Christiane est certes jolie et Serge a le don de rendre sur la toile, ce qui manque à toutes celles qui s'imaginent être au-dessus des autres : « la grâce, la jeunesse, la beauté, la distinction », alors qu'elles en sont toutes dépourvues.
Après sa disparition, Christiane organise une exposition « cent portraits », et en rencontrant les femmes qu'il a peintes pendant son mariage, elle s'aperçoit que son mari n'était pas du tout l'homme qu'elle imaginait : « le jeu, les femmes, la stérilité ».
Décidément l'amour est aveugle….
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Pourtant fan de cet auteur, je trouve ce livre moins bon que les autres, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages
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Elle est jolie mais sans plus et il a réussi à faire d’elle presque une beauté sur la toile en sachant trouver tout ce qui lui manque dans la réalité : la fraîcheur, la grâce, la finesse, la distinction, le mystère, alors qu’elle ne possède aucune de ces qualités ! C’était bien dans cet art d’embellir les gens tout en donnant
l’illusion de la réalité que se révélait le vrai génie de Serge !
Il existe ainsi de par le monde une foule de créatures quelconques qui plaisent on ne sait trop pourquoi alors que d’autres, infiniment plus charmantes et plus jolies, sont laissées pour compte...
Vous ne trouvez pas que, physiquement, j’ai tout ce qu’il faut pour ça... Ce qui m’a gênée aussi, c’est qu’ayant tant de succès auprès des hommes, j’ai été beaucoup trop demandée en mariage et comme à chaque fois c’étaient des
hommes de plus en plus riches, j’ai commis la gaffe de leur dire oui...
Le mariage n’est pas fait pour les stars !
Quand on regarde le portrait, on a même l’impression que la bouche, légèrement entrouverte, va dire des choses intelligentes et que les sons qui en sortiront seront agréables alors que, dans la réalité, la voix est d’une incommensurable sottise ! C’est véritablement merveilleux, ce que peut arriver à obtenir un peintre !
On ne prête qu’aux riches et qu’aux morts ! La seule différence vient de ce que, pour les premiers, ça se passe de leur vivant et, pour les seconds, quand ils ne sont plus là pour flanquer une juste correction à tous ceux qui les encensent trop tard alors qu’ils savaient pertinemment que c’étaient leurs pires ennemis !
"Le chateau du clown" (Plon) est le 40ème roman de Guy des CARS, dont il lit les premières lignes à Bernard PIVOT. L'écrivain définit ce qu'est un roman, alors que le personnage de son livre, lui, a existé. Au cours d'un séjour dans le Sud il visite le château de GROK, château monstrueux ou le clown est enterré. Guy des CARS raconte, comment, jeune journaliste, il a fait une tournée avec le Cirque Pinder. Dans son roman il raconte l'ascension et le déclin de GROK.PIVOT lui parle de sa "pas bonne" réputation dans le milieu littéraire, celui-ci dit qu'il est "lu". Il a des lettres de grands écrivains, GIDE, VALERY, CARCO, COLETTE qui l'ont encouragé. Il parle du seul prix littéraire qu'il ait eu dans sa carrière, du Goncourt qu'il n'a pas eu, et de la bataille que ça a suscité à l'époque. De noblesse authentique, il est fier des militaires de sa famille, notamment celui de l'Algérie. Il se dit "heureux", entouré de gens intelligents...ne se voyant pas d'ennemis.Mot de la langue française qu'il n'aime pas : valableMot que vous aimez bien : l'amitié
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