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EAN : 9782298000559
France loisirs (30/11/-1)
3.67/5   12 notes
Résumé :

Dans la classe d'une école maternelle comme il en existe tant, Théo, cinq ans, piaffe et se rebelle. Il n'aime pas l'école. A côté de lui, la timide Emeline est sage comme une image, bien trop sage d'ailleurs, craintive et peu confiante en ses capacités. Ces enfants, nous les avons tous croisés à un moment ou à un autre. Leurs parents, leurs instituteurs veulent pour eux le meilleur, mais ce n'est pas si simple... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Florence est professeur des écoles dans une grande section de maternelle. Quelques élèves se démarquent de l'ensemble de la classe par leur personnalité. C'est le cas de Théo et Émeline. Aux difficultés que rencontre Florence dans sa vie personnelle se mêlent d'autres difficultés, celles de comprendre leurs comportements.
Les parents de Théo ne vivent que pour leur travail. Ils le bousculent pour qu'il fasse les choses toujours plus vite, ils ont peu de temps à lui consacrer, si bien que Théo se demande s'ils l'aiment. Il ronge ses ongles de mains et de pieds jusqu'au sang, ses parents ne s'en aperçoivent pas pour le lui interdire. Depuis quelque temps, il déjeune à la cantine et attend à la garderie qu'on vienne le chercher. Il déteste ce moment qui ressemble à un abandon. Avant, c'était son papi qui le sortait de l'école midi et soir. Mais celui-ci a fait plusieurs malaises cardiaques qui le contraignent au repos. Théo adore ses grands-parents.
Émeline Marièle, à peine 5 ans, est une enfant timide, silencieuse, trop sage, le pouce dans la bouche, elle ne lève jamais le doigt pour répondre aux questions par crainte de se tromper. Sa mère a arrêté de travailler pour l'élever. Elle voulait lui faire sauter la dernière classe de maternelle, ce qui a été refusé par manque de maturité de l'enfant. Après l'école, elle lui donne des cours pour qu'elle apprenne toujours plus, pour la stimuler, et elle l'inscrit dans un tas d'activités : piscine qu'elle déteste, musique, informatique… Elle demande à Florence D oeuvrer dans son sens. Émeline déçoit toujours sa mère par son manque de motivation dans tous les domaines des apprentissages forcés.
Après deux années de mariage, Florence n'a pas réussi à avoir l'enfant que le couple voudrait.
La mère de Florence est une personne envahissante, autoritaire. Elle considère sa fille encore comme une enfant, les reproches fusent sur son désordre, son choix professionnel plutôt dévalorisant quand on a un père chef d'entreprise et une mère issue d'une école de commerce réputée. Ils rêvaient d'une autre carrière pour leur seconde fille. Inès, leur fille aînée, a tout réussi depuis sa naissance ; Florence a tout raté. Les deux filles sont en constante comparaison de la part de leurs parents. Il y a l'enfant prodige et l'autre. À leurs yeux, la seule réussite de Florence est son mariage avec Pierre, pédiatre. Mais, là encore, elle est décevante puisqu'elle n'a pas d'enfant comme sa soeur.
L'amie de Florence, Juliette, est enceinte. Juliette a eu une enfance perturbée par la séparation de ses parents suite au décès de son frère de mort subite du nourrisson et par l'absence de son père. Elle a cru que son père les avait quittées par sa faute, que sa mère s'est suicidée parce qu'elle n'a pas su la protéger, et elle ne se donne pas le droit au bonheur puisqu'elle a gâché celui des autres.
À travers son récit, l'auteure nous montre l'effet néfaste de certains comportements d'adultes qui paraissent banals. Comme le jour où la mère de Florence a balancé dans le coffre à jouets tout ce qui n'était pas rangé dans sa chambre, y compris un service à café en porcelaine installé sur une table basse pour ses poupées. Florence n'a plus jamais ressorti ce service qu'elle adorait et a gardé en mémoire la vision de la scène. Les mots qui paraissent insignifiants pour celui qui les prononce peuvent faire d'énormes ravages. Florence, « la bonne à rien » pendant l'enfance se dit à l'âge adulte qu'elle est effectivement une « bonne à rien » lorsqu'elle a des passages d'échec.
Le livre est bien écrit ; les personnages, adultes et enfants, sont attachants. Ils expriment leurs pensées, leurs sentiments, sans affectation. le quotidien se déroule avec ses joies et ses difficultés. Ce pourrait être notre quotidien.
Il y a de belles pages sur la connivence qui peut exister entre grands-parents et petits-enfants.
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Ce livre est de lecture facile et nous raconte l'histoire d'une institutrice mais pas seulement car elle soulève d'autres sujets très intéressants.
Nous découvrons la vie de Florence, une jeune institutrice et les problèmes qu'elle peut rencontrer dans sa vie professionnelle et dans sa vie privée. Les personnes qui travaillent dans ce milieu pourront aisément s'y retrouver et le cadre de l'histoire ne leur sera pas indifférent. D'autre part, le fait que cette jeune femme ne peut pas avoir d'enfant ne peut laisser personne indifférent. En même temps, nous pouvons suivre la vie de son amie qui vit une grossesse difficile.
Le deuxième thème abordé est la vie de deux enfants différents l'un de l'autre et pourtant leur chemin va se croiser. Leur vie n'est pas évidente car les parents sont soit trop absent, soit trop présent, voir tyrannique. Pourtant ce ne sont que des parents qui veulent le meilleur pour leurs enfants. Un thème qui porte à se poser des questions lorsque l'on est soi-même parent.
Un livre touchant pour passer un bon moment de lecture.


Lien : http://scoobydu41.over-blog...
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Livre bien écrit, porté essentiellement sur les enfants, où s'entremêlent des personnages liés par différents biais. Une lecture plaisante.
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Cette histoire de petits bouts est géniale, émouvante, touchante et tendre...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
L’adulte redécouvrait ce que le garçon découvrait pour la première fois. L’expérience, fruit d’une succession d’années, se mêlait à la fraîcheur de l’innocence, à l’élan de la jeunesse.
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Il aimait Juliette plus que tout. Saurait-il la protéger ? Elle traînait derrière elle tant de vieux démons devant lesquels il se sentait impuissant.
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