I.R.$. Team, tome 3 : Goal business

Pour être honnête, je n'ai pas trop compris le besoin de ce troisième tome qui n'ajoute rien à l'ensemble formé par les deux premiers. On accumule les "preuves" contre les pourris qui minent le foot... mais finalement rien ne vient. On ne comprend pas grand-chose à la stratégie de Larry Max. On ne comprend d'ailleurs pas vraiment ce qu'il fait d'une équipe... A part cette maxime reprise plusieurs fois qui consiste à dire qu'à une équipe de foot, on doit opposer une équipe d'enquêteurs...

Les méchants, ce sont les Chinois... Bouh, haro sur les Chinois qui parient sur nos matches et pourrissent notre foot... Caricature, clichés, poncifs... peu d'idées neuves, peu de rebondissements.

Le dessin de Koller est faiblard et ne soutient pas le (trop pauvre) scénario.

Ce tome laisse peu de traces.

Alors que Larry B. Max et son équipe commencent à s'approcher de toutes leurs cibles, les événements vont se précipiter, mais pas forcément comme espéré.

Aldin à réussi à s'échapper des griffes de la police helvétique, non sans aligner plusieurs cadavres derrière lui.

En contactant Luciano pour retrouver la trace de Larry, le célèbre agent de joueurs y voit un signe, une visite convenue avec Aldin ne peut se finir que dans le sang, on veux l'éliminer.

De son côté, Latoya a réussi à s'approcher de Seymour en Inde.

L'étau se resserre autour de cette mystérieuse organisation mafieuse qui régit les lois du Football, mais alors que tout commence à prendre forme, les cadavres commencent à se démultiplier, à croire que l'hydre a décidé de se couper des diverses pistes qui risquent de mener le fisc américain jusqu'à eux...

Le grand nettoyage a commencé, et Larry est au beau milieu de cette partie de chasse à l'homme.

Le monde du football est pourri : matchs truqués, dopage, agents de joueurs manipulant les résultats des matchs pour permettre des gains dans des paris en ligne… le pire étant Robertori, un agent issu de la mafia, qui est accoquiné au représentant américain à la FIFA, Samson Seymour.
Entre l'équipe de Larry Max et celle de l'organisation criminelle aux ramifications tentaculaires, le match est désormais lancé et les équipes se rendent coup sur coup.
Beaucoup d'action dans ce tome qui s'arrête un peu sur la vie de l'agent de joueurs Robertori et sur l'ascension du talentueux D'Alessendro.
La BD file plus vite et on sent que le final se rapproche.

La coupe du monde de football approche. L'événement aiguise les appétits financiers de mystérieux hommes de l'ombre. Des joueurs et des dirigeants de la FIFA sont soudoyés... Ceux qui refusent de céder sont éliminés. Face à l'ampleur du complot, Larry Max a besoin d'alliés. Il réunit autour de lui une équipe d'experts redoutables : l'inquiétante Laroya, sa collègue Mia Maï, ainsi que les agents Jared Gail et Scarlett Cossler, tout droit sortis des pages d' « Empire USA ».

Un an après la sortie du premier tome, les 3 suivants, ce qui clôt la série, sortent au moment clé du mondial ! L'action est menée tambour–battant mais on comprend mal cette surenchère de « héros » d'action pour une enquête sur le foot !! Bien documenté, il dépeint les intérêts des joueurs et des agents, les liens avec les différentes mafias, l'appel à des « wags » pour soutirer des informations aux joueurs pendant des parties de jambes en l'air…


Le trait du dessin est très réaliste, tant pour les scènes d'action (poursuites en voiture, fusillade…) que pour les scènes de respiration tissant les fils de l'intrigue. A noter, la justesse des scènes de football qui ne tombent pas dans la caricature, comme bien souvent.