AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,5

sur 155 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ça y est , c'est parti pour l'Euro 2016, mais soit sans crainte ami(e) Babélio, tu peux lire ma critique car tu seras informé en temps réel ...
Pour L'instant il ne se passe rien . Promis , dés qu'il y a une action , vu le bruit je serai au courant... Les mecs sont en haut qui regardent le foot et la fille est en bas qui fait du babélio .

Alors "Meurtres à Willow Pond" , où la critique qui se fait toute seule ! . Etant donné que l'auteur(en personne) , cite trois références artistiques qui résument à peu près son bouquin ...
Tout d'abord , le film "La maison du lac" ( avec Henry Fonda, Jane Fonda et Katerine Hepburn) .
On est dans un Lodge,( un hôtel au bord d'un lac , dans le Maine ) où des touristes viennent du monde entier pour la pêche . Si vous n' avez pas vu le film , imaginez un lac, un ponton en bois et la nature tout autour . Vraiment un cadre idyllique ..
Oui , mais c'est sans compter la référence à Agatha Christie . Ned Crabb nous propose dans un lieu presque clos une famille , qui est certes habitée par une unique passion, la pêche , mais qui ne s'entend pas ...Un vrai panier de crabes .

A la suite d'un testament à la con, Brad , Merill et Kipper sont depuis des années pieds et poings liés à leur tante . Respectivement guides de pêche et gérant , les neveux doivent bosser pour Gene , cette vieille garce de 77 printemps sinon elle les déshéritera . Cette situation ne leur plait pas , Brad tâte de la bouteille, Merill de la coke . Leurs conjoints respectifs , eux aussi, aimeraient que la vieille dame décède (rapport aux millions qu'ils y gagneraient en pension alimentaire) , même qu'ils sont prêts à l'aider , pour que ça aille plus vite .
Aussi quand notre Gene décide d'annoncer , dans l'ordre: de se remarier, et de modifier son testament , Hum... la tension devient palpable ... Et Gene d'inviter afin de lui prêter main forte , pour le week-end , son cousin et sa femme , couple de professeurs retraités .
Et Gene est tuée...
Et notre gentil couple va aider le shérif.

Mais moi, j'ai pas aimé ce couple d'amateurs qui aident les pros! Cinq enquêteurs , ça fait beaucoup!
Je n'ai pas aimé non plus le(s) coupable(s) , pas très cohérent dans ce cadre ...).
C'est dommage parce qu'un panier de crabe à la sauce Agatha, revisité par Ned Crabb , ça donne une atmosphère électrique , où coke et whisky se mélangent dans quelques répliques assez drôles . Des touristes qui sortiraient de "Nature, pêche, chasse et tradition " et un final à la James Bond (cité aussi par l'auteur) .
Tout ça manque un peu de suspens à mon goût, dommage ,car il y a de très bonnes répliques et un cadre idyllique.
Et la pêche ...

22h46 : critique terminée et pour l'instant , pas le moindre but ... ( Enfin, je crois , j'entend rien !] . Ami(e) Babélio, nous n'avons rien raté ....
Commenter  J’apprécie          519
La particularité de ce policier est de commencer par la présentation des suspects avant qu'il y ait meurtres, avec un S car il y en aura plusieurs.
Les Godwin coulent des jours paisibles au bord d'un lac dans le Maine (USA). Leur principale occupation : la pêche. Pour rompre la monotonie Six, le mari, propose à sa femme de passer quelques jours au Lodge de leur cousine, Iphigene Seldon, 77 ans. Ça tombe bien car elle comptait justement les inviter pour être les témoins d'une modification de son testament.
Entre ses neveux, guide de pêche, et les principaux résidents du Lodge, tous ont plus ou moins une bonne raison de mettre fin aux jours de cette femme.
Alors qu'un immense orage se forme, l'atmosphère entre les principaux protagonistes s'électrise.
Si l'on devine très rapidement qui va passer à la trappe, le suspense demeure entier quant aux suivants. D'une écriture facile et agréable ce policier est bâtit sur fond de sexe, drogue, rivalités et pêche en lac.
Juste la fin est un peu, beaucoup, complètement tordue, mais bon dans l'ensemble j'ai passé un bon moment.
Commenter  J’apprécie          260
Six fait un bond en arrière lorsqu'il découvre le cadavre de sa cousine. Le visage de Gene est brûlé jusqu'à l'os et ses mains ne sont plus que des griffes ratatinées et calcinées. L'odeur de chair brûlée est abjecte. Tout laisse à penser que Gene a été foudroyée alors qu'elle était sortie en pleine tempête pour activer un générateur. Mais les enquêteurs vont rapidement écarter la piste de l'accident. Si ce n'est pas la foudre qui a frappé Gene, qui a pu alors l'assassiner d'une manière aussi ignoble? Les suspects sont nombreux. Gene gérait le Cedar Lodge, un des établissements les plus cotés du Maine, d'une valeur estimée à plusieurs dizaines de millions de dollars. le lodge est situé au bord du lac Willow Pond, le deuxième en termes de superficie du Maine. le lieu est très apprécié des riches amateurs de pêche en eau douce qui viennent profiter des conseils des meilleurs guides de la région et goûter une cuisine gastronomique. Gene avait convié ses héritiers putatifs, ses neveux et nièce, pour les informer des modifications de son testament. Or ces derniers s'impatientaient. Ils concevaient mille projets pour dépenser les millions promis, mais voilà, tata affichait une santé de fer... Benson Doucette, shérif du comté de Somerbec, va mener une enquête pleine de surprises, assisté par ses adjoints et par les deux cousins de la victime, Six et Alicia.

« Meurtres à Willow Pond » est un mélange de plusieurs genres : le roman policier, il y a une victime et l'assassin ne pouvant quitter le lodge, les enquêteurs doivent l'identifier parmi les personnages présents ; le «nature writing», les personnages ont une passion commune : la pêche en eau douce et les paysages du Maine offrent un cadre exceptionnel au roman ; et enfin le polar humoristique : le récit est riche en traits d'humour, situations improbables et personnages foutraques. le roman est agréable et distrayant mais il souffre de deux défauts : le récit est empesé de nombreuses répétitions et la fin m'a semblé abracadabrantesque. C'est dommage car on était vraiment pas loin de la pépite…
Commenter  J’apprécie          250
Décidément, trois policiers en peu de temps, ce n'est pas mon habitude.
Celui-là, je ne regrette pas de l'avoir lu.
Il était vraiment haletant.
Un lodge luxueux est tenu de main de maître par Iphigene Seldon, 77 ans, une vieille acariâtre sans pitié.
Richissime, elle refuse toute avance d'héritage à ses trois neveux qui travaillent avec elle.
Un soir de terrible orage, elle meurt, assassinée.
Chacun souhaitait sa mort, l'enquête va se révéler ardue.
Quel panier de crabes !
A part Brad, un des neveux, aucun personnage n'est vraiment sympathique.
Sauf les flics peut-être.
Alcool, drogue, sexe, l'ambiance est électrique .
C'est un huis-clos aux nombreux personnages, tous plus ou moins suspects.
L'endroit est pourtant idyllique.
C'est un lieu dans le Maine où la pêche est reine pour gens fortunés.
Il y a de l'humour, de l'action, du suspens.
Ça se lit bien, c'est bien écrit.
La fin est peut-être un peu confuse et tirée par les cheveux, mais bon.
Commenter  J’apprécie          190
Un magnifique lodge au bord du lac de Willow Pond, dans le Maine, paradis des pêcheurs tenu d'une main de fer par une dénommée Iphigene Seldon, 77 ans , richissime , tyrannique et en pleine forme, au grand dam de ses neveux et nièce qui travaillent pour elle et attendent impatiemment que la vieille bique décède pour hériter ! Même attente chez leurs ex époux/ses et chez le comptable véreux …ça fait bien du monde à souhaiter la mort de Gene ! Et voilà qu'un soir d'orage violent ….

Une intrigue à la Agatha Christie avec une succession de morts violentes et de nombreux coupables potentiels, sur fond de pêche arrosée de bourbon et d'une pincée de coke … C'est long à démarrer, j'ai trouvé ça un peu répétitif et la fin un peu tirée par les cheveux.
Une sorte de pastiche de polar à l'ancienne qui ne m'a malheureusement pas embarquée .
Commenter  J’apprécie          100
Le Maine - Etats-Unis - , un paysage couvert de forêts, de marais et de vastes étendues, dont le domaine de la pêche représente une part essentielle du tourisme. Un paradis de la nature, avec ses lacs, ses plongeons huard, et surtout le black-bass, prisé des pêcheurs pour sa combativité.

Bien, voici planté le décor, que Ned Crabb (j'évite le jeu de mots facile), va nous entraîner. Idyllique, n'est-ce pas ! Un roman noir, avec une évocation, entre autres, pour le moins à peine voilée, du livre « Des petits nègres » d'Agatha Christie.

Un huis clos, qui déchaînera non seulement les foudres de la nature mais également celle des hommes ! Avec pour moteur habituel, le leitmotiv habituel des causes pour le policier, à savoir : l'amour bien sûr, la cupidité, la luxure…

Peu de surprises, par conséquent, sur les actions des uns et des autres ; où chaque personnage porte sa « croix ». Reste le couple Godwin, qui représente le fil rouge et nous apporte un peu de candeur et de sagacité.

Trop d'archétypes dans ce roman m'ont juste permis d'aller chercher la solution et de m'envoler dans le paradis de cette grandiose Nature ; qui jamais n'aurait dû être défloré par l'espèce humaine.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Ned Crabb, né en 1939 à Greensboro, en Alabama, est un journaliste et un écrivain américain de romans policiers. Il fait ses études à l'université de Miami, obtient une licence d'histoire et devient journaliste, au New York Daily News et au Wall Street Journal à New York. Après un premier roman en 1978 (La Bouffe est chouette à Fatchakulla), son second opus, Meurtres à Willow Pond, vient de paraître.
Sur les rives d'un petit lac du Maine, Alicia et Six Godwin, universitaires retraités, coulent une existence paisible, entre la librairie qu'ils ont créée et leur passion commune pour la pêche. Jusqu'au jour où ils sont invités à passer le week-end au Cedar Lodge, luxueuse résidence pour amateurs friqués de pêche et de chasse, que leur richissime cousine, Iphigene Seldon (surnommée Gene), dirige d'une main de fer. Agée de soixante-dix-sept ans et dotée d'un caractère bien trempé, la vieille femme a justement convoqué ce même week-end ses nombreux héritiers pour leur annoncer qu'elle modifie son testament. S'invitant lui aussi mais sans convocation, un monstrueux orage va amplifier l'électricité qui plane dans l'air et ce qui sur les dépliants touristiques ressemblait à un paradis, va se muer en enfer quand on va retrouver le cadavre de Gene… premier des meurtres qui ensanglanteront Willow Pond.
Ned Crabb n'est pas un perdreau de l'année et si cela se ressent dans ses écrits, c'est aussi le principal charme de ce polar biscornu à la narration désuète. Que notre Crabb en pince pour Agatha Christie ce n'est pas un secret, il le fait dire à l'un de ses personnages (« - Oh, bon sang, répondit Six à Gene, on se croirait dans un roman d'Agatha Christie ») pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté. Un lieu clos confortable, une flopée de gens souhaitant la mort de Gene - « Gene était malintentionnée. Elle méritait qu'on la tue. Elle gênait tout le monde. Qui s'affligerait de sa mort ? » - de ses héritiers à leurs conjoints en passant par son comptable véreux, des clients du Lodge qui ne sont pas ceux qu'ils disent être… et un cadavre pour ouvrir le bal. Une paire de retraités (Alicia et Six) qui seconde le shérif dans son enquête, le clin d'oeil à la Reine du crime est franchement appuyé. Toutes les références du bouquin, et elles ne manquent pas, nous renvoient à l'époque où le cinéma était en Noir & Blanc, genre « Nick, gentleman détective » (1936, avec William Powell et Myrna Loy, pour ceux qui connaissent…). Pastiche des romans noirs vieillots ou plus certainement, style réel de notre papy du crime ? En tout cas, c'est épatant, vachement chouette, pour rester dans la note.
L'intrigue en elle-même est tirée par les cheveux pour ne pas dire plus, le suspense entretenu par des rebondissements abracadabrants ou des phrases sentant la naphtaline, « Pendant ce temps, à l'intérieur du Lodge, une grande silhouette sortait pieds nus d'une chambre, traversait le couloir et entrait dans une autre chambre. » Mais le lecteur n'en a cure, il se délecte à retrouver cette tonalité d'ouvrages lus dans sa jeunesse empreints d'un humour discret distillé tout du long.
Alors, c'est un vrai régal, devez-vous penser ? Vous me connaissez, je ne suis pas du genre à taire les défauts d'un livre et si celui-ci n'en a qu'un, il est quand même bien réel : il est trop bavard, beaucoup trop ! Des répétitions trop nombreuses, des scènes inutiles ou redondantes ; à mon avis une centaine de pages en trop. Dommage, je l'aurais voulu excellent, il n'est que bien bon, ce dont je saurai me satisfaire.
Commenter  J’apprécie          31
Eh bah voilà le petit retour de Ned Crabb qui fait archi plaisir ! L'auteur de la Bouffe est bonne à Fatchakulla, n'a rien perdu de sa pêche depuis 1978 !

L'action de Meurtres à Willow Pond se situe dans le Maine qui grâce à Stephen King arrive à te donner envie de découvrir la région à la recherche du grand frisson (en France je vois bien un équivalent, mais je suis pas sûr que Danny Boon et la région du Nord soit très crédible pour la suite de cette critique...).

DONC. le Maine comme décor et une intrigue à la Agatha Christie croustillante ! Ned Crabb rend hommage à la lady du suspense en calquant un Cluedo grandeur nature, où le manoir serait remplacé par un camp de vacances pour pêcheurs pétés de thunes, où le Colonel Moutarde serait devenu alcoolique et Madame Pervenche cocaïnomane. A la place de découvrir qui a tué le Dr Lenoir, ici on enquête sur l'horrible meurtre d'une septuagénaire matriarcale (Iphigene Seldon) qui tient d'une poigne de fer ses neveux prisonniers dans cette prison dorée naturelle qu'est Willow Pond.

Des personnages hauts en couleurs, des situations alcoolisées plus que cocasses, un peu de cul par-ci par là, aucun doute c'est bien du Ned Crabb et pour les amateurs de Christopher Moore (Le lézard lubrique de Melancholy Cove), vous en aurez certainement pour votre grade !

Success boy ! attend pas 38 ans pour écrire le prochain roman stp ça m'ferait bien mal.

(oh et un bouquin mis en avant par Jean-Bernard Pouy, si t'es encore le cul dans ton fauteuil au lieu de courir acheter ce roman c'est que t'as décidément rien compris).
Lien : https://www.instagram.com/lo..
Commenter  J’apprécie          20
Pris au hasard de mes balades en librairie j'ai été assez surprise par la forme très classique qu'a choisie l'auteur Ned Crabb pour nous raconter cette intrigue. J'ai commencé ma lecture avec le sentiment de lire un Agatha Christie et celui-ci ne m'a pas lâché sur les trois quart du livre. Si ce n'est le cadre actuel, les protagonistes qui évoluent au 21ième siècle, la structure de l'intrigue est de la même veine que celle que mettait en place la grande dame du crime. Nous sommes dans le Maine, dans la région des lacs, lieu hautement touristique où les membres d'une famille qui possèdent un des lieux les plus prisés de la région, sont convoqués par la propriétaire pour les informer du changement de son testament. Il y est question de secrets, de rancunes tenaces, de divorce, de dettes, de tromperies à n'en plus finir et de l'art de la pêche, de poissons, de passionnés de pêche et de… poissons.
Pour tout vous dire il y a si longtemps que je n'ai pas lu de polars de ce genre que bêtement je pensais qu'ils faisaient parti d'un genre désuet plus vraiment d'actualité. Donc oh surprise ! Oui mais voilà, le temps a passé, j'ai changé et pas réellement accroché avec le style.
Ned Crabb pose (longuement) chaque personnage, de la vieille increvable et détestable à la fortune colossale, aux futurs héritiers envieux, incompris, aux aspirations diverses qui convergent toutefois avec la même idée, celle qu'il est plus que temps que la vielle casse sa pipe et beaucoup sont prêt à aider le destin pour enfin être délivrer du tyran. S'ajoute un couple charmant Six et Daisy professeurs à la retraite (férus de pêche, bien entendu) sollicité par le shérif pour donner un coup de main à l'enquête qui s'enlise.
L'écriture à l'image de l'intrigue reste classique, aisée, familière mais décidément je crois que je suis passée à d'autres formes plus contemporaines de polars depuis l'époque de mon adolescence où je découvrais Agatha Christie. La nostalgie n'est décidément pas pour moi. Toutefois la maîtrise de Ned Crabb dans l'art de mener son petit monde, l'assise scénaristique bien pourvue de ces Meurtres à Willow Pond mérite le détour et les amateurs du genre y trouveront sans nul doute leur compte.
Commenter  J’apprécie          20
Tout commence plutôt bien: un couple « sexigenaire » prend du bon temps au bord d'un lac dans le Maine. Amoureux bien qu'ayant un âge certain, adeptes de la pêche de blackhass , ils décident d'aller rendre visite à leur tante Iphigene propriétaire d'un lodge accueillant des pêcheurs aguerris. Gene, personnage au fort caractère est entourée de ses neveux et sa nièce qui ont perdu leurs parents dans des conditions particulièrement atroces.
Au début donc, tout va bien. Ned Crabb prend son temps pour poser ses personnages, le décor, mais aussi pour distiller ça et là l'intérêt que chaque personnage aurait à voir disparaître Gene.
L'intrigue se diffuse telle une tisane de digitales… La mort violente de Gene n'est pas une surprise, puisqu'elle est dévoilée dès la 4ème de couverture. Mais le lecteur tapi dans l'ombre qui entoure le lac, l'attend impatiemment…
D'autres, nombreuses, lui succéderont.
On retiendra les personnages forts, aux caractères trempés, comme celui de Tom, officière de police, l'ambiance très « wild », et « nature » et l'écriture percutante de Crabb. Mais pourquoi ai-je trouvé la fin un peu longue à se déployer? je ne sais…
pourtant je recommande cette lecture à celles ( et ceux) qui aiment la littérature américaine.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (354) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1826 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}