Le Grand Concours

Lorsque l'auteur est venu me proposer, j'ai accepté avec joie. La couverture est sympathique et surtout elle va tout à fait avec le sujet principal de l'histoire. Et le résumé m'a plu. Je remercie Lisa Delmey pour sa confiance.

Charles-Irénée aime se baigner, se dorer la pilule au soleil et imagine devenir prof de surf. Sauf qu'il est ambassadeur et se doit de travailler, par moment. Ayant oublié qu'il a accepté de devenir ambassadeur dans un concours gastronomique, il se retrouve en mauvaise posture de par quelques photos mal placées. Il devra donc tout faire pour que la France gagne dans ce concours, sinon il sera envoyé dans un pays qui ne lui plaît pas du tout. L'un comme l'autre Charles va choisir le moindre des maux : être l'ambassadeur des plats cuisinés par de grands chefs et ainsi pouvoir choisir ce qu'il veut faire... lorsqu'il sera plus grand.

2016... 2014...

Nous suivons l'histoire sur deux années différentes, deux périodes de la vie de Charlie. Une missive qui l'empêche de clore une époque qu'il a toujours en tête. Une menace écrite qui le fait réfléchir plus que d'habitude. Cette partie montre l'intérêt que porte ce personnage central envers un des siens. Il n'est pas égoïste.

L'humour est bien présent, beaucoup de scènes qui sont quasi caricaturales. Charles-Irénée est un personnage qui n'est pas stupide, mais plutôt fainéant. Il est à ce poste en partie grâce à son cher père. Il ne se rend pas compte de ce qu'il fait, tout ce qui l'intéresse c'est le surf, le soleil et son ami. La "politique" est en quelque sorte mise à nue. Il faut espérer que ce que l'auteur nous fait lire ne soit pas la réalité, autrement nous sommes mal barré.

J'avoue que le côté humoristique du livre n'a malheureusement pas pris avec moi. Certaines sont trop loufoques à mon sens. Disons qu'il arrive à se sortir de situation en prêchant l'absurde, c'est un peu trop pour moi.

Par contre l'écriture est bien fournie. Pas trop de mot pompeux et une envie de faire sourire voire rire est ressenti. Il n'y a pas que cet humour, il y a également du suspense, un peu de policier. J'ai bien aimé ce qui se passe autour de Charlie. Les vies qui gravitent autour de son espace vital sont intéressantes. Nous avons Marius qui aime cet homme et voudrait qu'il vive avec lui. Nous avons également tous ces ministres, ambassadeurs, préfets qui font leur train-train quotidien. Les petites magouilles ne doivent pas se faire voir ni entendre. Chacun veux sauver ses fesses d'une manière ou d'une autre.

J'ai bien aimé l'épilogue qui en dit long sur certains des personnages. Je dois avouer qu'à un moment proche de la fin je me doutais qu'il s'agissait de ce protagoniste, qu'il était dans le coup, mais pas à ce point. Cet épilogue est court, mais le côté sombre ainsi que le côté léger se mélangent.

En conclusion, même si l'humour n'a pas trouvé d'écho en moi, j'ai apprécié le suspense mis dans certains passages afin d'arriver au final.

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Au cours de cette chronique on ne va pas parler de loup-garou ou de vampire mais de gastronomie, oui on va parler de bouffe.

Dans cette histoire on y suit un ambassadeur, qui n'a pas vraiment sa place au sein de l'état qu'il présente. Je pense que je vais faire cette chronique simplement avec "mes" mots, attention sa peut partir dans n'importe quel sens ^^, c'est partie.
On suit Charles-Iréné, ambassadeur qui ce fout un peu de son pays. Cet ambassadeur doit organiser un grand concours de gastronomie avec tous les pays.
Tromperie et magouille seront au rendez vous.
On y découvre un monde vraiment bizarre,
Bien que ce ne soit pas un de mes genres de prédilection je me suis amusé à le lire, certes ce n'était pas comme un livre de vampire où je m'imaginer dans le livre, mais il reste accrocheur.

L'auteur à une très bonne plume, j'ai aperçu qu'elle avait écrit un autre roman, malheureusement pou moi ce n'est pas non plus du loup ou du vampire ^^ mais si vous avais envie de vous vider l'esprit et d'essayer un autre genre c'est l'occasion.

Ce roman est humoristique, presque satirique. Ou plus justement, il est une caricature. Très drôle. Cet humour décalé risque de ne pas plaire à tout le monde, mais permet de passer un très bon moment pour les amateurs du genre.le grand concours L'ambiance du livre me rappelle un peu celle des films de la série : « Y a-t-il un pilote ? », avec Leslie Nielsen. L'auteur utilise l'absurde pour faire rire, et se moquer gentiment des institutions gouvernementales internationales. le narrateur décrit le personnage principal, Charles-Irénée, comme naïf, épicurien, et totalement désinvolte. Pour autant, il se garde bien de le présenter comme stupide, et l'on s'attache finalement à cet homme comme à un enfant dont la spontanéité nous donne tendrement le sourire.

Mais le roman de Lisa Delmey n'est pas qu'une critique des institutions gouvernementales. Son histoire suit plusieurs intrigues imbriquées et interdépendantes les unes des autres. du suspens, des surprises, des personnages présentés comme très secondaires qui jouent finalement un rôle prépondérant : non seulement l'écriture est soignée, mais la technique est efficace. le roman mélange plusieurs genres [thriller, policier, humoristique] avec une harmonie rare. le récit est très rythmé grâce aux analepses et l'on ne s'ennuie jamais. L'ambiance, très légère à l'entame du livre, devient plus sombre, presque palpable. Et c'est à la toute fin que l'on comprend le tout début, que l'on avait presque oublié : dernière pointe d'humour. Comme une signature.

Personnellement, j'ai beaucoup aimé : j'adore ce genre d'humour décalé : l'antihéros qui devient héros bien malgré lui, les séries de maladresse qui causent des catastrophes, ou qui, par le plus grand des hasards, les empêchent… J'aime lire ce style de livres entre deux histoires plus sombres. Cela égaie un peu ma lecture et lui donne plus de légèreté. Je ne peux que vous conseiller de lui laisser une place dans votre bibliothèque. Et lors d'un moment un peu gris de votre vie, ou au cours d'un dimanche pluvieux, vous serez ravis de (sou) rire grâce à Lisa Delmey.
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Il s'agit d'un texte bien original et j'avoue que je ne savais pas trop à quoi m'attendre. le début fait penser à un policier et j'aurais aimé que ce côté soit un peu plus présent.
Ce qui domine surtout dans le roman, c'est l'humour complètement décalé qui vire un peu à la satire et la caricature: Charles-Irénée est ambassadeur pas par choix mais parce que dans sa famille on est ambassadeur de père en fils. Il est faignant, fêtard, coureur (non pas de jupons mais de bel homme), et profite un max de ses avantages. Il a tout de l'anti-héros! J'ai d'ailleurs apprécié que ça n'en soit pas un, même s'il avait tendance à me taper sur les nerfs!

Vous l'aurez compris, Charlie ne se sort pas seul de ses ennuis. Il profite des autres et laisse les choses venir. Heureusement qu'il a son compagnon Marius, (dentiste de luxe aux nombreuses relations), et qu'il peut s'appuyer sur son adjoint (Gervais, carriériste) et les autres diplomates prêts à faire le travail pour lui!

On suit donc ses péripéties rocambolesques pour faire gagner la France au MIAM et s'éviter une mutation au Trucménistan! On va sourire de certaines situations, ou encore rager de le voir prendre d'autres avec tant de désinvolture alors que sa vie est menacée!
Mais en parallèle, nous avons une seconde intrigue qui se déroule deux ans plus tard. Une lettre anonyme le pousse à se remémorer toute cette histoire du MIAM et à s'interroger sur l'un des personnages secondaires. Cette action se déroule très lentement, car nous avons qu'un petit paragraphe glissé entre le récit de l'organisation du grand concours. Ce qui est très habile de la part de l'auteure car nous nous demandons l'utilité de ces apartés et cela crée un certain suspense. Car en effet, la fin est assez surprenante et redonne la part belle au côté policier.
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