Ce roman de
Christelle DABOS est très déroutant et j'avoue n'avoir rien compris malgré ma grande détermination à aller au bout !!
Le contexte hyper violent m'a profondément gêné avec des caïds faisant régner la terreur dans leur classe, des élèves victimes résignées qui anticipent les humiliations de leurs bourreaux et cerise sur le gâteau, des profs lâches à l'extrême qui voient tout et ne font rien pour s'opposer aux brimades qui touchent les plus faibles.
Quelle image négative et défaitiste du collège à donner à des jeunes en perte de nécessaires repères ! Quelle négation désastreuse de l'action d'enseignants engagés qui, même dans des conditions difficiles, mettent en oeuvre des projets exigeants qui enrôlent leurs élèves même fragiles et transmettent les valeurs de solidarité, d'écoute et d'échanges dans la bienveillance !
De plus, ce récit est résistant au possible : des personnages nombreux parmi lesquels le lecteur se perd, des narrateurs différents, un fil narratif inexistant, pas de chute compréhensible (en tout cas pour moi) et un texte qui alterne entre réel et fantastique.
Je n'ai pas trouvé d'explications sur la problématique de certains personnages marquants comme Sofie dont on ne sait si elle est malade, phobique ou ex-victime de violences ou les desseins d'autres comme la prof, fragilisée ou Pierre, qui tue le seul élève qui lui tende la main...
Ce récit choral est dense avec 240 pages où l'on se fatigue en tant qu'adulte à chercher un sens à l'histoire et qui vont à coup sûr lasser les ados lecteurs fragiles...
Roman découvert dans la présélection 2024/2025 du Prix des collèges et lycées de Charente.