Orient : si loin, si proche

La valeur n'attend pas le nombre des années, la preuve avec ces treize nouvelles écrites par des collégiens et lycéens, dont la plume n'a rien à envier à des auteurices plus âgés. Pourtant, de tout le lot, seule Marie Beer semble écrire encore ; à moins que les autres n'aient opté pour des noms de plume.
C'est fort dommage car j'aurais bien aimé en lire plus de la part d'Étienne Bacci, dont la nouvelle « Deux espions en Orient » se détache clairement du lot !

Par « orient » il faut cependant comprendre « Asie » et non « moyen-orient », les deux amorces de texte à compléter étant situées au Japon et en Inde.

Toutes les nouvelles issues de la première sont sacrément redondantes, tout le monde ayant choisi de suivre la même route, invariablement, avec plus ou moins de détails. On sent que la plupart des jeunes ont fait des recherches, il y en a qui abordent le sujet de façon plus ou moins originale... mais reste que ces nouvelles-là ne sont pas les plus passionnantes.

A l'inverse, les péripéties indiennes de Xavier ne sont jamais les mêmes et se lisent bien, à l'exception peut-être de celle de Céline Sandrin, d'une lourdeur indigeste... mais qui peut plaire aux amateurs de ce style.

Dégotté en boîte à livres, « Orient : si loin, si proche » m'aura agréablement occupé durant quelques soirées. Mieux vaut tout de même picorer les textes par petites doses, pour échapper au côté répétitif.