L'ancêtre de la MOI ( main-d'oeuvre immigrée) qui s'appelait MOE ( main- d'oeuvre étrangère), est apparu au début des années 1920. Cette organisation syndicale "chapotée voire récupérée" par le PCF, regroupait des travailleurs de toutes nationalités. Elle prit le nom de MOI au début des années 30, suite à la crise économique et à la xénophobie que celle-ci entraina, le mot "étranger" cristallisant ( déjà ) toutes les haines.
La MOI était composée d'italiens antifascistes ( les plus nombreux) qui avaient fui l'Italie de Mussolini, d'espagnols, de polonais mais surtout de juifs ayant fui les pays de l'Est tels que la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Roumanie et évidement l'Allemagne. La plupart de ces hommes et femmes ne sont pas communistes mais trouvent un accueil et des aides au sein de cette organisation à leur arrivée en France et certains finalement après avoir adhérer au PCF, combattrons au sein des FTP-MOI.
Nous suivrons leur combat clandestin, leur traque par les brigades spéciales créées par le gouvernement de Vichy et malheureusement souvent leur arrestation suivie de la torture, leur déportation ou encore leur exécution.
Le parcours de ces homme et ces femmes, est souvent le même et c'est ce qui impressionne le plus dans cet ouvrage. En effet, la plupart ont fui leur pays souvent après avoir été internés, martyrisés pour leurs idées ou bien parce qu'ils étaient juifs. Beaucoup d'entre eux participeront à la Guerre d'Espagne, seront internés ensuite dans des camps français et malgré cela combattrons en France au sein de la Résistance.
Ils le feront le plus souvent pour ne pas trahir leurs idéaux de justice , de liberté et pour combattre le fascisme dans le Monde.
Beaucoup d'entre eux ne reviendront pas des camps mais pour les survivants, il n'y aura pas de gloire. Ceux qui retourneront dans leur pays notamment à l'Est, subiront les purges staliniennes, quant à ceux qui choisirent de rester en France, on leur imposa le silence car il est bien connu que la France s'est libérée toute seule et que tous les français étaient résistants.
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Ma chère petite maman,
Quand tu liras cette lettre, je suis sure qu'elle te feras une peine extrême,
mais je serais mort depuis une certain temps et tu seras consolée par mon frère qui vivra heureux avec toi et te donneras toute la joie que j'aurais voulu te donner.
Excuse moi de na pas t'écrire plus longuement mais nous sommes tous tellement joyeux que cela m'est impossible quand je pense à la peine que tu auras.
Je ne puis te dire qu'une chose c'est que je t'aime plus que tout au monde et que j'aurais voulu vivre rien que pour toi.
Je t'aime, je t'embrasse mais les mots ne peuvent dépeindre ce que je ressens.
Ton Marcel qui t'adore et qui penseras à toi à la dernière minute.
Je t'adore et vive la vie.
Marcel
Mon cher Simon, je compte sur toi pour faire tout ce que je ne peux faire moi-même.
Je t'embrasse, je t'adore, vis heureux avec Maman heureuse comme j'aurais voulu le faire si j'avais vécu. Vive la vie belle et joyeuse comme vous l'aurez tous.
Marcel
j'aime tout le monde et vive la vie.
Que tout le monde vive heureux.
Marcel
Maman et Simon, je vous aime et voudrais vous revoir.
Marcel
Vous remettrez les quelques mots suivants à maman et Simon s'ils reviennent un jour de déportation comme je l'espère, demande t'il à son oncle.
Le 21 Février 1944, 22 hommes dont Marcel Rayman ( 20 ans ) sont exécutés au Mont-Valérien.
Seul son frère rentrera. Sa mère ne lut jamais cette lettre
Au début de 1943, Joseph Epstein rédige un testament.
" Je me sers de faux papiers et il est possible que, si je suis tué ou fusillé, l'acte de décès sera dressé à ce nom..."
Les témoignages fournis par les rares survivants et par les policiers résistants convergent : Epstein a été littéralement " massacré " par les inspecteurs français des brigades spéciales, mais il n'a pas lâché un nom.
Il n'a même pas livré sa véritable identité.
" La conquête de la France, la substitution plus ou moins rapide mais continu d'un nouveau peuple au vieux peuple de France sur cette terre de merveille.
Ce seront de nouveaux bohémiens dans nos murailles et de nouveaux microbes pathogènes politiques, sociaux et moraux."
Charles Maurras, Octobre 1928
Rencontre avec Stephane Courtois vous présente son ouvrage "Le livre noir de Vladimir Poutine" aux éditions Robert Laffont et Perrin. Entretien avec Christophe Lucet.
En partenariat avec La maison de l'Europe de Bordeaux.
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