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3,83

sur 516 notes
Mon premier roman giratoire.
Nul besoin d'un oracle pour deviner (ou d'un devin pour "oracler") que les gilets jaunes allaient vêtir les muses de certains de nos romanciers, inspirés par l'occupation de nos ronds-points citronnés.
Face à ce roman, couleur forcément jaune Grasset, je craignais autant la caricature du jaunard sur sa chaise pliante que l'apologie de la révolte. J'avais tort.
Si le mouvement de colère, qui semble déjà dater d'un siècle, sert de toile de fond à son histoire, Grégoire Delacourt offre un nuancier qui oscille avec poésie entre colère et espoir.
Les couleurs justement, structurent avec les chiffres, le monde imaginaire de Geoffroy, 13 ans, qu'une forme d'autisme isole des autres enfants, mais aussi de son père. Ce dernier, Pierre, qui se sent inutile et incapable de s'occuper de son propre enfant occupe un emploi de vigile à mi-temps dans un supermarché après un licenciement. Il va trouver dans le mouvement des gilets jaunes un certain réconfort auprès de ses copains d'infortune et un exutoire à sa colère. Il lui faut trouver des responsables à son chagrin et à ses échecs.
Sa femme, Louise, est infirmière dans un service de soins palliatifs, aussi dévouée et bienveillante avec ses malades qu'avec son fils. La mort, c'est sa vie et elle la rend la plus douce possible.
La lumière qui jaillit de ce récit s'échappe des histoires d'amour qui transcendent ce drame social.
Histoire d'amour d'enfants entre Geoffroy et Djamila, jeune fille charmée par la pureté et le caractère lunaire du jeune garçon.
Passion également dans l'urgence de l'éternité entre Louise et un homme en fin de vie.
Amour enfin révélé d'un père pour son fils, une fois la colère dépassée.
Trois phrases où mes verbes font grève, par solidarité.
Tout est bien qui ne finit pas forcément bien mais cette prose nerveuse et cette pureté de l'écriture offrent un récit d'une profonde humanité où même un cynique comme moi n'a plus pied.
Seule réserve, le trop plein de calamités. Après les masques, pénurie de mouchoirs en tissus ou en papier à prévoir. Que fait le gouvernement ? A trop forcer la dose, le roman perd un peu en justesse, notamment avec l'histoire parallèle de Djamila, pourchassée par des frères imbéciles, obsédés par la religion et leur réputation dans la cité.
Le titre mystérieux du roman est tiré d'un poème d'Aragon en hommage au poète Federico Garcia Lorca assassiné en 36 par les franquistes. A choisir, j'aurai sauté un vers et choisi de baptiser ce très beau récit, « Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront », évoqué dans la quatrième de couverture… jaune.
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Grégoire Delacourt nous parle ici de toute la misère du monde.
On entendrait presque Charles nous chanter de là-haut, emmenez-moi au pays des merveilles, il me semble que la misère serait moins pénible au soleil...

L'auteur aux mille coups de coeur décrit ici une grande fresque sociale, entre Pierre le gilet jaune révolté entre ces politiciens qui roulent en Porsche et les plus démunis qui le vingt du mois sont à sec. Puis, il y a Louise, son épouse, infirmière aux soins intensifs qui s'épuise à aimer ces gens qui s'en vont au ciel. Il y a aussi leur fils Geoffroy, treize ans, pas vraiment comme les autres garçons de son âge. Un peu dans sa bulle, il n'aime pas être touché et il ne comprend pas le monde qui tourne dans la violence et la méchanceté. Ce sera auprès de Djamila, jeune fille couleur caramel que Geoffroy trouvera un peu de bonheur.

Grégoire Delacourt dans une langue très onirique et poétique décrit plusieurs thèmes, la pauvreté, la violence des gilets jaunes, l'injustice sociale, l'islamination contre les libertés de la femme, l'amour pour l'essentiel. Il parle de beaucoup de choses et beaucoup de phrases pourraient être placardées au mur tant elles sont belles et criantes de vérités.

Sauf que de mon côté, j'ai survolé cette histoire sans pouvoir y ressentir une émotion. J'ai trouvé que l'auteur disséquait brièvement à travers ses personnages des thèmes actuels de notre société mais sans amener une réelle énergie et corrélation entre les personnages. Une narration externe qui elle aussi m'a un peu parasitée la lecture. C'est très très bien écrit. le métier difficile de Louise en tant qu'infirmière m'a beaucoup touchée. Mais l'ensemble ne m'a pas convaincue. Je ne me suis attachée à personne faute de passer de l'un à l'autre sans ressentir ce précieux flux triangulaire. Une déception malgré la toute beauté de la plume, ce roman sera vite oublié malheureusement. Peut-être à relire une autre fois. Et je pense que ce roman devrait plaire à beaucoup car au-delà de la plume merveilleuse, il regorge de pensées qui peuvent toucher tout le monde.
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Grégoire Delacourt , pour moi , c'est tout d'abord une rencontre à " lire à Limoges " , voici quelques années , à une époque où, si ses qualités d'écrivain n'étaient pas encore vraiment reconnues , sa joie de vivre , son humour , sa modestie m'avaient séduit, au point de m'en faire , non pas un ami , ce serait prétentieux et inexact , mais un personnage dont le nom m'était devenu familier au point de ne jamais rater le moindre des ses écrits, la moindre de ses apparitions dans les médias. On le sait , son écriture est " nerveuse " , des phrases minimalistes , taillées dans le diamant , alignées pour composer la plus belle des poésies, des chapitres courts , voire très courts . Un style personnel percutant parce que d'une limpidité extraordinaire . Ce roman ne déroge pas à la règle, il serait vraiment dommage d'ignorer cette si belle plume mise au service des plus humbles dans un monde en pleine déliquescence. Les humbles , ce sont les gilets jaunes , Pierre , Louise et les autres , ceux dont le combat va peu à peu céder face à la force des institutions et de l'opinion publique et puis ce seront de superbes , de magnifiques mais improbables histoires d'amour .... L'amour , seul doux mais utopique refuge dans un monde où le poids des traditions écrase toute volonté d'émancipation, d'accès au bonheur au - delà de tous les préjugés....C'est un roman de la désespérance et de l'espoir , un très beau texte sur la force de l'envie de vivre qui doit résider en chaque être, quel que soit l'obstacle à surmonter . Delacourt est un auteur connu et reconnu qui , peut - être devrait désormais quitter un monde qu'il décrit si bien , pour se lancer vers d'autres problématiques, d'autres sentiers . Il en a les compétences et ses lecteurs attendent peut - être un " souffle nouveau " , l'expression d'une maturité littéraire nouvelle , plus forte , moins " observatrice " d'un monde qui " va comme il va " , mais plus tournée vers " un ailleurs " , un " autre monde " utopique ", peut - être, mais moins " connu " , moins " parcouru " , moins " banal " . Delacourt , c'est beau , vraiment beau , mais avec cette plume , j'en suis certain , cela peut devenir " génial " et l'on n'aura plus cette impression de " lassitude " qui s'installe peu à peu vers la fin du roman .Je me répète , cet homme m'a impressionné par son charisme et sa joie de vivre , son humour . Un homme parmi tous ceux qui font " bien besoin " dans le monde tourmenté qui est le nôtre aujourd'hui . du rêve , Grégoire, donnez- nous du rêve, encore plus , même si ce n'est que le temps d'une ( belle ) lecture .
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Dans la nuit froide et noire, ils sont six, entassés dans la voiture. Unis, prêts au combat, rouges de colère. Parmi eux, Tony, Jeannot, Sylvie et Pierre... Pierre, vigile à mi-temps à Auchan, las de sa vie qu'il rêve plus juste. Pierre qui n'en peut plus de cette misère sociale. Pierre qui, comme des milliers d'autres, va endosser son gilet jaune fluo. Et tandis que les amis font barrage au rond-point, Louise, sa femme en blouse blanche, arpente les couloirs de l'hôpital, au service des soins palliatifs. Accompagner, soutenir, emprunter d'autres chemins. Au petit matin rosé, elle retrouvera son fils, Geoffroy. Un enfant autiste qu'elle et son mari n'ont jamais pu approcher. Sa maladie l'isole, l'éloigne des autres, notamment de son père qui n'a jamais essayé d'apprendre à l'aimer, à le comprendre. Seule Djamila, sa peau caramel et ses yeux vert véronèse, voit en lui un être précieux et unique...

Grégoire Delacourt, dans ce roman social, donne la voix à la France d'en bas. Sur fond de guerre sociale, économique et politique, où le jaune fluo donne sa couleur au pays pendant de nombreux mois, l'on suit, principalement, Pierre et sa famille. Lui qui se bat pour avoir un petit bout de lune, meurtri dans son rôle d'homme et de père, elle qui, accompagnant les derniers jours des patients, protège avec un amour infini son fils, et celui-ci qui vit dans son propre monde. Doux-amer, douloureux parfois, ce roman regorge de tendresse, de douceur mélancolique et d'amour. L'auteur dépeint, avec une profonde humanité, une galerie de personnages ancrés dans l'actualité et aborde des sujets qui le sont tout autant tels que la misère, les gilets jaunes, le racisme, la violence parfois, l'injustice, la religion...Un roman arc-en-ciel, à la fois sombre et lumineux, ensoleillé par une plume poétique...
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Ce roman m'a scandalisé par la banalité du mal révélée au fil de ses chapitres et par l'indulgente complicité de son auteur vis à vis de diverses formes de harcèlement et de terrorisme.

Révolte devant le spectacle de ce père de famille qui harcèle son fils autiste, âgé de 13 ans, et le contraint à incendier un batiment public.
Verra-t-on ensuite ce père guider son fils pour cambrioler une banque, assassiner un voisin ou violer une voisine ?
Et le roman inflige à ce criminel une simple contravention … d'un montant inférieur à un banal excès de vitesse.

Révolte devant le comportement des frères Zeroual qui harcèlent leur soeur Djamilla, 15 ans, lui interdisent d'aller à la piscine, la couvrent d'un hijab, et véhiculent une propagande victimaire inspirée d'un islamisme radical.

Révolte devant la phrase « jeudi matin, Bakki est devenu fou » alors qu'en réalité « jeudi matin, Bakki est devenu un délinquant » en voie de devenir criminel quelque pages plus loin.

Révolte devant les agressions dont est victime Geoffroy, un enfant « différent », victime impuissante et désarmée de voyous, dont aucun ne subit les foudres des tribunaux.

Révolte devant l'incendie volontaire dont est victime Hagop, dont la famille a fuit l'Arménie un siècle auparavant ; révolte de lire le journal local titrer « incendie accidentel » sans procéder à la moindre enquête.

Révolte de constater que Djamilla et Geoffroy, sont contraints, pour simplement survivre, de se confiner dans un refuge éloigné de leurs familles puisque le terrain est déserté par les pouvoirs publics et immédiatement colonisé par les barbares.

Révolte de constater que ces délits restent tous impunis … comme celui de Sarah Halimi dont son auteur est blanchi au bénéfice de la « folie ».

Cet ouvrage fait penser à « Orange mécanique » en rappellant « la banalité du mal » observée par Hannah Arendt dans son ouvrage « Eichmann à Jérusalem » et laisse redouter que les médiocres Delattre et Zeroual soient aspirées dans une spirale de violence qui leur fasse commettre attentats et féminicides en toute impunité.

Je ne recommande donc pas la lecture de ce livre.
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Mon 1er roman lu de cette rentrée littéraire 2020 et ... un vrai coup de foudre !
Quel plaisir de retrouver la plume de Grégoire Delacourt !
Après le magistral « Mon père », ce nouveau roman m'a, une fois encore, émue aux larmes ...

C'est une véritable fresque sociale que nous peint ici, avec talent, l'auteur.
Une toile où les couleurs sont adroitement dosées, sans bavures aucune.

Peinture, si réaliste et contemporaine ! Notre société et son panel d'émotions :
JAUNE-LUCIOLE du gilet de la colère, celle de Pierre.
BLEU-AZURIN des murs de l'hôpital où Louise apaise les âmes condamnées.
VERT-VÉRONÈSE, le regard bienveillant de Djamila.
NOIR D'ENCRE, celui de ses frères ...
ORANGE ...

Et puis, au centre de cette oeuvre, il y a Geoffroy ...
Geoffroy et ses 13 printemps.
Geoffroy, l'enfant différent.
Explosion de couleurs et de ces sentiments si difficiles à canaliser ...
J'ai rarement éprouvé autant de compassion pour un personnage de roman !
Certainement due à une telle résonance à ma vie professionnelle, à toutes ses journées passées en compagnie de P.-L., mon Geoffroy à moi... autiste ... que j'accompagne.
Alors j'ai été totalement emportée, de nouveau, par l'incroyable Justesse de Grégoire Delacourt.
Il y a dans cette plume délicate, oui, la justesse du ton et des thèmes résolument contemporains abordés.
Une histoire gorgée d'humanité, d'un réalisme saisissant et surtout ... un grand message d'espoir !

Et vous, connaissez-vous cette plume ?
En tout cas, j'espère vous avoir donné l'envie de découvrir quel extraordinaire sentiment cache la couleur d'orange ...
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En prenant ce livre, je ne savais pas trop ce qu'allait nous raconter Grégoire DELACOURT dans « un jour viendra couleur orange », mais je me doutais bien que ce serait solaire.

C'est le gilet jaune de Pierre qui va nous éblouir. C'est un dur, il travaille à la sécurité à Auchan. Il est sur les ronds-points à crier son désespoir avec bien d'autres colistiers.

Et puis il y a Louise, infirmière en soins palliatifs, qui accompagne les malades en fin de vie, pour mourir dans la dignité. du fruit de leur amour, naîtra Geoffroy, un enfant autiste.

C'est la fêlure de leur couple. Pierre ne comprend pas Geoffroy, il est gauche, brutal, vexant, il ne sait pas comment s'y prendre avec lui. Alors pour s'éloigner de ce chagrin, il s'investit corps et âme, dans les gilets jaunes et noie son chagrin dans la bouteille.

Geoffroy a 13 ans, il va au collège, il est doté d'une intelligence supérieure. Il range la vie par les chiffres et l'organise par couleur.

Il aime la nature, la forêt, connaît tous les arbres, les animaux. C'est son havre de paix.

Quand il est face à de l'inconnu, aux bruits, aux agressions des autres jeunes, il se fait mal, cogne sa tête, se blesse.
Il y a Djamila son amie de
15 ans qui l'accompagne et le protège pour se rendre chez lui, c'est sa chance, car il est fasciné par ses yeux verts couleur véronèse. Sa mère sait comment lui parler et l'apaiser.

Chaque chapitre porte le nom d'une couleur, et va faire évoluer les divers personnages.

Je reconnais avoir eu un peu de peine à terminer ce livre. Certes, l'amitié de Djamila va s'accroitre et ils vont se découvrir dans le secret de la forêt.
Je n'en dirais pas plus, sinon qu'il s'agit pour moi d'un conte plus que d'un roman.

Celui-ci traite de la différence, l'amitié, l'amour fou, l'émerveillement et viendra le jour couleur d'orange…
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Des hommes et des femmes revêtus de gilets de lucioles, des laissés-pour-compte, des petits, des sans-dents, des fainéants, ceux qui ne possèdent rien, agglutinés à un rond-point autour d'un brasero. On n'avait pas soupçonné leur colère, leurs chagrins, on n'avait rien vu venir, alors la détresse avait revêtu des gilets jaunes fluo. Ils rêvaient à nouveau, ils étaient ensemble et c'étaient bien, les amitiés s'enracinaient, les désillusions sont un ciment.

« Il fallait redevenir des bêtes Les maîtres ne reculent que devant des chiens qui mordent. »

Parmi ses révoltés il y a Pierre, sa colère prend sa source dans sa lâcheté d'homme et ses faiblesses de père. Il est un connard de vigile à Auchan que personne ne regarde, comme un chien et encore les chiens on les caresse. Son enfant a consumé son amour pour Louise.

Louise est infirmière dans une unité de soins palliatifs, elle réconfortent ceux qui souffrent, ceux qui partent. Elle sait trouver les mots justes qui permettent de mener les mourants à une joie insaisissable qui permet le lâcher-prise.

Leur fils Geoffroy est un enfant de 13 ans sans personne dedans. Il sait tout ce qu'il y a dans les livres, mais il n'en parle pas parce qu'on ne lui demande jamais rien. Il ne supporte pas qu'on le touche. Il possède une mémoire impressionnante. Tout ce qui est nouveau l'effraie. Il perçoit le monde à sa façon. Seules les couleurs le rassurent. La vie de Geoffroy va changer quand il va croiser les yeux vert Véronèse de Djamila 15 ans. Elle est irradiante de beauté. Les deux enfants sont la pièce manquante de l'autre.

« Il lui montrait des étoiles que personne ne pouvait voir en plein jour, et elle riait, et elle s'émerveillait. »

Quel plaisir de retrouver la plume de Grégoire Delacourt, il nous offre ici un roman social, ancré dans notre époque. Au fil des samedis de manifestations des gilets jaunes il nous raconte l'émergence du Front national, le racisme, la montée du communautarisme l'intégration difficile des travailleurs immigrés et la colère de leurs fils. La vie des adolescentes dans les banlieues, les garçons qui les sifflent les traitent de putes. L'abnégation des personnels soignants notamment dans les services de soins intensifs, la fin de vie et surtout la peur de la différence.

« Tout le monde le sait, un groupe humain se constitue par l'exclusion d'une ou plusieurs personnes. Un groupe d'élèves c'est pareil. Ainsi les amitiés se façonnent-elles sur le dos d'un gros, d'une grosse, d'un moche, d'une moche, d'un bigleux, d'une bigleuse, d'un étranger, d'une étrangère. »

J'ai beaucoup apprécié sa façon d'expliquer ce mouvement des gilets jaunes venu d'on ne sait où. Grégoire Delacourt fait parler ces femmes et ces hommes avec leurs mots, on voit leurs réactions aux discours des politiques, leurs désillusions, leur désespoir. le lecteur a l'impression d'être au milieu d'eux. Je trouve qu'il a traité ce sujet délicat avec beaucoup de finesse.

C'est un roman d'une telle richesse avec des personnages poignants, roman initiatique et roman d'amour à la fois. L'amour de deux enfants au coeur pur, celui d'une femme pour un homme qui se meurt, celui d'une mère pour son fils différent. Un récit rempli d'humanité,de sensibilité, Grégoire Delacourt sait si bien explorer les sentiments avec une écriture mélange subtil de délicatesse et de poésie.

Merci infiniment aux éditions Grasset pour leur confiance.
#Unjourviendracouleurdorange #NetGalleyFrance

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Premier roman de cet auteur pour moi et quelle claque ! Une description de notre société , tellement moche mais tellement vraie . Une hyper actualité qui n'existe pas dans les médias. Tout y est, la pauvreté, la violence, la radicalisation la solitude l'handicap et pourtant l'auteur laisse espérer en l'être humain. A lire !!
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Merci à Grégoire Delacourt pour toutes ces émotions que m'a apporté son ouvrage. Des phrases brodées au fil d'or, des personnages bien campés, une fiction si proche de la réalité que l'on peut avoir du mal à en définir les limites. Il jongle, sans ne jamais perdre l'équilibre, avec la poésie et le langage cru du petit peuple qui souffre pour tout juste subsité. Il y a dans ce roman tous les ingrédients nécessaires à la réussite d'une histoire, un bouquet d'amour, une pincée de tristesse, un soupçon de mélancolie et ce piment qui redonne l'espoir. J'ai adoré.
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