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4,17

sur 1201 notes
Ô Reine, Ô monarquesse
Aidez nous à mettre fin au gigantesse
Freine des quatre fers, reine des cafetières
j'ai la réponse du berger à la mégère !
Précise et ment, je viens porter ma sistance
tordu de rire, mal au ventre abdominable
je souffle mes meilleurs rêves en bocal
à tous ceux qui ne comprennent que Dahl.

Tout simplement : délexquisavouricieux, succuxcellent....
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Quel bonheur de se replonger dans cette lecture qui a été la première que j'ai faite par moi-même. Je me souviens avoir adoré l'histoire à l'époque de mes dix ans, et bien maintenant que je le relis j'adhère encore à la poésie de Roald Dahl et à ce BGG attachant qui écorche les mots et qui les fait résonner autrement. Je me suis retrouvé en enfance avec ce même ressenti de magique et d'engouement que j'avais eu.

Roald Dahl reste vraiment l'un de mes auteurs de littérature de jeunesse préféré et je ne me lasserai pas de le lire et le relire.
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Quand j'avais environ neuf ans, j'ai été hypnotisée par un livre sur l'étagère d'une librairie-papeterie. Il s'agissait de Matilda, de Roald Dahl. Cet exemplaire jaune orné de la tête de Mara Wilson (la jeune actrice de l'adaptation du roman en question), flanquée de ses deux médiocres parents a exercé sur moi un pouvoir magnétique que je ne m'explique toujours pas. Peut-être que le fait que la petite fille sur la couverture me ressemblait beaucoup, je le concède, n'y était pas étranger. Matilda est un peu devenu mon miroir, ce jour-là, mon alter ego littéraire (les pouvoirs magiques en moins). Ma mère n'a pas protesté, elle me l'a acheté et ce fut le début de ma grande passion pour Roald Dahl.

Je croyais avoir lu tous les livres jeunesse écrits par Roald Dahl. Bien évidemment, comment aurais-je seulement pu en oublier un? J'étais une fan hard-core depuis que j'avais neuf ans. Seulement voilà, récemment, après avoir entendu plusieurs références au BGG, j'ai été saisie d'un doute. J'en ai lu le résumé et j'ai réalisé que cette histoire, si je l'avais lue, ne m'avait pas marquée. Bon, j'ai été assez peu marquée par les Deux Gredins, par exemple, donc tout était encore possible. Je me suis donc rendue dans ma chambre, j'ai laissé glisser mon doigt sur ma collection amoureusement couverte par ma maman quand j'étais petite, et là... Horreur... Damnation... Hérésie! Il n'y était pas! Je ne l'avais donc jamais lu, je ne l'avais même jamais eu en ma possession. Le BGG, malgré sa taille, était passé entre les mailles de mon prétendument infaillible filet. Un frisson s'est précipité le long de mon échine.

Je n'ai pas tardé à me le procurer. Il me le fallait. La libraire m'a demandé s'il me fallait un papier cadeau, je lui ai poliment répondu non merci, que c'était pour moi. Oui, je vais sur mes 29 ans, et j'achète du Folio Junior. Ne me jugez pas, je n'ai jamais lu ni un Goncourt ni un Renaudot.

J'ai lu le BGG. J'ai retrouvé un peu de mon enfance, une petite saveur d'Angleterre vintage, une histoire d'orpheline à qui il arrive des aventures incroyables, ces histoires pas trop édulcorées (après tout, les géants mangent quotidiennement des gens et même des écoliers) destinées à des enfants et aux adultes qui ont encore un enfant en eux. Je l'ai adoré, évidemment. J'ai autant apprécié les illustrations de Quentin Blake que la plume de mon héros Roald.

Ceci étant, je n'ai pas préféré ce livre à Matilda, Danny Champion du Monde, Charlie et la Chocolaterie ou James et la Grosse Pêche. J'y ai relevé plus d'incohérences (relatives, en faisant abstraction des ficelles fantastiques de l'histoire forcément incohérentes), j'ai moins souvent souri que dans mes souvenirs, j'y ai même trouvé quelques longueurs pour un ouvrage jeunesse, pour être franche. Est-ce que si je les redécouvrais, eux aussi, avec mes yeux d'adulte, je poserais sur eux un regard moins indulgent ? Ou est-ce que le Bon Gros Géant est objectivement un poil inférieur à ces autres livres qui ont fait vibrer mon enfance? Pour en être sûre, je crois ne pas avoir d'autre choix que de tous les relire!
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Comme beaucoup de lecteurs, j'ai profité de la sortie du film de Spielberg pour enlever le BGG un peu plus vite de ma PAL.

Il m'a fallu du temps pour rentrer dans l'histoire de Sophie, cette petite orpheline (décidément les Britanniques affectionnent beaucoup ces personnages-là !) enlevée par un gentil géant qui l'emmène dans son pays où il prend grand soin des rêves des gens.

L'idée état originale, c'est sûr, mais la première partie ne m'a pas emballée plus que du fait qu'elle se concentre énormément sur le "mal parler" du géant. Et à mon âge j'ai eu du mal à y trouver du charme.
En revanche j'ai trouvé la seconde partie sur la "mission prévenir la reine" très intéressante et dynamique et je l'ai dévorée.

Après avoir refermer ce roman, je me dis que c'est sans doute l'une des histoires les plus travaillées que Roald Dahl ait écrites. Une fois de plus, il est parvenu à créer un univers onirique qui ne manque pas de susciter l'émerveillement chez son personnage comme chez son lecteur. On retrouve bien la griffe de l'auteur avec des petits clins d'oeil littéraires, un humour très british (avec les jeux de mots dans le parler du géant). Toutefois, difficile de ne pas penser au Gulliver de Jonathan Swift lorsqu'on voit que la création de cet univers imaginaire permet de "critiquer" notre monde lorsque le géant rencontre notre semblable - même si le propos de Roald Dahl n'est pas politique, le procédé est tout de même très semblable.

Et même si on rate cet aspect, l'histoire de ce Big Friendly Giant est un joli conte qui part de "simples" peurs des enfants et qui traite intelligemment de la différence et du conformisme.

A lire même si on ne compte pas voir le film !
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A l'origine, ce Bon Gros géant est en effet un des romans les plus connus de Roald Dahl, qui pour le centenaire de sa naissance - si l'auteur était bien évidemment encore de ce monde- a le priviilège de se voir adapter par le grand maitre du cinéma populaire américain, Steven Spileberg qui a près de 70 ans, se voit de nouveau pousser son âme d'enfance.

Un roman que j'ai aussi eu l'occasion de recevoir dans sa nouvelle réédition par Gallimard jeunesse et que j'ai pu lire en famille juste après avoir vu le film pour comparer.

Récit alliant d'émotion et de poésie à l'instar de Charlie et la Chocolaterie, l'histoire du BGG, abréviation du Bon Gros Géant, qui vit dans un pays des géants qui font pousser des concombres horriblement mauvais et qui boivent des boissons qui pétillent vers le bas,prouve le talent si singulier de Dahl pour capulter et ne plus lâcher ses lecteurs, au gré d'histoires féériques et inventives en diable. qui parvient comme à son habitude à mélanger histoires à la fois effrayantes et rédemptrices qui enseignent à tous, petits et grands, des leçons salvatrices pour nous narrer une aventure fabuleuse, douce et pleine de jeux de mots fantastiques

Un ingénieux cocktail que dans l'ensemble Monsieur Spielberg arrive à retranscrire dans son joli divertissement familial qui apporte également sa part de rêve, mais si il n'arrive pas totalement au niveau du roman de Dahl..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une belle histoire que j'aurais aimé lire quand j'avais 10 ans (la traduction française est de 1984).

J'ai vu le fim de Spielberg récemment et j'ai eu envie de lire le livre (qui est toujours mieux). Les jeux de mots sont délexquis... cela me rappelle ceux de Piers Anthony dans la série Xanth.

L'histoire est vraiment plaisante (et surtout amusante) à lire et je ne comprends pas pourquoi toutes ces scènes ont été ajoutées dans le film. Probablement pour le mettre à la sauce hollywoodienne???

Bref, rien ne vaut l'original et il faut le faire lire à ses enfants ;-)

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Une histoire onirique pleine de fantaisie dans laquelle, malgré l'âge adulte, il est toujours agréable de replonger.
Au programme des géants mangeurs d'hommes, comme les Hommes peuvent manger des pommes de terre, et le BGG. Avec lui, des jeux de mots fantaisistes, une chasse aux rêves avec ses fantastiques oreilles ( attention aux tromglopompes) et des festins faits de schockombres ( beeeeerk!), de frambouille et de crépitages)! Entre les lignes, quelques messages qui tiennent à l'auteur : la beauté de la musique, l'importance de l'éducation, ou encore le fait de déplorer les tueries humaines ou la trop grande importance des Américains ( les "Amers requins"). Roald Dahl a créé un univers fabuleux qu'il faut à tout prix découvrir, qu'on soit petits ou grands.
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Une vraie pépite, ce livre, dont j'avais gardé un souvenir particulier depuis mon enfance, et il semble que je ne suis pas la seule, si l'on parcourt les critiques déjà écrites!
L'histoire, maintes fois résumée, n'est plus une nouveauté, mais voici cependant une petite piqûre de rappel: Sophie, jeune orpheline, est enlevée une nuit par un géant. Or celui-ci n'est pas le monstre qu'elle croyait. Plus communément appelé le BGG, abréviation du Bon Gros Géant, ce dernier va devenir son ami et son coéquipier pour se débarrasser d'autres monstres bien plus sanguinaires.
Roald Dahl a un talent particulier pour captiver ses lecteurs, au gré d'histoires alliant fantastique, magie et aventures.
Ce retour en enfance fut un vrai plaisir, les livres de cet auteur font partie, d'après moi, des incontournables à lire et à faire lire.
Et quel plaisir, pour finir, de replonger dans la collection Folio Junior Edition Spéciale qui, quand on retournait le livre, proposait différents jeux et tests de lecture!
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Mon premier livre de cet auteur emblématique.

Touchant, drôle, génial...

Le bon Gros Géant, j'ai eu la chanson de Saule en tête pendant toute la lecture.

Je vous passe le résumé, je pense qu'il n'est pas nécessaire.

Je vous invite à le lire, à le lire à vos enfants, et à tous les enfants de la terre....

Un trop beau livre que j'aurais adoré que mon Papa me raconte le soir avant d'aller dormir....
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L'un des derniers Roald Dahl qui nous ait encore échappé. Ils sont précieux, nous prenons notre temps !

J'avais vu le film, qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Spielberg a beau être dernière la caméra, le roman est bien supérieur à son adaptation.
Il fourmille d'idées toutes plus poétiques les unes que les autres : les trouvailles de vocabulaire sont géniales (chapeau bas à la traductrice !), la vision des humains très juste et le pays des rêves tout simplement merveilleux.

J'ai aimé que l'ouïe du géant lui permette même d'entendre les végétaux (idée que l'on retrouve dans la nouvelle "La machine à capter les sons") et la rencontre avec la stoïque reine d'Angleterre. Sophie a un côté mademoiselle je-sais-tout qui annonce une certaine Hermione, mais elle est très touchante.
En bref, du grand Roald Dahl !
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