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Rozenn (Laëtitia Danae) tome 0 sur 3
EAN : 9791094786963
628 pages
Editions Plume Blanche (01/09/2020)
4.14/5   18 notes
Résumé :
Rozenn Kaplang est une djinn.

Durant de longues années, son peuple a souffert de la domination des dagnirs, mais si l’esclavage est officiellement aboli, la liberté, elle, garde un goût amer.

Et si une union entre princes et princesses de ces différentes tribus permettait de tirer un trait sur un douloureux passé ?

Seulement voilà, son arrivée au Sultana soulève, pour la jeune femme, encore plus de questions.

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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Livre I

Je m'attendais à cette lecture comme à une gentille romance teintée de fantasy. Or, j'ai eu la surprise de découvrir que, non seulement on trouve bel et bien tous les ingrédients qui font une (très) bonne romance, mais on est aussi convié dans un univers fantasy extrêmement travaillé… et plus encore !

Pour l'aspect romance, on a un postulat de départ assez classique et attendu, du moins c'est ce que l'on croit : les trois soeurs qui s'aiment d'un indéfectible amour fraternel mais qui deviennent peu ou prou rivales, l'héroïne principale qui refuse de tomber amoureuse de l'ennemi, mais son coeur bat quand même face à tout cet étalage de testostérone, et forcément on a envie de la voir dans les bras du « bad boy » de service. Mais les choses ne sont jamais simples ! Quand le lecteur croit avoir compris ce vers quoi l'auteure l'entraîne, en fait elle part tout à fait ailleurs et on reste pantois – mais chut ! je n'en dirai pas plus… La seule chose que l'on puisse dire, c'est que l'auteure s'y prend admirablement pour jouer avec les nerfs et sentiments du lecteur, en proposant des personnages très « humains » et très réalistes, réussissant à créer des attachements forts : on a envie de résoudre l'énigme avec Odeleen, on s'agace de la frivolité de Daire, on a envie de se rebeller avec Rozenn, avec elle on déteste la peut-être future belle-mère, et on craque pour Cameron… ou pour Callum ?

Côté fantasy, tout est surprenant et à mes yeux novateur : l'auteure explore et réinvente le monde des djinns, à ma connaissance très peu exploité dans la littérature et autres formes d'art SFFF, et encore plus rarement de cette façon fine et juste. Pour moi, le djinn, c'est l'image sympathique mais complètement loufoque du fameux Génie dans le bon vieux dessin animé de Disney Aladdin, repris de façon magistrale (je trouve) par l'inénarrable Will Smith dans la version filmée de 2019 (et très bien doublé, en plus, par Anthony Kavanagh !).
Autant dire que, ici, on est très loin de cette vision disneyenne des djinns !

C'est un peuple raffiné dans une certaine simplicité, proche de la nature, spontané mais prudent, bien entraîné mais peu armé, qui fait bien un peu penser aux elfes ou autres fées des forêts. Organisé en divers royaumes, il tient plus que tout à sa liberté, malgré son asservissement ancestral aux « dagnirs », asservissement qui a plusieurs conséquences, dont la plus visible est qu'ils portent une marque, comme un tatouage, sur la main, et qu'ainsi leur magie est complètement bridée. A l'entrée du livre, ils vivent libres quoique plus ou moins cachés, à vrai dire l'ambiance n'est pas hyper-claire et je pense que ce début un peu trop rocambolesque aurait pu être évité, car il ne sert à rien (je trouve), on commence même par ne rien comprendre ! Heureusement ce n'est guère long, on entre très vite dans le vif du sujet.

Les dagnirs quant à eux ne sont jamais expressément décrits, mais ils correspondent en tous points à des êtres humains, tout simplement. J'ai consulté vite fait Wiki, qui ne les reconnaît pas, mais suis tombée sur un site qui propose une traduction en allemand (!!) du mot elfique (?) dagnir, qui serait « Töter » ou « Besieger » - c'est-à-dire le tueur ou l'assiégeant (heureusement je connais un peu l'allemand ! confirmé par Google Traduction icon_wink ). Quand je disais que l'auteure a plus d'un tour dans son sac…
Bref, lesdits dagnirs sont organisés ici dans un monde très orientalisant : un sultanat, avec son palais des mille et une nuits un peu fantasque (il vit sa vie, d'une façon qui ferait penser aux escaliers mouvants d'un Poudlard), la proximité du désert mais aussi de la mer, le harem du sultan, la place importante de l'épouse et mère, on a même une scène au hammam ! etc. On pourrait croire que c'est presque cliché… mais non ! car en plus, pour bien brouiller les pistes et obtenir totalement l'adhésion du lecteur à une ambiance qui n'aurait rien à voir avec notre monde, l'auteure distribue entre les deux peuples, de façon nette et tranchée, tous ces objets et autres idées préconçues que l'on pourrait avoir d'un monde oriental – alors que moi, lectrice occidentale, j'aurais fait un seul « melting-pot » sans ces subtiles distinctions qui vont loin dans les détails. Par exemple, ce sont les djinns qui utilisent des tapis volants comme moyen de transport vaguement vivants, alors que les dagnirs les ont bannis de leur monde ; ce sont les djinns qui portent des sarouels que l'on associe à cette culture orientale, alors que les dagnirs (du moins au palais) portent –au féminin- robes et autres tenues élaborées qui seraient bien plus approchantes de ce que l'on connaît dans une cour occidentale.

A côté de cela, on a toute une série d'êtres fantastiques, que l'on peut tenter d'interpréter en des termes plus connus, même si ce n'est jamais réellement « traduit » – citons les shadhavars, qui m'évoquent des licornes (confirmé par l'ami Wiki : c'est « une licorne carnivore du folklore persan qui ressemble à une gazelle mais avec une seule corne creuse ») ; les buraqs, qui seraient plus proches des pégases (encore une fois merci Wiki : le bouraq (sic) « est un sujet d'iconographie fréquent dans l'art musulman, où il est généralement représenté avec une tête d'homme, un corps de cheval, des ailes, et une queue de paon. ») ; les insaisissables auras qui n'ont pas d'équivalent mais que l'on aimerait bien pouvoir caresser – et tous ceux-là vivent aux côtés de beaucoup plus traditionnels chameaux ou autres mules.

Ce monde quelque peu féérique qui se dévoile au fil des pages n'est cependant pas réellement rose. Ici, on n'a plus de génie prisonnier d'une lampe à huile qu'il suffit de frotter pour le voir surgir et exaucer jusqu'à 3 voeux plus improbables les uns que les autres, mais il est bien question de djinns esclaves d'une façon que le lecteur peut appréhender plus ou moins facilement. Ainsi, les introductions à chaque nouveau chapitre, qui apparaissent comme des documents d'archives et autres extraits de journaux (appartenant tout autant à ce monde de fantasy), laissent entendre que cette forme d'esclavage par enfermement dans un quelconque artefact a effectivement existé, dans un passé pas forcément très ancien, et de façon bien plus élaborée qu'un simple frottement pour libérer le djinn…

Et peu à peu, on découvre plus en profondeur ce peuple djinn, éternellement asservi aux dagnirs pour son « fluide » - et c'est glaçant ! En effet, on retrouve ici une thématique universelle, et largement illustrée –hélas- à travers l'Histoire : l'asservissement ou autre soumission d'un peuple plus ou moins désarmé par un autre, convaincu d'être supérieur. Et c'est bien là qu'est toute la magie (et le paradoxe) de cette histoire a priori « juste » délassante : en faisant le choix d'avoir ancré un tel thème dans une fiction bien éloignée de notre monde, il semble encore plus vraisemblable, et chaque lecteur peut y retrouver ce qui le touche le plus, sans grande gymnastique de l'esprit et sans risque de se tromper. Que ce soit l'esclavage des Africains par l'homme blanc, l'anéantissement presque total des peuples amérindiens également par l'homme blanc, les divers génocides, ou même l'exploitation des animaux par l'homme en général (pour ne citer que quelques exemples), le lecteur est irrémédiablement confronté à cette bien triste réalité des diverses formes d'asservissement que l'homme a pu inventer et mettre en oeuvre au fil des siècles. Et ça ruisselle ici d'une façon de plus en plus visible et dès lors terrible – sans jamais entrer ni dans l'horreur ou dans le glauque, on reste sur ce fil d'une description presque « romantique » et un peu triste des faits, mais qui pousse indéniablement à la réflexion, et ciel que c'est bien visé !

Ainsi donc, vous prenez une bonne dose de romance, une encore plus grande dose d'un monde fantasy très détaillé, avec en filigrane très présent, sans jamais devenir étouffant toutefois, un sujet universel poignant que chacun peut interpréter à sa façon sans que ce soit jamais faux, et vous obtiendrez ce très bon premier tome… qui est aussi, il faut bien le dire, surtout une longue introduction sans beaucoup d'action, et pourtant je ne me suis pas ennuyée une seule minute, les pages se tournaient d'elles-mêmes ! Et bien sûr, cela se termine sous la forme d'un tout aussi bon cliffhanger, tellement improbable et tout à coup « actif » que j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un mauvais rêve de Rozenn… mais non : on est bel et bien en route vers le 2e tome, que j'ai d'ores et déjà bien entamé, moi qui ne lis que très rarement les divers tomes d'une même saga à la suite (qu'ils soient sous forme d'intégrale ou non !).

Livre II

Autant j'avais bien aimé le 1er livre, autant celui-ci me laisse un peu plus mitigée. C'est que je le trouve assez inégal. On alterne des passages poignants ou simplement touchants, avec aussi de grands passages de retour à la cour avec toutes ses intrigues. Or, si celles-ci étaient nécessaires et même accrochantes pour planter le décor dans le 1er livre, désormais c'est rédhibitoire, c'est long, ça n'en finit plus et on ne passe jamais à l'action ! Enfin si : il y a quelques passages bien actifs mais qui apparaissent plutôt comme isolés dans une mer d'intrigues qui n'en finissent plus, ou tout à la fin, une scène pré-finale bien animée, mais on est à plus de 90%, quand on a déjà compris dans les grandes lignes et sans risque d'erreur, comment toute cette histoire va se terminer.
C'est pareil pour la romance principale qui traverse tout le livre, et même toute l'intégrale : dès le début on avait compris vers quoi on allait ! le livre I ne cessait de démentir les choses pour mieux troubler le lecteur, et c'était plutôt réussi ; ici dans le livre II, les choses sont de plus en plus claires –et crédibles, il faut bien le reconnaître- mais ça évolue façon un pas en avant, trois pas en arrière… et du coup ça aussi, ça paraît long.

Certes, tout cela n'exclut pas quelques retournements de situation tout à fait inattendus et bien amenés, en parallèle à une constance attendue mais malgré tout prenante de certains personnages – comme le sultan dans sa folie, son fils Cameron dans sa gentillesse ou Daire, la jeune soeur de Rozenn, dans sa naïveté bien un peu coupable. Par ailleurs, comme je disais plus haut, quelques passages sont tellement forts ! Ils émeuvent, comme la rencontre avec Azur, ou font frissonner, comme la visite de l'un de ces « sanatoriums », ce qui m'a fait penser, de façon incontestable : bienvenue chez le Dr. Mengele…

Ces quelques parties donnent à elles seules suffisamment de souffle pour qu'on poursuive la lecture, en plus de l'appréhension de savoir ce qu'il va advenir des personnages principaux à qui on s'est attachés dès le tout début de l'intégrale. de plus, l'écriture est toujours aussi agréable et fluide, ce qui contribue malgré tout à un petit effet page-turner qui mène à la fin sans trop de mal.

Il n'en reste pas moins que le rythme général se brise à plus d'un endroit, hélas, si bien que contrairement à l'avis général qui semble avoir préféré le livre II au Ier, moi je suis moins emballée par une fin qui aurait pu être magnifique avec de splendides actions, mais qui se perd finalement dans un mélange de bons sentiments même envers les méchants, et on passe ainsi à côté du vrai spectacle d'une épopée, alors qu'on n'en était pas loin du tout !
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J'ai acheté la duologie de fantasy Rozenn de Laëtitia Danaé en format broché intégral, vendu par les Editions Plume Blanche pour 20€ les 635 pages. Je ne crois pas que cette intégrale soit toujours disponible à la vente mais la série est en vente en format poche aux Editions J'ai Lu (avec de magnifiques couvertures !)

Je ne connaissais pas cette autrice mais j'avais beaucoup entendu du bien de cette série. Je ne vais pas vous mentir : je n'attendais rien de très extraordinaire de cette série, sinon une série peut-être proche de la Sélection de Kiera Cass (que j'ai adoré !). Une histoire que j'imaginais plutôt attendue, avec trois princes, trois princesses… Que de surprises ai-je eu !

Rozenn est une djinn, un peuple réduit en esclavage (ou tout comme) par les dagnirs qui leur envie quelques dispositions magiques. Rozenn a vécu éloigné des dagnirs mais ne les porte pas dans son coeur. Quand on l'oblige à se rendre dans le palais du sultan pour y épouser un prince, elle n'y va pas de gaité de coeur. Mais elle se fait une raison : et si ce mariage pouvait changer les choses pour son peuple ?
J'ai adoré le personnage de Rozenn, un personnage sensible mais tenace, qui a à coeur les intérêts de son peuple. C'est une jeune femme courageuse, qui va se confronter à une réalité à laquelle elle n'était pas préparée. Loyale et fidèle, dotée d'un caractère entêté, elle est une héroïne à laquelle il est facile de s'attacher.
Dans cette histoire, elle est accompagnée de sa grande soeur, Odeleen, toute calme et censée, et de sa petite soeur Daire, fougueuse et naïve. le contraste entre les trois soeurs les rend attachantes, même si Daire m'a plus agacé.
Les princes ne sont pas en reste : eux aussi très différents les uns des autres, ils sont, à leur manière, tous trois très attachants ! Il en vient difficile de choisir lequel on préfère !

L'histoire démarre en posant les bases d'un univers riche, dans une ambiance chaude du désert saharien. Mais nous sommes très loin de notre univers à nous ! Les bases posées, nous découvrons nos différents personnages. L'autrice fait choix de les rendre très différents les uns des autres. J'ai apprécié la façon dont elle les décrit, sans grande description et sans en faire trop, par leur réaction et leurs paroles, elle les rend très rapidement différents les uns des autres. Les évènements s'enchaînent, les rebondissements arrivent. Oui, il y a quelques facilités scénaristiques. Mais ce livre est tellement addictif qu'on lui pardonne !

Si l'histoire est captivante et bien menée, mon coup de coeur a clairement été pour l'univers et l'ambiance ! La mythologie que nous présente l'autrice est riche et mériterait qu'on puisse avoir la chance d'y retourner, de découvrir d'autres aspects et d'autres histoires. le peuple des djinns est étonnant et tellement intéressant ! Leurs traditions, leurs rituels, leurs histoires, leurs capacités extraordinaires… Que j'aimerais pouvoir poursuivre cette découverte !

L'ambiance entre les deux tomes est saisissante. Si la rencontre entre les princes et princesses prend quand même de la place dans le premier tome, le second plante un tout autre décor ! Mais je n'en dis pas plus pour ne pas vous spoiler.

Conclusion

Des complots dans une ambiance géopolitique tendue, ce livre se déroule bien loin de la romance que je prévoyais ! Un univers passionnant par son originalité, une histoire pleine de rebondissements, une héroïne intrépide… Cette série de fantasy a été un coup de coeur pour ma part ! A destiné Young Adult et Adulte, ce livre est une pépite française à découvrir !

Lien : https://freelfe.blogspot.com..
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Un univers inspiré de la mythologie de la péninsule arabique, avec ses djinns et son décor des mille et une nuits, j'étais carrément partant ! le contexte est à la fois très connu par chez nous en surface mais pas du tout usité ou à peine, ce qui en fait donc une valeur sûre de l'exotisme et une terre à découvrir.
Ben non en fait. Ça reste juste un décor de surface pour te fourguer une histoire déjà lue et relue mille fois. Symptomatique d'une frange de la littérature de l'imaginaire, la plus superficielle, celle qui n'a rien à dire qui n'ait déjà été dit en mieux. Mélange de fantasy, dystopie, romance, qui parfois donne quelque chose d'intéressant, porteur d'un regard novateur et rafraîchissant (i.e. Ashlon), mais qui se contente le plus souvent de raconter de gentilles histoires sans profondeur et ne propose au final qu'un gloubiboulga barbant (i.e. Rozenn).
Deux tomes pour ça…
Deux peuples ennemis que tout oppose de façon manichéenne, monolithique, sans nuance. Original... ou pas. Mais alors pas du tout. L'écriture des personnages et de leurs relations est de la même eau, avec des schémas hyper classiques du type le bon p'tit gars™ qu'a tout pour lui mais qui laisse indifférente l'héroïne rebelle et immature™ qui lui préfère le bad boy détestable mais beau™. Plus l'univers prometteur qui se borne à un décor de façade sans rien derrière. Plus l'intrigue prévisible. Plus une histoire de révolte qui promettait de l'action et du dynamisme mais qui se perd en sous-intrigues de romance sur le mode “je t'aime moi non plus”, donc interminables, pleines de longueurs, redites et allers-retours. Plus un récit qui ne te met pas dedans, avec ses discours rapportés au lieu de dialogues dynamiques et des événements tout autant rapportés après coup ou de loin, expédiés par une narration qui a des airs de voix-off et oublie le principe immersif du show, don't tell. Plus les longueurs dues aux chamailleries à répétition entre des personnages adultes en théorie mais avec cinq ans d'âge mental dans leur comportement. Plus, plus, plus, plus et ça finit par faire moins.
Tout est vu et revu, cette histoire n'apporte rien d'autre que le regret d'avoir mis le nez dedans.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Encore une duologie qui trainait dans ma pal depuis longtemps ! Je dis merci l'abonnement Audible pour le coup car le premier tome était inclus et cela m'a permis de me lancer héhé. C'est donc en audio que j'ai finalement plongé dans l'univers des Djinns.


Et quel univers intéressant ! J'ai adoré la manière dont l'autrice s'est réapproprié ce mythe. Les djinns sont un peuple opprimé, plus piégés dans des lampes mais pas loin. J'ai aimé découvrir avec Rozenn l'ampleur des injustices qui accablent les différentes castes de son peuple. C'est malheureusement réaliste si on les compare à notre histoire (esclavagisme, expériences, etc.). L'ignorance de Rozenn et de ses soeurs est aussi intéressante dans le sens où elle nous montre qu'il est facile d'ignorer ce qui déroule dans le monde lorsqu'on ne connaît que sa bulle.

L'histoire, la politique, et les intrigues sont donc crédibles et bien ficelées. Et ça c'est top !


J'ai adoré le personnage de Rozenn ainsi que sa soeur aînée mais bizarrement, moins la plus jeune… Ma patience aurait été mise à rude épreuve. Notre héroïne n'est pas du tout gnan gnan mais pas badass non plus, elle ne se laisse juste pas faire et veut faire ce qu'il y a de mieux pour son peuple. Elle est altruiste et ne cherche pas la gloire.

Et il y a bien sûr les princes ! Même si on devine aisément avec qui Rozenn terminera, le trajet n'en reste pas moins agréable à suivre. Franchement, j'ai adoré les trois frères et je ne suis pas capable de choisir un favori. Pas de scènes cringes et, malgré le postulat du mariage arrangé, le récit n'est finalement pas centré uniquement sur la romance.


Je conseille donc cette fantasy orientale si vous avez envie de prolonger un peu plus longtemps votre été ! Je suis vraiment convaincue et je me lancerai dans Fleurs d'Oko avec plaisir.

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Je me doutais par avance que cette lecture allait me plaire , et c'est bien le cas. J'ai adoré déjà le voyage, l'histoire et le personnage de Rozenn qui nous fait vivre bien des émotions en allant d'aventure en aventure et de révélation.



Dans cet ouvrage, nous allons suivre Rozenn, Daire et Odeleen princesses djinn. Pendant fort longtemps les djinn on eu une mauvaise place dans la société, mais ce temps est révolue. le peuple de djinn vie dans la Bulle, un espace de nature qui leur ai propre et la ou personne ne vient les embêter surtout pas les dagnirs. Un jour le roi reçoit une lettre du Sultan dagnir, il souhaite que ces trois filles puissent venir au palais et rencontre ces 3 fils en vue de les marier.

Les princesse vont bien sur aller au Palais et découvrir une autre vie….

Pour ma part j'ai donc enchainer les tomes mais je ne vous parlerais pas, car le but est que je vous donne envie de le lire!

On suivons l'histoire du point du vue de Rozenn, qui nous fait vraiment vivre des émotions fortes. elle veut être libre, pouvoir avoir son avis … en gros une jeune femme pleine de conviction et de force.

J'ai vraiment beaucoup aimé l'histoire, un tout petit manque pour moi, c'est un petit manque de description des paysages, mais ca ne gâche pas ma lecture, j'aurai aimé réussir à mieux imaginer la Bulle et la grandeur du palais.

Laetitia à réussie à me faire voyager, à découvrir la culture et les particularités des djinn grâce à son personnage principal haut en couleur.

Je vous recommande vraiment cette lecture.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Au fond, nous ne sommes pas si différents les uns des autres. Deux jambes, deux bras, un coeur. Pourquoi réduire son prochain en esclavage alors qu'ensemble, nous pourrions accomplir de merveilleuses choses qui embelliraient notre monde ?
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Les djinns ne sont pas comme nous. Nous sommes faits de chair et de sang, mais eux sont nés de la flamme d'un feu sans fumée.
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