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EAN : 9782351781081
419 pages
Gallmeister (11/02/2016)
3.5/5   155 notes
Résumé :
Sur les rives d’un petit lac du Maine, Alicia et Six Godwin coulent une existence paisible, entre la librairie qu’ils ont créée et leur passion commune pour la pêche. Jusqu’au jour où ils décident de passer le week-end dans le luxueux lodge que leur richissime cousine, Iphigene Seldon, dirige d’une main de fer. Âgée de 77 ans et dotée d’un caractère bien trempé, la vieille femme a justement convoqué ce même week-end ses nombreux héritiers pour leur annoncer qu’elle ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 155 notes
Ça y est , c'est parti pour l'Euro 2016, mais soit sans crainte ami(e) Babélio, tu peux lire ma critique car tu seras informé en temps réel ...
Pour L'instant il ne se passe rien . Promis , dés qu'il y a une action , vu le bruit je serai au courant... Les mecs sont en haut qui regardent le foot et la fille est en bas qui fait du babélio .

Alors "Meurtres à Willow Pond" , où la critique qui se fait toute seule ! . Etant donné que l'auteur(en personne) , cite trois références artistiques qui résument à peu près son bouquin ...
Tout d'abord , le film "La maison du lac" ( avec Henry Fonda, Jane Fonda et Katerine Hepburn) .
On est dans un Lodge,( un hôtel au bord d'un lac , dans le Maine ) où des touristes viennent du monde entier pour la pêche . Si vous n' avez pas vu le film , imaginez un lac, un ponton en bois et la nature tout autour . Vraiment un cadre idyllique ..
Oui , mais c'est sans compter la référence à Agatha Christie . Ned Crabb nous propose dans un lieu presque clos une famille , qui est certes habitée par une unique passion, la pêche , mais qui ne s'entend pas ...Un vrai panier de crabes .

A la suite d'un testament à la con, Brad , Merill et Kipper sont depuis des années pieds et poings liés à leur tante . Respectivement guides de pêche et gérant , les neveux doivent bosser pour Gene , cette vieille garce de 77 printemps sinon elle les déshéritera . Cette situation ne leur plait pas , Brad tâte de la bouteille, Merill de la coke . Leurs conjoints respectifs , eux aussi, aimeraient que la vieille dame décède (rapport aux millions qu'ils y gagneraient en pension alimentaire) , même qu'ils sont prêts à l'aider , pour que ça aille plus vite .
Aussi quand notre Gene décide d'annoncer , dans l'ordre: de se remarier, et de modifier son testament , Hum... la tension devient palpable ... Et Gene d'inviter afin de lui prêter main forte , pour le week-end , son cousin et sa femme , couple de professeurs retraités .
Et Gene est tuée...
Et notre gentil couple va aider le shérif.

Mais moi, j'ai pas aimé ce couple d'amateurs qui aident les pros! Cinq enquêteurs , ça fait beaucoup!
Je n'ai pas aimé non plus le(s) coupable(s) , pas très cohérent dans ce cadre ...).
C'est dommage parce qu'un panier de crabe à la sauce Agatha, revisité par Ned Crabb , ça donne une atmosphère électrique , où coke et whisky se mélangent dans quelques répliques assez drôles . Des touristes qui sortiraient de "Nature, pêche, chasse et tradition " et un final à la James Bond (cité aussi par l'auteur) .
Tout ça manque un peu de suspens à mon goût, dommage ,car il y a de très bonnes répliques et un cadre idyllique.
Et la pêche ...

22h46 : critique terminée et pour l'instant , pas le moindre but ... ( Enfin, je crois , j'entend rien !] . Ami(e) Babélio, nous n'avons rien raté ....
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Un couple d'octogénaires facétieux, heureux proprios d'un chalet sis au bord d'un lac et féru de pêche histoire d'allier situation géographique et passion première, il n'en faut ici pas plus pour se sentir euphorique dès les toutes premières pages.
Ajoutez-y, non loin de là, un luxueux lodge tenu d'une main de fer par l'excentrique et autoritaire Iphigene Seldon au détriment de ses trois neveux qui verraient bien la vieille casser sa pipe sans qu'aucun Kleenex n'est à être maltraité ultérieurement, voilà, le cadre est posé, le ton donné, la tragédie en route...

Je découvre Crabb et j'en pince déjà pour lui.
S'il est vrai que Meurtres à Willow Pond ramène immanquablement aux dix petits nègres d'Agatha Christie, le cadre naturel formidablement dépeint associé au traitement de l'intrigue des plus corrosif font de ce roman un fort bel hommage à la reine du crime.

Nonobstant une foultitude de personnages nécessitant une concentration de tous les instants et un rythme parfois poussif, huis-clos oblige, ce lodge mérite vraiment le détour, ne serait-ce que pour son environnement idyllique, son open bar à volonté et son slogan Galerieslafayettesque "il se passe toujours quelque chose à Willow Pond!".
Quelque chose de léthal, certes, mais qui possède l'étrange mérite de faire vivre un récit.
Étonnant, non ?
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Six fait un bond en arrière lorsqu'il découvre le cadavre de sa cousine. Le visage de Gene est brûlé jusqu'à l'os et ses mains ne sont plus que des griffes ratatinées et calcinées. L'odeur de chair brûlée est abjecte. Tout laisse à penser que Gene a été foudroyée alors qu'elle était sortie en pleine tempête pour activer un générateur. Mais les enquêteurs vont rapidement écarter la piste de l'accident. Si ce n'est pas la foudre qui a frappé Gene, qui a pu alors l'assassiner d'une manière aussi ignoble? Les suspects sont nombreux. Gene gérait le Cedar Lodge, un des établissements les plus cotés du Maine, d'une valeur estimée à plusieurs dizaines de millions de dollars. le lodge est situé au bord du lac Willow Pond, le deuxième en termes de superficie du Maine. le lieu est très apprécié des riches amateurs de pêche en eau douce qui viennent profiter des conseils des meilleurs guides de la région et goûter une cuisine gastronomique. Gene avait convié ses héritiers putatifs, ses neveux et nièce, pour les informer des modifications de son testament. Or ces derniers s'impatientaient. Ils concevaient mille projets pour dépenser les millions promis, mais voilà, tata affichait une santé de fer... Benson Doucette, shérif du comté de Somerbec, va mener une enquête pleine de surprises, assisté par ses adjoints et par les deux cousins de la victime, Six et Alicia.

« Meurtres à Willow Pond » est un mélange de plusieurs genres : le roman policier, il y a une victime et l'assassin ne pouvant quitter le lodge, les enquêteurs doivent l'identifier parmi les personnages présents ; le «nature writing», les personnages ont une passion commune : la pêche en eau douce et les paysages du Maine offrent un cadre exceptionnel au roman ; et enfin le polar humoristique : le récit est riche en traits d'humour, situations improbables et personnages foutraques. le roman est agréable et distrayant mais il souffre de deux défauts : le récit est empesé de nombreuses répétitions et la fin m'a semblé abracadabrantesque. C'est dommage car on était vraiment pas loin de la pépite…
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Imaginez un instant qu'Agatha Christie soit une férue de pêche à la ligne et qu'un jour, ayant éclusé quelques verres de bourbon, elle ait décidé de nous créer des personnages colorés, d'ajouter du sexe et de transposer tout ça pour des meurtres à l'Anglaise dans les terres de Stephen King : le Maine !

Il y a ici comme une atmosphère de « Dix Petits Nègres » (coupé du monde durant quelques heures) avec des cadavres qu'on pourrait ramasser à la pelle ou au filet de pêche, le tout mélangé avec « Mort sur le Nil » devenu « Morts sur le lac » et un soupçon du « Crime de l'Orient Express » pour le fait que bien du monde souhaiterait voir Iphegene Seldon avaler son acte de naissance de travers.

Attention, ami lecteur, si tu n'as jamais lu du Ned Crabb, ça pourrait te perturber au départ, bien que ce roman-ci soit moins olé-olé que « La bouffe est chouette à Fatchakulla », mais malgré tout, on retrouve la patte ou la plume de l'auteur dans ses personnages assez hauts en couleurs et ses finals assez déroutants.

Connaissant l'animal, je n'ai pas été perturbée le moins du monde car je savais que je devais m'attendre à des trucs un peu fous et je peux comprendre que certains aient été déstabilisé par le final à la James Bond dans ses meilleurs jours, par le trop plein d'enquêteurs avec le couple Godwin engagé et par l'identité de…

L'auteur prendra son temps pour planter le décor de la luxueuse lodge où les amateurs de pêche aux portefeuilles sans rivets se donnent rendez-vous pour pêcher pour l'amour du sport.

Durant les 432 pages, on suit les péripéties de tout nos personnages principaux, on boit beaucoup, on baise aussi et on en profite pour mieux découvrir la tenancière de l'affaire, Iphigene Seldon, sorte de Tatie Danielle et surnommée par ses neveux « le Duce », ce qui vous situe bien le côté tyrannique de la vieille bique que tout le monde aimerait voir morte.

La voir morte ? Ils la détestent tant que ça ? Oh que oui ! Elle règne sur eux tel un tyran, ils touchent de gros salaires mais sont prisonniers chez eux et, bien que ça ne change pas la face du monde si la vieille allait voir six pieds sous terre, pour eux tous, la vie en serait changé merveilleusement bien et tous chanteraient "Libérés, délivrés".

Pas eu le temps de m'endormir, l'auteur manie l'humour au travers de ses dialogues et de ses personnages qui, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ne sont pas figé dans leur identité, c'est à dire qu'il évoluent et que les salauds pourraient bien être pas si salauds que ça…

Et que si la plupart des membres qui compose la famille Seldon (au sens large) a envie de voir la vioque mourir, ou de la tuer, ce n'est pour autant qu'ils danseront la mazurka lorsque ça arrivera.

Un roman qui tire vers le nature writing, le roman policier, le thriller sur la fin, et une ambiance que n'aurait pas renié la Grande Dame du Polar, les références au sexe et à la pratique de la bête à deux dos en moins pour elle (shocking !).

Des personnages bien typés, hauts en couleurs, qui peuvent révéler des surprises, bonnes comme mauvaises, une plume qui manie l'humour et qui sait si bien nous décrire un lac paisible, une tempête ou des scènes de pêches même si on ne pratique pas à tel point qu'on aurait envie d'y être (mais sans les meurtres !).

Et la tension qui monte, qui monte… Comme la libido de tous nos protagonistes !

Pour moi, un excellent moment de lecture avec de l'humour et des rebondissements, le tout dans un cadre merveilleux.

Qui a dit que la pêche était un sport calme ??
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La particularité de ce policier est de commencer par la présentation des suspects avant qu'il y ait meurtres, avec un S car il y en aura plusieurs.
Les Godwin coulent des jours paisibles au bord d'un lac dans le Maine (USA). Leur principale occupation : la pêche. Pour rompre la monotonie Six, le mari, propose à sa femme de passer quelques jours au Lodge de leur cousine, Iphigene Seldon, 77 ans. Ça tombe bien car elle comptait justement les inviter pour être les témoins d'une modification de son testament.
Entre ses neveux, guide de pêche, et les principaux résidents du Lodge, tous ont plus ou moins une bonne raison de mettre fin aux jours de cette femme.
Alors qu'un immense orage se forme, l'atmosphère entre les principaux protagonistes s'électrise.
Si l'on devine très rapidement qui va passer à la trappe, le suspense demeure entier quant aux suivants. D'une écriture facile et agréable ce policier est bâtit sur fond de sexe, drogue, rivalités et pêche en lac.
Juste la fin est un peu, beaucoup, complètement tordue, mais bon dans l'ensemble j'ai passé un bon moment.
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critiques presse (2)
Actualitte
29 mars 2017
Ajoutez un énorme orage, une panne d’électricité, des litres de bourbon dans ce huis clos et vous obtenez le polar à la Agatha Christie le plus drôle et irrévérencieux qui soit.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LaPresse
22 avril 2016
L'auteur entraîne le lecteur dans une histoire formidable, au suspense constant.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Et puis dans le Maine , il y avait toujours , absolument toujours le risque de voir soudain débouler d'entre les arbres un animal rôdant la nuit : un cerf , un renard, un dindon sauvage ou, surtout , perspective terrifiante ...
Un caribou, [..]. Il ne manquerait plus que ça , un putain de caribou qui arrive au galop .
Tous les ans, les gens se tuaient en percutant un caribou sur l'autoroute , même sur l'I-95, pourtant si large . A l'auto-école KMD de Waterville, la première leçon consistait toujours à expliquer aux apprentis conducteurs quelle attitude adopter si un caribou apparaissait devant eux.
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À 6 h 30, un matin de juillet particulièrement ensoleillé, dans les camps de pêche McCorkle situés au bord de Winsokkett Pond, dans le Maine, dans le troisième camp au nord en remontant le chemin est-ouest qui serpentait sur quatre cents mètres jusqu’à la grande route, à l’intérieur d’une maison où le vrombissement nerveux d’un moulin à café rivalisait avec le concerto matutinal des pinsons, fauvettes, moineaux, geais, roitelets et mésanges qui peuplaient les bois épais environnants, Alicia Godwin, professeur de littérature anglaise retraitée, preuve d’un mètre quatre-vingt-huit que l’âge mûr ne diminue pas nécessairement le charme physique, se tenait nue dans la cuisine aux proportions modestes, savourant l’arôme d’un café du Costa Rica fraîchement moulu, tout en regardant Six Godwin, professeur d’histoire retraité, également nu, sortir en souriant de la chambre et se diriger vers elle en passant devant la grande cheminée de pierre et les chaises longues.
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Je suis comme Maggie , la Chatte sur un toit brûlant , sans ce connard de Brick , son mari . Je m'appartiens . Ce corps m'appartient .Mais dans dix ans , mon titre de propriété commencera à être contesté , car l'âge réclame impitoyablement les intérêts du prêt .
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Et bien moi, j'ai essayé plein de fois de me représenter ce que ça ferait de prendre un flingue pour la descendre ...la descendre ...au moment où elle me cassait les couilles.[...]Lieutenant, on m'a souvent castré , mais ça repousse toujours.
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- Il doit être sous le porche à côté de son pot de fleurs préféré. C'est là qu'il trouve son soutien spirituel. Il appelle ça comme ça. Comme c'est joliment dit !
- Il tire son soutien spirituel dans un pot de fleurs ? demanda Tom.
- Non, pas du tout. Je parle de sa bouteille, il ne peut pas vivre sans sa bouteille. Il cache le bourbon dans le pot et tout le monde fait semblant de ne pas le savoir.
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