excellent moment !!!! 1936 : le début des vacances !!!
et une histoire d'amour ! qui va se terminer .... comment ?
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Une très belle histoire sur fond historique de l'été 1936 et des premiers congés payés, mal desservie par le style s'attardant sur des détails pour ensuite sauter très vite d'un fait à l'autre. Un ton de grande froideur, de détachement, comme un reportage, adapté au côté historique mais pas au roman.
Bel hommage à Léo Lagrange.
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Ce roman est un pur bonheur, une véritable ode à l'insouciance, à la vie, à l'amour. Il nous entraîne au bord de l'océan, dans la pinède des Landes et nous invite à une farandole de gaieté, au milieu des rires et des chants, dans l'ambiance d'une auberge de jeunesse. Beaucoup de thèmes sont abordés : les premiers congés payés, la lutte des classes sociales, l'éveil à l'amour, l'émancipation des femmes… un bouleversant renouveau dans le quotidien des habitants d'un modeste quartier toulousain.
Si la joie de vivre est le moteur de l'histoire, le drame et la tristesse y sont également présents tout comme la menace d'une nouvelle guerre en gestation. le style est simple, fluide, sincère, attendrissant et réchauffe le coeur des lecteurs grâce à la plume talentueuse de l'auteur qui fait revivre cette période des années trente, laborieuse mais malgré tout heureuse.
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En 1936, de nombreux français découvrent les joies des congés payés ! c'est une véritable révélation pour bon nombre de personnes qui peuvent, pour la première fois, partir à l'aventure, découvrir de nouveaux horizons, et faire de nouvelles rencontres. Tout comme Loulette et Benoite, très différentes, et qui pourtant vont se lier d'amitié.
Une lecture très sympa, des personnages attachants, un roman très instructif sur une période de notre histoire
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A cet instant, dans l'un des jardins ouvriers de Marengo, Lassale, le vieux chauffeur de la briqueterie, posait ses outils dans la cabane de rangement.
Sa femme l'attendait, ses doigts noirs de terre pour avoir désherbé les pieds de tomates.
Il lui dit:
- Demain matin, j'irai encore à la fabrique... pour voir si elle est toujours fermée.
Pour s'en assurer plutôt.
C'était si bizarre cette histoire de congés...
Sa crainte, c'était que, en son absence, un autre rallume les feux.
Que quelqu'un prenne son emploi.
- Nous n'avons pas ramené la semaine de travail à quarante heures et créé les congés payés seulement pour combattre le chômage : nous voulons que l'homme profite de ses libertés pour se cultiver. Physiquement. Intellectuellement.
Dans son compartiment, Loulette était assise dans le sens de la marche : les chagrins étaient dans son dos.
Loulette venait de la ville. Boucles blondes. Jambes fermes. Sous le pull, deux tétons s'efforçant de prouver qu'ils avaient quatorze ans.
Des hommes de progrès qui veulent être ministres, on en trouvera toujours. Nous, on a eu des ministres qui voulaient le progrès des hommes.
BOURVIL "Du côté de l'Alsace"
BOURVIL chante "Du côté de l'Alsace", en présence des auteurs de la
chanson Michèle AUZEPY et
Georges COULONGES