Malzieu, mais « un oiseau sans ailes » à protéger…, à qui il a offert l'hospitalité.

Cet opus nous plonge dans l'intime d'une romance entre le «  surprisier » et la merveilleuse fée, une « fée électricité » qui l'illumine nuit et jour !
En point d'orgue la touchante déclaration d'amour de celui qui est devenu « un apprenti spéléologue », «  un volcan hyperactif » en compagnie de sa muse.
Leur «  coeurambolage » nimbé de magie et de fantaisie provoque chez le lecteur une admiration sans bornes devant tant d'inventivité dans ces brassées verbales d'amour.

Enivrez vous de ce florilège poétique tissé de rêves, traversés de sons d'ukulélé, admirez les collages de Daria Nelson, lisez les textes à voix haute ou écoutez-les. (4)
Une lecture idéale à savourer tel un bonbon pour un moment cocooning !

Par ailleurs, Mathias Malzieu est féru de littérature et de poésie, ne manquez le recueil de Richard Brautigan dont il a signé la préface:
« C'est tout ce que j'ai à déclarer », édition bilingue, Castor Astral.

(1) La panthère des neiges de Sylvain Tesson ( Gallimard).
(2) Nature Humaine de Serge Joncour, Prix FEMINA 2020 ( Flammarion).
(3) 06H41 de Jean-Philippe Blondel ( Buchet-Chastel).

(4) le Vinyle collector comporte le texte intégral, 4 poèmes inédits, une chanson.
Eggman records – Boutique officielle. Vinyles et Merchanding -difymusic.com
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- Puisque dérèglement il y a, impossible de classer ça !
- Mais si, voyons, c'est de la poésie…
- Si vous le dites…
- C'est une déclaration d'amour.
- Mais non, vous n'y êtes pas ! C'est la narration d'un coup de foudre.
- Il s'agit donc bien d'une déclaration d'amour.
- Si vous voulez. Nous n'allons pas nous battre pour une question d'amour.
- Pourtant, la belle Hélène… Troie…
- Je vous arrête ! Mathias Malzieu n'en parle pas ! Pas même une fois, alors trois, vous pensez-bien…
- C'était un exemple ! Une comparaison !
- Vous égarez le lecteur ! Ce n'est pas bien !
- Mathias déclare ici tout son amour pour celle qui est devenue en un temps record sa compagne.
- Et qui intervient dans l'ouvrage par ses collages en réponse aux poèmes enflammés de son amoureux.
- le Mathias considère Daria Nelson comme une fée.
- Il est beaucoup question d'ailes.
- D'ailes ou d'elle ?
- Des deux mon capitaine !
- Vous n'êtes pas fort en calcul, mon brave !
- Nuancez votre propos !
- Deux ailes plus elle, cela fait trois et pas deux.
- Nous revoilà avec la guerre de Troie à nouveau.
- Vous n'y êtes pas, Troie, il n'en parle absolument pas.
- Bref ! C'est un livre d'humour, de poésie et de philosophie…
- Philosophie ? Vraiment ?
- Ben oui, quoi ! Il fait intervenir Gainsbourg et surtout Boris Vian, des gens qui ont du talent…
- Sous-entendez-vous que Mathias n'en a pas ?
- Heu… C'est-à-dire que nonobstant l'influence de la lune sur les queues de vaches, il y a des réflexions…
- Mouais, on va en rester là. Pour conclure, c'est de la poésie avec ce qu'elle contient d'absurde et de merveilleux…
- Mais surtout, n'oubliez pas qu'il s'agit d'une déclaration d'amour issue d'un coup de foudre qui se prolonge à la vitesse de la lumière dans l'union de leurs deux corps enveloppés de caresses qui l'emportent sur les prouesses…
- Encore que ni vous ni moi ni personne n'est là pour le constater de visu !
- Votre goût pour le voyeurisme est franchement malsain !
- Oh, dites ! Hé ! C'est le Mathias qui nous entraîne sur les pentes huileuses et glissantes du sexe…
- Taisez-vous ! Il y a peut-être des enfants qui nous lisent !
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En bonne amatrice de Mathias Malzieu, je me suis laissé tenter par ce recueil poétique créé en collaboration avec sa chère et tendre, l'artiste plasticienne et photographe Daria Nelson, la collection Iconopop, le photomontage décalé faisant penser aux Surréalistes, que l'on devine derrière le titre qui sonne un peu Rimbaud et beaucoup Vian, me faisant miroiter une expérience poétique pleine d'humour et de vie.

Par ces poèmes et quelques intermèdes dialogués avec les fantômes de Vian, de Gainsbourg et de Bashung lui rendant visite en rêve, Mathias Malzieu essaime les différentes étapes de son histoire d'amour avec Daria Nelson, dresse son portrait en insistant sur des détails, notamment anatomiques, qu'il affectionne particulièrement chez elle (rappelez-vous le « nichonnier » du « Plus petit baiser jamais recensé » ;-), laisse voir leur quotidien et bien sûr toute la palette de sentiments qu'elle lui fait éprouver.

On retrouve les images habituelles de l'auteur : la fée, la fée électrique / électricité ; des associations d'idées, jeux de mots et/ou de sonorités qui font sourire .« Perdre (la tête) en corps et en coeur », ou le poème « Générateur de poésie automatique » :

« Tu es un générateur de poésie automatique
quand ton français redevient russe par accident joyeux.
Alors, s'il te plaît…
Continue à faire du purée avec des anesthésiologues,
fée des erreurs de conjugation au passé compliqué
car ainsi tu simplifies mon futur inconditionnel. »

J'avoue avoir été un petit peu déçue par certaines expressions, formulations, images que j'ai pu trouver un peu faciles, trop triviales à mo goût, ou raides, pas naturelles (dans certains dialogues avec les fantômes surtout). Mais au fur et à mesure que je réfléchis pour rédiger cet avis, je me rends compte que ce qui me touche dans cette oeuvre, c'est ce que cela dit de ces deux êtres et de leur relation, comment cette femme a commencé à illuminer sa vie, est devenue sa partenaire, sa complice, mais également comment il découvre en elle un être humain fragile, avec ses failles et ses histoires – comme lui - ; ce qui implique qu'elle existe en dehors de lui et en dehors de leur relation, ce que je trouve libérateur en matière de poésie amoureuse au vu de mes références classiques assez enfermantes et réductrices pour les femmes... On sent bien l'approfondissement de leur relation et de son amour pour elle, pour sa personne.

Les photomontages créés par Daria Nelson pour illustrer certains de ces poèmes m'ont quelque peu heurtée au départ, y trouvant des références classiques, vieillottes et rétrogrades de femme-objet, de femme-muse - mais qui correspond effectivement au ressenti que j'ai eu sur les poèmes illustrés en question. Et de fait, le dernier photomontage donne une image assez radicalement différente d'une femme comme un être à part entière, riche, puissant, indépendant, que l'amour soutient et épanouit, rend plus fort - effet traditionnellement souvent exprimé et magnifié par l'homme amoureux, et beaucoup par Mathias Malzieu, qui s'applique donc ici à la femme amoureuse et aimée (c'est comme ça que je l'interprète, il y a certainement d'autres idées à voir) - c'est en concordance avec mes conclusions sur les textes.

Merci Babelio de me permettre de réfléchir en écrivant des critiques et ainsi de mieux comprendre les oeuvres lues, sans rester sur une première impression mitigée, intuitive et non réfléchie.
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Mathias Malzieu, le fameux chanteur de Dionysos, qu'on avait rencontré en début d'année pour son film Une sirène à Paris, publie en cette fin d'année un recueil de textes brefs et intimes. le dérèglement joyeux de la métrique amoureuse est un dialogue amoureux, sensuel et visuel avec sa femme Daria Nelson.

Ce livre est un joyeux mélange de textes, d'oeuvres produites par Daria Nelson, de poèmes, tous reflet de leur histoire et de leur créativité.

Encore une fois sous la plume de Mathias Malzieu, tout est plus enchanté, magique, poétique que dans la vraie vie.

J'ai retrouvé dans le dérèglement joyeux de la métrique amoureuse la musicalité de Mathias Malzieu, son inventivité mêlée à celle de sa "plus-que-muse", Daria Nelson, artiste plasticienne et photographe née en Ukraine.

Ce petit livre est comme un bonbon acidulé et doux, réconfortant et surprenant qu'on essaie de déguster tout doucement pour qu'il ne fonde pas trop vite.



Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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J'aime tellement Mathias Malzieu, son univers fantasque et étoilé, "La Mécanique du coeur" et l'ivresse qui s'empare de moi à chaque écoute (à chaque concert!) de Dionysos que je ne lui en ai même pas voulu de m'avoir déçue avec "Une Sirène à Paris", qui pour moi était le roman de trop. Sans surprises, trop facile. Mièvre.
Alors quand il a récidivé chez L'iconopop, du côté poétique de la Force en plus, j'ai voulu être du voyage.
Rien que le titre est attirant: il pétille, il claque, il shebame, il pow, il blope et il wizz: "Le dérèglement joyeux de la métrique amoureuse".
ça sent le jazz et la poésie, la fantaisie et les néologismes, l'arc-en-ciel et les paillettes.

"Le dérèglement joyeux de la métrique amoureuse" relate sous la forme d'un recueil poétique la rencontre et le coup de foudre entre ses deux auteurs: Mathias Malzieu signe les textes et Daria Nelson -artiste plasticienne et photographe- est aux commandes des illustrations. J'ai apprécié ces dernières, pop, décalées et colorées mais je dois reconnaître avoir été bien plus sensible aux textes. Eux ont su m'embarquer le temps de ma lecture. Je ne sais pas si j'en garderais un souvenir impérissable, mais l'heure passée à lire a eu un gout de limonade, un air de "be pop a Lula" et c'était bon.

Dans une poésie libre et fantasque, moderne et fantaisiste, en forme de bulle de champagne et de musique, Malzieu raconte sa rencontre avec Daria. Sous le haut patronage de Boris Vian, de Serge Gainsbourg et d'Alain Bashung (Sacrée sainte trinité!), il dit aussi comment le coup de foudre devient histoire d'amour, comment la passion permet de se révéler à l'autre.

C'est ainsi que les fées sont parfois fragiles, que souvent leurs ailes sont abîmées.
C'est ainsi que les fantômes des ex d'un homme transi d'amour peuvent hanter son appartement tandis que ses vers se transforment en bulles de savon.

Les textes sont tour-à-tour universels, passionnés, tendres, sensuels voire intimes mais toujours délicats et fantaisistes. On y retrouve ce qui fait la saveur de l'univers du maître de la Mécanique du coeur, cet onirisme un peu steampunk, un peu burtonien qui transforment les ombres en comètes et les cailloux en rhododendrons.

La métrique est peut-être dérèglée mais elle donne envie d'enfiler ses ailes et de retomber amoureux; de danser sous la neige et de faire infuser des étoiles et un rayon de lune dans une panthéière.

Vivement qu'on puisse retourner danser.
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Le générateur de poésie automatique

Tu es un générateur de poésie automatique
quand ton français redevient russe. Par accident joyeux.
Alors, s’il te plaît...
Continue à faire du purée avec des anesthésiologues,
fée des erreurs de conjugation au passé compliqué
Car ainsi tu simplifies mon futur inconditionnel.
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Tes mains
Et la neige

Tes mains sont plus douces

que l'intérieur d'un flocon de neige

tombé d'une galaxie inversée

là où il neige seulement

lorsqu'il fait 37 degrés
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"Ecrire de la poésie résoudrait l'équation du passage à l'âge adulte tout en prenant soin de l'enfant intérieur. C'est un vieil enfant qui a composé ce recueil, accompagné de sa plus-que- muse"
(En première page)
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Je t'ai écrit plusieurs poèmes
et chaque fois tu as souri
comme si tu les avais aimés.
Je crois que s'était vrai.
Même si entre mes métaphores tordues
et ton français plein de Russe,
tu ne les as pas compris.
Et c'est encore plus beau
que tu les aies aimés quand même. Tu es comme l'aveugle à qui j'offrirais des fleurs.
"Elles sont très belle", me soufflerais-tu à l'oreille.
Tu auras ce sourire d'enfant des merveilles,
celui qui traduit les poèmes
et les transforme en inaltérables fleurs.
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Lorsqu’un poème te fait rire,

il vaut trois assiettes
et une casserole pleine
de sauce tomate.

Lorsque l’un d’eux te fait pleurer,

il vaut toutes les tasses de thé
et tous les couverts.

Si un jour l’un d’eux te fait rire et
pleurer, alors il vaudra
une semaine de vaisselle.

Et je la ferai quand même.

(Poésie de la vaisselle)
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Mathias Malzieu vous présente son ouvrage "L'extraordinarium" aux éditions le livre de poche. Entretien avec Sylvie Hazebroucq.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2965858/mathias-malzieu-l-extraordinarium
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