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Sherlock Holmes (Croquet, Bonte) tome 1 sur 5
EAN : 9782877649803
46 pages
Soleil (03/05/2000)
3.06/5   9 notes
Résumé :
Deux ans après la terrible affaire de jack l'Eventreur, une succession d'assassinats horribles plonge à nouveau Londres dans la terreur. Des cadavres étrangement mutilés sont retrouvés aux quatre coins de la capitale.

Les victimes, petites gens ou grands de ce monde, semblent être choisis au hasard.

Au hasard ? Pour Sherlock Holmes, il n'en est rien. Un ordre mystérieux se cache derrière la série meurtrière. Car au-dessus de ces crimes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'étoile sanglante est le premier album d'une série (qui en compte cinq au total) consacrée aux aventures de Sherlock Holmes et du Docteur Watson. Croquet et Bonte proposent ici une interprétation très libre du Canon, dans laquelle le surnaturel tient une place importante.

L'histoire développée se termine à la fin de l'album. Elle est suffisamment riche pour offrir fausses pistes et rebondissements. L'ennui n'est pas au rendez-vous. D'ailleurs, le texte a plutôt tendance à tenir ici une place assez conséquente. Pour autant, un certain équilibre est trouvé, puisque plusieurs scènes d'action permettent au lecteur de souffler un peu.

Il est question de meurtres en série d'inspiration sataniste. Publié initialement au milieu des années 1990, l'histoire parait aujourd'hui déjà vue et revue ailleurs (la triangulation des meurtres, les sectes folkloriques mais inoffensives…). Ce type de scénario a été vu et revu depuis, mais il n'en demeure pas moins intéressant, bien qu'un peu convenu. Quelques clins d'oeil permettent de relier tout cela à Jack l'éventreur, sans que cette célèbre affaire ne soit directement traitée. En cours de route, l'histoire se corse, même si la piste retenue est un peu évidente pour le lecteur aguerri. La résolution du mystère n'est pas vraiment surprenante non plus.

Les dessins sont sympathiques. Les doubles pages intérieures auraient pu laisser croire que l'album s'inspire de la série télévisée des années 1980, mais il n'en est rien. le style est maîtrisé. Il n'y a pas d'hésitation, les traits des personnages sont précis. Les séquences consacrées aux recherches livresques de Sherlock pourront d'ailleurs donner envie de visiter certains endroits de Londres.

Sans être exceptionnel, L'étoile sanglante part avec des solides acquis. L'album réservera doc un bon moment. S'il n'est guère original, il peut aisément être qualifié de classique. A lire pour passer un bon moment…
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Attention, ceci n'est que la réédition du tome 7 paru aux éditions "Lefrancq Bdétectives" sous le même titre.

Ou comment arnaquer le lecteur/acheteur s'il n'est pas attentif à ce qu'il fait. Je l'étais (attentive) et je ne l'ai pas acheté une deuxième fois après son transfert aux éditions de Soleil Production.

L'album n'étant pas scénarisé par A-P Duchâteau mais par Croquet, il commence correctement et agréablement par un joli meurtre où il manque à la victime le coeur et la main gauche.

"Agréable ?" me direz-vous. Bien sûr ! En règle générale, quand c'était Duchâteau aux commandes et qu'il n'était pas tenu en main par un scénario original de Conan Doyle, ça partait très souvent dans le non-sens dès les premières cases !

Là, nous avons un meurtre bien sanglant, des déductions de Holmes sur les pensées de Watson au sujet du crime qui ressemble à ceux de Jack L'éventreur, un inspecteur Lestrade qui vient quérir Holmes, de manière innocente, pour l'emmener examiner le corps à la morgue.

Même si le détective en conclu à des mutilations rituelles pratiquées par un couteau sacrificiel, l'histoire partait dans le bon sens.

Les dessins sont corrects, les allusion canonique présentes : le "Strand", les nombreux déguisements de Holmes qu'on le voit adopter sur plusieurs cases, sur le fait qu'il torturait son violon en réfléchissant et qu'il fumait comme un pompier. Je passerai sur le fait que Holmes porte, encore et toujours, sa cape macfarlane à carreaux et sa deerstalker.

Par contre, énormes erreurs quand ils font dire à Watson (en s'adressant à Reginald, l'employé qui s'occupe du rayon "Incunables" de la bibliothèque du British Museum) que Holmes s'est parfois occupé d'affaires qui n'étaient pas étrangères à la sorcellerie et qu'il a publié d'intéressants comptes rendus dans le Strand, à savoir "le chien" (HOUN) et le "Vampire" (SUSS).

Hors, comme l'histoire se passe deux ans après les crimes de l'éventreur (c'est dit dans l'album), nous sommes donc en 1890 (les crimes de Jack ayant eu lieu en 1888).

Pas de chance, "Le chien des Baskerville" fut publié dans le Strand en 1901 et 1902, tandis que "Le vampire du Sussex" fut publié en 1924. Hem, elle est forte, celle là !! Watson parle d'histoires non encore publiées !

Pire encore : "Le vampire du Sussex" est datée, au plus tôt, en novembre 1897 et au plus tard en novembre 1901, donc, ils ne sont pas encore censé l'avoir vécue. Dans le cas du "Chien", ils pourraient déjà l'avoir résolue, étant datée au plus tôt en septembre 1886. Pas si on prend la date au plus tard qui est septembre 1900. Troublant, n'est-il pas, ces erreurs ?

Ou alors, elles sont dans la continuité du canon et de celles de Watson. Ce n'est ni la première, ni la dernière qu'il commet. Merci, au passage, au livre "Quel jour sommes nous, Watson ?" de J-P Crauser pour la chronologie des aventures holmésienne.

Mais revenons à notre enquête... Holmes avancera assez vite (44 pages obligent), comprenant rapidement qu'un rituel satanique est derrière tout cela (moi aussi, je l'avais compris) et les différents meurtres formeront un joli pentacle sur la carte, comme dans le film premier de Ritchie (qui est postérieur à l'album). Jusque là, tout va toujours bien au niveau scénaristique.

Enfin, tout allait bien...

La plongée dans le grand n'importe quoi va commencer à la page 30... J'avais même deviné qui était derrière tout ça. C'est vous dire.

Les quatorze dernières pages sont tirées par les cheveux, sur fond de combats politiques et de n'importe quoi. L'allusion à la "radix pedis diaboli" du "Pied du diable" me laissera de marbre.

Non, trop facile comme explication finale... Dommage, il avait bien débuté, cet album. le final plombe tout le reste.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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