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EAN : 9782916589534
62 pages
Cambourakis (18/08/2010)
4/5   4 notes
Résumé :
Un hôtel en lisière d'une forêt, trois pensionnaires se croisent, s'observent. Croisements muets, jeux de regards, bribes de conversations, fragilités inavouées : un drame incertain se joue au sein de ce trio. Un premier roman tout en finesse du poète Manuel Daull.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un livre écrit par un libraire. Et cerise sur le gâteau, c'est chez Cambourakis ! Alors, qui a dit que la perfection n'existait pas ?

La forêt, c'est bien connu, est un lieu agréable ou se promener. Mais on peut aussi s'adosser contre un arbre, réfléchir, et ainsi attiser la curiosité d'un lecteur quelconque.

L'amour, c'est bien connu, est quelque chose de difficile à comprendre et encore plus à écrire. Mais on peut aussi l'utiliser pour faire passer un message sur les plus grands secrets de l'humanité, et ainsi faire palpiter le coeur d'un quelconque lecteur !

Mais comme l'amour se joue rarement à deux, on n'a qu'a inclure une tierce personne qui fera office d'arbitre. A moins qu'elle ne fasse office de transition ? Ou que l'auteur ait juste trouvé plus simple de faire exploser notre excitation…

C'est donc, en plus du livre du mariage (Eugenides), une histoire encore de trio amoureux. Enfin, pas tout à fait. Mais un peu quand même.

Le plus simple, c'est que vous le découvriez par vous-même, non ?



Laissez trainer votre esprit au milieu du bruit des feuilles, du chant des oiseaux. Partez dans un univers semblable à celui d'Henry David THOREAU, un univers où la marche repose, où tout est contemplation et rien n'est jamais acquis.

Partez à la découverte de ces trois personnages qui se cherchent, qui s'aident sans vraiment le savoir, et qui cachent quelques secrets. Et surtout, arrêtez de croire que les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus. C'est un peu plus complexe que ça, et tellement mieux écrit sous la plume de Manuel DAULL.



Vous serez séduit par la capacité d'un rythme tout à fait agréable malgré un manque de point dans la ponctuation de ce roman. Vous serez séduit par la contemplation qu'offre l'autteur avec seulement quelques phrases.

Une narration omniprésente mais qui ne dit pourtant pas tout n'aura de cesse de vous troubler.

Vous pouvez foncer, les yeux fermés. Même un narcoleptique ne s'endormirait pas !



Ouvrage disponible aux excellentes éditions Cambourakis depuis Aout 2010 !
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Ecrit par un libraire, Les oiseaux peut-être raconte avec douceur et délicatesse, l'abandon, la tendresse et l'attirance des êtres. Un balai amoureux qui oscille entre imaginaire et réalisme. Une parenthèse contemplative qui se joue des sentiments et des attentes de ses personnages. Un petit moment léger et grave fait de croisements, de rencontres et de fragilités tues. Un petit livre intéressant bien qu'affaibli par une fin trop abrupte mais qui mérite néanmoins d'être découvert.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Tirerez-vous demain comme les autres sur les oiseaux sous prétexte que vous ne comprenez rien à ce qu'ils disent ?
dites-vous Lorenz, dites-vous simplement que les oiseaux parlent aux nuages, comme ils parlent à cette femme, elle les écoute comme vous n'avez jamais écouté personne, dites-vous que si Orlane parvient à écouter ces oiseaux-là, ces arbres contre lesquels elle repose son corps, elle peut aussi écouter ce que vous avez à lui dire.
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La forêt, le langage aux oiseaux, comme aux arbres, c'est une invention de la femme, la plus fidèle des demeures de la femme c'est la forêt, comme son propre corps, de tout temps elle y a trouvé refuge, on l'a brûlée souvent pour ça, pour parler mieux aux oiseaux, aux plantes, aux arbres qu'aux hommes.
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voilà Orlane Dubois, elle passe à côté de lui, va s'installer à sa table près des fenêtres, la même table qu'hier, près de la même fenêtre ouverte, il la suit des yeux, ne la quitte pas, bien que depuis l'arrivée de Mathilde Léger dans sa vie il se sente plus dissipé

elle ouvre la lettre qui tout à l'heure lui a permis, à lui, de connaître son nom et son prénom, une main se pose sur son épaule

le saviez-vous qu'elle était mariée?

c'est Mathilde Léger, elle s'assied à sa table et appelle un serveur pour se faire rajouter un couvert, cette fois non plus elle ne lui demande pas son avis
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il hésite, se lève, va jusqu'au casier, vérifie le nom et le prénom inscrits de façon provisoire sur une étiquette autocollante à l'endroit convenu, prend son temps, il n'y a aucune chance qu'il se trompe, ce que Mathilde Léger lui a dit est exact, il revient, s'assoit sans un mot, comme si elle n'était plus là, elle ne l'est plus d'ailleurs

autour de lui s'affaire le personnel, il n'a pas eu le temps passer, les tables sont nettoyées, les miettes ramassées et le couvert installé, parfois au milieu de gens comme lui, restés là du petit déjeuner au repas
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