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EAN : 9782764811894
Libre Expression (01/10/2016)
3.36/5   7 notes
Résumé :
« Quelle ne fut pas ma surprise de me voir personnage dans un de vos livres, un peu comme Pinocchio était apparu dans un texte de Carlo Collodi ! […] Tout fictif que je sois, vous m'avez donné une vie, un souffle et un cœur, et c'est bien parce que vous m'avez créé que je m'octroie le droit de vous en remercier tout en vous maudissant. » Henri Douville

Trente ans. Incroyable. Il y a plus de trente ans, je travaillais à un livre qui s'est révélé exutoi... >Voir plus
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
03 octobre 2016
Arlette Cousture, inspirée, est encore habitée par ces personnages qui ont changé sa vie.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
J’ai aimé cet homme à la folie, mais à y repenser, je ne crois pas que nos folies se soient fréquemment rencontrées. Je dirais qu’elles se sont à peine croisées. Je m’interroge maintenant sur les misons qu’il avait de me demander en mariage si ce n’est pour m’enlever à quelque soupirant.
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Plus grands les difficultés et les interdits, plus je me cassais la tête à me demander si je n’étais que la maîtresse d’école. Il y avait, parmi mes élèves les plus âgées, des filles plus minces et plus jolies que moi. Des filles de cultivateurs prêtes à prendre le vieux bien sans se poser de questions. Moi, je m’interrogeais. Je voulais être autre chose qu’une femme de cultivateur. Jamais, au nom de mes principes, je n’ai jalousé une de mes élèves, et il y en avait qui ne se gênaient pas pour le reluquer ou lui faire de l’œil. Je voyais tout, mais il me fallait être aveugle et je n’avais pas encore dix-sept ans. Il m’était très difficile de ne pas tenir mon rôle d’aînée, de m’empêcher de dire « Pas touche, ce sera le mien ».
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C’est beau, l’amour, ma chère enfant, rien de plus beau, mais quand ton amour est trop soûl pour se souvenir du nom de ceux qui l’ont ramené, pour se traîner jusque dans son lit, trop lourd et mou pour que moi je sois capable de l’aider à le faire, trop soûl pour viser le pot de chambre en se soulageant, trop parti pour avoir connaissance que le ramdam qu’il fait réveille toute la maisonnée, tu te demandes comment appeler ton sentiment. Tu trouves des mots que tu voudrais effacer de ton savoir, comme mépris, haine, colère, honte, humiliation, chagrin et crainte. Le matin, le midi, le soir et la nuit, le désespoir.
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Tu vis à l’époque de l’image, chère petite-fille, et les images n’ont ni sueur, ni odeur, ni cris, ni pleurs. Telle n’était pas du tout la réalité.
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Il était grand, beau et indépendant C’est peut-être ce qui m’attirait. Je n’avais qu’un désir, le faire chuter dans mes filets tendus à tous les coins de sa vie, depuis l’école jusqu’aux chantiers.
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