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3,14

sur 115 notes
Lu sur les conseils de ma belle-mère qui idolâtre Philippe Delerm, j'e me suis à mon tour laissée charmée par ce roman à l'écriture légère et aux chapitres courts, d'où une lecture extrêmement rapide. Ici, le lecteur découvre Marie, une femme qui, la cinquantaine bien passée, se retrouve dorénavant seule puisque son compagnon de ces trente dernières années, Pierre, vient de lui annoncer qu'ils désirait la quitter. Pourtant, Marie est-elle réellement seule pour autant ? Je crois au contraire qu'elle n'a jamais été aussi épanouie. En effet, elle a tout d'abord son fils Etienne qui forme une parfaite famille avec son épouse Sarah et leur fille de presque dix ans, Léa ; elle a aussi son vieil ami André avec qui elle adore discuter parler littérature, et en particulier celle de Proust mais cet été-là, d'autres personnes vont faire irruption dans sa vie. Tout d'abord, en Bretagne, dans le petit village dans lequel elle possède une maison secondaire et dans lequel elle vient se reposer chaque été pour échapper au stress infernal de Paris, Marie a décidé, avec l'accord d'Agnès bien sûr, la propriétaire d'une galerie-restaurant et très bonne amie, de travailler pour elle. Cela lui permettra de faire un "break" et la changera de son travail quotidien, très contraignant qui plus est car, travaillant dans le monde de l'édition, Marie est sans cesse en pourparler avec les auteurs qu'elle décide de prendre sous son aile. Cependant, ce qui va illuminer son été sera la rencontre avec ses jeunes nouveaux voisins : Micka, Olivia, Jeanne, Louise et Joseph. Tous les cinq souhaitent rentrer au Conservatoire, tout comme son fils à elle l'avait fait quelques années plus tôt afin de devenir comédiens...

L'histoire se répéterait-elle une deuxième fois pour Marie en lui offrant une seconde chance, à savoir celle d'accompagner ces cinq jeune gens, plein de projets et avec des étoiles pleins les yeux, jusqu'à la gloire ?

Un roman sur le désir de s'accomplir pleinement dans la vie, de voir certains de ses rêves se réaliser tandis que d'autres s'écroulent...bref, un roman sur la vie quoi !
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Marie, cinquante ans, vient d'être abandonnée par son mari pour une autre femme, plus jeune. Scénario malheureux mais hélas classique. Une page blanche s'ouvre à elle. Comment va t'elle la remplir ? Au début du roman, nous la trouvons en Bretagne, dans une petite maison de bord de mer pleine de livres, où elle aime se ressourcer. Elle ne semble pas aller trop mal. Pöur s'occuper, elle donne un coup de main à une amie qui tient un restaurant. de temps en temps, elle rend visite à son vieux voisin, hospitalisé à Rennes. Elle partage son temps entre Paris et la Bretagne, s'occupant, dès qu'elle le peut, de sa petite fille avec laquelle elle entretient une douce complicité. Complicité qu'elle n'a plus avec son fils aîné, depuis qu'il a abandonné le théâtre.
En Bretagne, de nouveaux voisins s'installent dans la maison d'à côté. de futurs comédiens, avec lesquels elle sympathise. le théâtre, c'est sa passion alors pourquoi ne pas offrir ses services aux jeunes gens ? C'est ainsi qu'elle s'embarque à corps perdu dans un projet qui va mobiliser toute sa personne et lui donner la perspective d'un "après".
Ce livre avait tout pour me plaire, la Bretagne, les livres, une femme seule qui cherche à se reconstruire. Malheureusement, je n'ai pas vraiment ressenti d'empathie pour Marie et je ne l'ai pas comprise, visiblement. La fin du livre m'a complètement déroutée. Je n'avais pas perçu de signes qui pouvaient laisser supposer une telle issue à cette histoire. Peut-être suis-je passée à côté de ce livre ?
Un roman qui m'a déroutée...
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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A cinquante ans, Marie vient d'être quittée par son mari et se retrouve déboussolée. A l'occasion d'un voyage en Bretagne, où elle pense se ressourcer et retrouver goût à la vie et à l'écriture, elle va faire la rencontre de jeunes théâtreux qui ne semblaient attendre qu'elle pour monter un spectacle … L'occasion rêvée de montrer qu'elle vaut encore quelque chose, qu'elle peut rebondir et que sa vie n'est pas finie … Alors que Philippe Delerm nous avait plutôt habitué à des textes courts, voire très courts (cf. « Je vais passer pour un vieux con »), il renoue ici avec la forme romanesque, plus longue, plus fournie. On m'avait d'ailleurs mise en garde, en me disant que la qualité n'était pas au rendez-vous, et pour moi qui n'était pas une spécialiste de Delerm, qu'il ne fallait pas que je juge sur ce seul texte. Or j'avais été plutôt sévère avec son précédent recueil, et pour le coup je tends plutôt vers l'indulgence pour ce roman !

En effet, je me suis laissée lentement embarquer dans cette histoire de théâtre, et surtout j'ai poussé Marie de toutes mes forces à faire ce qu'elle avait envie de faire. Même si parfois ses efforts semblent dérisoires aux yeux de ses proches, son courage est salutaire. Et l'acte final (que je ne dévoilerai pas ici) le montre : Marie est un Personnage romanesque par excellence, qui ne peut transiger avec la littérature, l'amour et la beauté. Un Personnage de cinéma aussi puisque Philippe Delerm démarre son texte en évoquant une musique de film. Comme il le dit lui-même « beaucoup de vies sont accompagnées ─ ou pourraient l'être ─ par une musique de film. »

Personnage romanesque donc, tout au long du roman, Marie marche sur un fil, comme nous tous, au jour le jour et envers et contre tout … un fil qui mène au bonheur ? Peut-être oui mais alors le vrai bonheur, pas celui dont on parle partout à la télévision, à la radio, qui fait l'objet d'un véritable phénomène éditorial, comme veut nous le faire comprendre l'auteur …

« Partout dans les journaux, les publications, sur les chaînes de télévision on ne parle que du bonheur. Je pense que le bonheur n'est pas une morale applicable en toutes choses. Aujourd'hui il y a une inflation du bonheur. Lorsque je suis à Paris, comme Pierre, je n'entends que des gens qui parlent fort et expriment leur bonheur de travailler, de vivre, de partir en vacances… Ils parlent trop fort pour parler vrai. Tout le monde est ivre d'un faux bonheur, les autres doivent se taire. «

Sans être un grand livre, c'est donc un texte agréable à lire, doté de quelques réflexions très justes sur la littérature, le théâtre, sur l'édition (l'éparpillement étant peut-être du coup son principal défaut, qui peut déranger.)
Lien : http://missbouquinaix.com/20..
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Un roman qui me laisse un avis mitigé. J'ai apprécié la plume, un délice de parcourir tant de beaux et grands mots mais l'histoire ne m'a pas passionnée, j'ai eu beaucoup de mal à suivre Marie, à la cerner ainsi que son univers. Dommage que le fond et la forme ne se sourient pas dans ce roman.
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L'écriture de Philippe Delerm est comme toujours très agréable. Par un style sans prétention, il nous fait vivre des instants de vie. Dans Elle marchait sur un fil, nous partageons les doutes et les incertitudes de Marie, une quadragénaire dont le mari et le fils sont partis et qui se doit de trouver un nouveau sens à sa vie. Loin des tumultes de Paris, cette attachée de presse freelance trouve à l'occasion des vacances ce qui l'anime : des jeunes gens qui préparent le concours — celui pour rentrer au Conservatoire National des Arts Dramatiques — comme son Étienne, son fils, il y a des années de cela. Lui, qui — au regret de sa mère — avait renoncé à cette, à sa vocation, comprendre ici celle de Marie. le hasard fait bien les choses et Marie va donc aider ces jeunes gens pendant les vacances, mais aussi de retour à la capitale. Elle leur écrit une pièce — faite pour eux — et va vibrer avec eux.

L'occasion pour le lecteur de découvrir le monde de l'édition mais surtout celui plus pernicieux et plus secret du théâtre, l'importance dans ce milieu du talent, du travail et du réseau. L'occasion pour l'auteur d'évoquer les changements de la vie. Marie est en pleine crise de la quarantaine, et se retrouve seule et sans repère… jusqu'à sa rencontre avec les adolescents. Mais pour leur part, ils grandissent et les aléas de la vie finissent par mettre de la distance entre eux, des tensions voient ainsi le jour. Et Marie marche désormais sur un fil, et ce, jusqu'à la chute… Celle du roman qui en laissera plus d'un dubitatif.
Lien : http://150mots.blogspot.fr/2..
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«Chaque vie mérite sa musique » chante ce Roman Elle marchait sur un fil lorsque Boris Pasternak fredonnait «Le monde, c'est une musique dont il faut trouver les paroles»
Philippe Delerm joue le funambule de ce «fil» parole capricieuse, énigmatique. salvatrice de ce rêve de spectacle au porte d'une vie nouvelle.
Les tableaux de petit moment de vie singulier précieux leitmotiv de notre auteur s'infusent avec douceur dans ce roman, de ces moments perdus, souvenirs de plaisirs savoureux, mémoire trouble d'une Madeleine Prousienne...
Comme cette tarte au citron meringuée au Loir dans la lumière. le rituel du café matinal pour déguster quelques de temps entre amies, On prend l'apéro phrase de Léa était devenu le sésame des bonnes soirées de famille ou d'amitié, ce vin exquis le mercurey d'Agnès encourageant les rires et promettant un sommeil sans remords, la connivence entre une grand-mère Marie et sa petite fille Léa -Souvent Delerm souffle cette amitié entre ces deux générations dans ces livres comme dans son dernier recueil Les eaux troubles du mojito et autres belles raisons d'habiter sur terre où un grand-père apprend à lire à son petit fils, les musique de films de Georges Delerue faisant écho à Philippe de Broca et d'autres réalisateurs, une rétrospective de Maurice Denis au musée Maillol respire la complicité d'un ancien couple....Tous ces instants fige la temps pour émulsifier le nectar invisible du bonheur, ce refrain résonne notre coeur d'une chaleur tiède ...
L'histoire d'une quinquagénaire Marie travaillant dans l 'édition séparé récemment de Pierre son mari récemment, mère d'un fils Étienne, aspire une vie nouvelle de femme célibataire avec ce choix de réaliser ce rêve d'exister dans l 'accomplissement du spectacle, celui de l'écrire.
Nous aimons cette femme Marie, perdu dans le monde de la littérature, un univers féroce sombrant dans les clichés de la société, désirant se souvenir de André, un ami voisin maintenant dans une maison de retraite la petite madeleine, nom faisant référence à Proust, leur lecture commune, puis l'amitié utérine avec Léa, dix ans, sa petite fille, une belle relation c'est installé entre ces deux filles. un couple familiale savoureux.
J'aime beaucoup ce roman Delermien, toujours amoureux des plaisirs de la vie.funambule d'une vie Marie s'évade dans la joie de l 'écriture de son bonheur.
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Je ne m'attendais pas à ce type d'histoire et de narration de la part de Philippe Delerm. J'étais plutôt habitué à ses récits courts et ce roman m'a un peu désarçonné.
Arrivée à la cinquantaine, Marie remet en question sa vie, suite au départ de son époux. Elle met entre parenthèses son métier d'attachée de presse et retourne vers le théâtre qu'elle avait soutenu avec enthousiasme quand son fils préparait le concours d'entrée au Conservatoire avant de prendre une autre voie.
Marie se lie avec de jeunes comédiens. Avec eux, elle va monter un spectacle d'un genre nouveau dont le thème du fil est le leitmotiv. Elle tire peu à peu ce fil qui la conduit vers son idée et l'isole peu à peu du monde qui l'entoure. On sent monter la tension de ce fil et on se pose rapidement une question : jusqu'où le fil peut-il être tendu ? Ne va-t-il pas lâcher ?
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Première fois que je lis un roman de cet auteur. Belle écriture mais ....que c'e'st ennuyeux ! Il ne se passe rien ! J'ai lu le dernier 1/3 en diagonale car je voulais juste connaitre la fin mais je ne suis pas tentée de lire un autre livre de Ph. Delerm.
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Magnifique portrait d'une femme : Marie, intelligente, cultivée, agent littéraire recherchée et très appréciée de ses pairs, malgré une réussite professionnelle exemplaire, a dû faire face aux échecs, aux déceptions, au désenchantement.
Elle regrette que son fils Etienne ait renoncé à sa carrière d'acteur (pour laquelle il était fait, elle en était persuadée) trahissant ainsi ses rêves de jeunesse…
Son mari l'a quittée. Son ami et voisin vient d'intégrer une Résidence pour personnes âgées. L'écrivain dont elle est l'agent, choisit d'autres routes que celles qu'elle lui conseille.
Lorsqu'un groupe de jeunes comédiens s'installe à côté de chez elle, une nouvelle vie commence. Découvrant ses talents, ils sollicitent son aide et, avec eux, elle monte un spectacle « le Fil ».
Ce Fil qui est présent tout au long du roman.
le Fil du funambule : « Un fil de funambule tendu à travers l'espace de la scène … créerait un en deçà, un au-delà, une envie d'aller quelque part pour le danger d'aller quelque part… » et Marie n'hésite pas à se mettre en danger.
Le Fil des idées, ce Fil que tissent les jeunes comédiens avec leur nouveau mentor.
Le Fil de la vie, omniprésent, celui qu'une Parque tranchera.
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Après toute une vie ensemble, le compagnon de Marie, la cinquantaine, s'est fait la malle. Désemparée, elle cherche un sens à tout cela, dérive un peu,
file dans leur maison au bord de la mer, visite leur vieux voisin en maison de retraite, jalouse la jeune auteur qui a écrit le roman qu'elle-même a toujours voulu écrire...et finalement rencontre un groupe d'acteurs débutants pour le projet desquels elle se passionne.
C'est très différent des nouvelles de Delerm, les seules oeuvres que j'ai lues de lui, et c'est assez mélancolique, voire prêt à vous choper par le col et vous briser le coeur quand vous vous y attendez le moins!
A vrai dire, sans cette fin , j'aurais probablement mis une note plus basse pour un roman qui est bon, mais pas fantastique, mais la fin est une telle claque!
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