Bonsoir,
Un document ce soir avec «
L'énigme de l'auberge rouge, la véritable histoire de l'auberge de Peyrebeille » de
Jean-Michel Cosson et Jean-philippe Savignoni chez
De Borée Éditions que je remercie.
Ardèche, 1833, nous suivons un jeune journaliste parisien, envoyé pour suivre le procès des aubergistes de Peyrebeille. Nous sommes plongés dans l'époque, sur ce plateau venteux, froid, humide sur lequel se situe l'auberge, un peu isolée, utile pour toutes les personnes qui revenaient des foires pour se restaurer, se reposer. Une auberge de bonne réputation. Puis des rumeurs de disparition, de vols, de meurtres ont commencé à se répandre. Quelle est la vérité ? c'est ce que va essayer de nous faire toucher du doigt le jeune journaliste mais aussi les auteurs de ce document historique. Est-ce que durant plus de 20 ans ces aubergistes auraient semé la terreur dans la région, volant et trucidant puisque les langues ne se sont déliées qu'au procès.
La part de la rumeur dans ces contrées où les histoires de veillées, enjolivaient ou enlaidissaient la vérité, ou une petite rumeur se transformait en histoire d'horreur. Pour Peyrebeille le mystère reste entier puisque toute une partie du dossier historique (près de 120 témoins entendus au procès) a disparu, volatilisé.
Un récit passionnant.
Quatrième de couv. Sur ce plateau ardéchois désolé balayé par la burle, dans les années 1830, on imagine sans peine les silhouettes fragiles de voyageurs à pied, courbés sous l'effort et la bourrasque avant de parvenir, le visage tout congestionné, à Peyrebeille... Ils se disent qu'ils ont de la chance de trouver là une imposante auberge qui va les abriter et les réchauffer. Pourtant, ici on cultivait l'art du crime et de l'enrichissement crapuleux plutôt que l'art de l'accueil. Cet ouvrage propose le récit détaillé de ce fait divers mythique. Aujourd'hui l'auberge existe toujours, rescapée des tourmentes hivernales et de la fureur des hommes, plantée comme une relique ou un mausolée. Pour les victimes et les criminels guillotinés dans la cour...