Suite et fin du diptyque de vengeance de Wayne Shelton.
Notre héros ne se déconcentre pas malgré les déconvenues qui font monter en lui la moutarde de la violence. Son esprit est bien huilé et bâtit des tactiques très efficaces contre ses infâmes ennemis Hooker et Mme Yoon. Il construit des pièges insurmontables qu'il met en scène grâce à des amis de toujours. L'action est toujours au rendez-vous mais n'est jamais bourrine ; on prend autant plaisir aux manipulations qu'aux coups de feu.
Tout le long j'ai senti l'auteur hésiter devant la direction à donner au caractère de Shelton. Devait-il être implacable dans la vengeance – la fin justifiant les moyens – ou devait-il éprouver une certaine retenue alimentée par la morale et l'éthique ? Devait-il tuer sans sourciller ses ennemis ou les livrer à la justice pour éviter de supporter un possible sentiment de culpabilité ?
Je suis parvenu à la conviction que les questions éthiques que Shelton se pose ne sont qu'un habillage artificiel. Elles ne le « troublent » que dans le cas de Hooker. Les sous-fifres n'ont pas droit à de telles considérations. Ces pions pourtant plus innocents que leur chef ne lui feront pas verser de larmes. Même vis-à-vis de Hooker, il met en scène son soi-disant sens de la justice tout en manoeuvrant machiavéliquement à la perte de son ennemi Et pour débusquer Hooker, il n'hésite pas à faire cramer toute la végétation d'une île . L'absence de pitié envers les méchants de l'inspecteur Harry ou du Justicier dans la Ville sertie d'un beau ruban d'intelligence mise au service de la vengeance.
Je vais laisser là Wayne Shelton pendant quelques temps pour passer à autre chose. Mais je continuerai, promis.
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Ce tome est la suite et fin du précédent.
Wayne Shelton est toujours poursuivi par son passé et son désir de vengeance est encore plus fort depuis la mort de Tran. Il mettra tout en oeuvre pour arriver à ses fins.
Dans cet épisode on voit un Wayne Shelton sous un autre jour; manipulateur, intransigeant mais tout ceci pour une bonne raison.
Les aventures de Shelton se renouvellent a chaque tome et arrive encore à me surprendre
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Ce cinquième tome se situe directement à la fin du survivant et clôt le dyptique.
Wayne Shelton cherche à retrouver Madame Yoon et Hooker pour venger la mort de son fils adoptif Tran, mais aussi pour régler ses comptes sur ce qui s'est passé pendant la guerre du Vietnam.
Aidé d'Honesty et de Larkin, il est toujours aussi efficace et manipulateur, mais il est aussi fidèle en amitié et commence à laisser apparaître un peu plus de sensibilité.
L'intrigue est menée tambour battant et elle est rythmée par des scènes d'action spectaculaires.
Rien à dire de plus, c'est une bonne série.
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Après avoir vu mourir son fils adoptif dans ses bras, Wayne Shelton revient dans un cinquième tome au titre peu original, mais de circonstance : «La vengeance».
Et, vous l'aurez compris, Hooker et sa bande de pirates vont devoir payer pour le meurtre de Tran, car même si Wayne prend le l'âge, il connaît tout le monde, se bat comme un petit jeune et est surtout aussi rancunier que rusé.
Bref, un nouveau tome bien divertissant et bien dessiné de notre James Bond pré-pensionné.
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Shelton: Je voudrais que vous ajoutiez un petit "perfectionnement" à ce nouveau couteau!
Punahavati: Impossible! Trop risqué!
S: Pourtant, je crois que c'est un de vos philosophes qui a écrit, en substance, qu'il y avait toujours un prix correspondant à un risque...
P: Je crois plutôt en un autre philosophe, occidental celui-ci...
Un nommé Dollar!
Je n'ai jamais eu la prétention de me substituer à la justice, mais je me suis souvent trouvé là où elle était absente, et j'ai dû agir. Question de survie!
J'ignore comment on dit le mot "sommations" en indonésien, mais j'ai appris ce jour-là que les flics du coin ne le connaissaient pas non plus.
Alors j'ai pris la sortie de secours.
- Shelton,tu n'es qu'un sale
cachotier!et moi qui croyais que tu avais court
circuiter Volker en traitant
avec tanada!
- je n'ai jamais trahi un ami,
et je n,allais pas commencer maintenant.
je les ai manipulés ,tant que j'ai eu besoin d, eux.
puis je m'en suis débarrassé tout en rendant service à un copain.ça s,appelle joindre l, utile à l,agréable.
-Laissez-moi tranquille! Je ne suis qu'un vieil artisan. Je ne veux pas être mêlé à vos histoires de voyous!
-Dans ce cas, il fallait vous limiter au commerce de couteaux à huîtres!
Mais quand on fabrique ce genre d'armes, on ne peut ignorer leur finalité: donner la mort!
Et en faire commerce vous amène fatalement à rencontrer ceux qui les utilisent!
Dominique van Cotthem propose la consigne d'écriture suivante :
Mon jardin idéal
Texte écrit par Moon
Billets d'écrits, un projet de la Compagnie Gambalo, de la Foire du livre de Bruxelles et de l'Adeppi, avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en partenariat avec le Gsara Asbl et la Caap culture
Adaptation et direction Nicolas Swysen
Texte lu par Laurent Denayer