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EAN : 9782848195582
215 pages
Créer (16/11/2015)
3.2/5   5 notes
Résumé :
La balade des gens nerveux est l’histoire à peine romancée d’un jeune homme qui aimait les femmes, le rock un peu faisandé, et le Macallan hors d’âge. Il se voyait vivre ainsi deux ou trois siècles jusqu’au jour où, pour avoir avoué à une collègue de bureau que sa femme le trompait, il fut amené à rencontrer Jean-Sébastien Bach et la fille de Peter Pan. Il croisa aussi quelques cadavres, tua lui-même une pauvre fille de Basse-Auvergne. Il renfloua les caisses d’un o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Maison d'édition peu connue, auteurs inconnus, titre prometteur : fidèle à son principe la première opération Masse critique de l'année 2016, permet de faire plusieurs découvertes. Il est donc tout à fait naturel de remercier à la fois Babelio pour le don d'un exemplaire de la balade des gens nerveux, sans oublier les éditions Créer (dont l'envoi de documents donne envie de faire quelques découvertes littéraires).

Si l'envoi est soigné, il n'en est pas forcément de même pour la qualité du travail d'édition. le format du roman est atypique, tenant plus du manuel que du beau livre. le travail d'impression soigné, réalisé sur un papier de qualité ne peut toutefois faire oublier les nombreuses fautes d'orthographe et de syntaxe, les mots manquants, les coquilles...

Ce roman n'est pas un polar car l'intrigue est davantage centrée sur les mésaventures du protagoniste, Estéban Paillet et sa longue descente aux enfers (même s'il faut remarquer qu'elle n'est pas si désagréable que ça). S'il est question de meurtres, la recherche de coupable n'est pas sa préoccupation principale. le rythme est très soutenu, l'action quasi omniprésente. Plusieurs phases s'articulent ici avec une certaine logique et un talent qui évite l'ennui à chaque page. A tout moment, des événements viennent nous inciter à tourner page sur page. Certains épisodes, à vouloir en faire trop tombent dans le ridicule.

L'écriture, fluide, contemporaine, emplie de références « des temps actuels » nous font passer un agréable moment. Des références sont faites au cinéma en début de chapitre… dommage que cette bonne idée ne soit pas davantage exploitée.

De nombreuses maladresses viennent toutefois gâcher le plaisir. La personnalité d'antihéros de notre protagoniste devient bien vite lassante. Son côté désopilant passe assez rapidement au second plan tant son comportement a de quoi énerver. Jeune trentenaire, celui-ci semble avoir développé des goûts et expériences le rapprochant davantage de la génération de 1968. le constat est assez dérangeant. Les auteurs auraient-ils mis une trop grande partie d'eux dans ce récit ?

Les autres personnages suscitent un intérêt assez variable. Ceux-ci sont étonnement nombreux pour un roman aussi court, mais seuls quelque uns valent vraiment le détour. Les figures féminines Dolores, la fille de Peter Pan, Christie (un modèle dans le genre des clichés) sont littéralement dominées par la présence de Foulques. Ce chevalier des temps modernes volant même la vedette à celui dont il est censé servir de faire-valoir.

Si le récit est intéressant, les commentaires bien sentis et l'humour omniprésent (à condition d'aimer le second degré) y sont pour beaucoup. Dommage que tout cela soit littéralement pollué par un recours à une sexualité omniprésente. Les scènes de sexe (pour ne pas employer un autre mot plus vulgaire et plus adapté) sont aussi fréquentes que peu inspirées.

Voici donc une lecture qui surfe sur un lot de bonnes idées, assez iconoclastes et caractérisées par une volonté délibérée de choquer. le récit en souffre, car les auteurs nous livrent un scénario au final assez plat, insipide au dénouement bâclé. D'ailleurs, à une seule explication près (encore que celle-ci nuit à la cohérence de l'ensemble) les révélations finales n'apportent rien, sinon une confirmation et une tentative maladroite de vouloir mettre un point final à cette aventure. le ton général du clap de fin est d'ailleurs assez ridicule.

Deux mecs qui écrivent pour d'autres mecs et voilà le résultat : La balade de gens nerveux. Cette lecture laissera toutefois les lectrices et les lecteurs aguerri(e)s sur leur faim. Il est d'ailleurs difficile de faire un choix entre deux étoiles ou trois. Il faut bien reconnaître que le pari d'une telle histoire devait bien être tenté, d'autant que cette dernière nous fait passer un moment agréable, Loin des tracas du quotidien (à moins que vous ne travaillez dans la police, auquel cas je vous déconseille très fortement cette lecture, ou pour le milieu bancaire). Nous avons là un roman qui accompagnera bien un voyage en train vers le Sud par exemple, mais qui risque d'être aussi vide oublié que lu.
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Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Créer (que je ne connaissais pas du tout) pour ces masses critiques.

Nous suivons donc ici Esteban un jeune banquier véreux qui essaye de fuir la police, ainsi qu'une de ses collègue érotomane meurtrière dans une aventure quelque peu rocambolesque à travers le sud de la France...

Je n'arrive pas à savoir ce que j'ai pensé de ce livre... il n'est ni bon ni foncièrement mauvais...
L'écriture est fluide (malgré quelques coquilles de frappes) et pas désagréable. L'idée du titre de chapitre se rapportant à un titre de film est assez ingénieuse et nous donne envie de voire ce qu'il se passe pour pouvoir comparer au film ce qui est aussi agréable.

L'histoire quand à elle pourrait tout droit être sortie d'un scénario de film anglais avec Ben Stiller ou Jim Carrey en acteur principal, et est plutôt sympa dans sont ensemble même si un peu simpliste.

Au final se qui à vraiment pécher dans se livre à mon goût c'est les personnages. Ils sont chiant, sans intérêt, limite caricaturaux... on ne s'attache pas à eux, on les connait pas et on a pas envie de les connaitre ni de les revoir ailleurs... le sexes et le Rock-N-Roll sont survoler et passable alors que ce livre en faisais un fer de lance et c'est dommage... Peut être aurait il mieux valu faire plus simple et moins partir tout azimut dans se roman...

Ni bon ni mauvais, mais je suis malgré tout contant de l'avoir découvert, et au fond, c'est tout ce qu'on demande à un livre non?
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Je tenais à remercier babelio et la maison d'édition Créer pour l'envoi de ce livre en service presse.

La couverture de ce roman est originale et c'est quelque chose qui m'a plu ! Cependant, c'est le résumé qui m'a convaincue de m'inscrire pour ce titre et lorsque j'ai vu que j'avais été retenue, j'étais vraiment heureuse.

Je ne connaissais pas du tout cette maison d'édition ni même les auteurs alors c'était pour moi une grande découverte.

J'ai de suite adhéré à l'histoire que j'ai trouvée très originale et vraiment sympathique et c'est pourquoi je n'ai pas pu m'empêcher de lire ce roman d'une seule traite. C'est le genre de livre que je lis très rarement mais ici, il m'a fait passer un bon moment au coeur de cette histoire bien sympathique.

La plume de Pascal Descos m'a séduite plus que je ne l'imaginais. Je pensais passer un bon moment dans le livre mais sans plus alors que non, c'était bien plus que ça ! La plume de l'auteur m'a fait voyager avec ses personnages et je me suis laissée prendre au jeu au point d'imaginer être en leur compagnie et pouvoir les aider, les renseigner ...

Il y a des moments très forts qui m'ont fait encore plus apprécier ma lecture. Des rebondissements auxquels on ne s'attend pas forcément pour ma plus grande joie car le lecteur est surpris tout comme les protagonistes de l'oeuvre.

Pour le résumé, je vous renvoie vers celui de la maison d'édition car j'ai peur de faire des spoilers si je me lance dans cette entreprise et comme c'est une chose dont j'ai en horreur, je préfère ne pas tenter le Diable.

Pour les personnages, j'ai décidé de ne vous parler que d'un seul parmi eux puisque je ne veux pas vous perdre ou pire encore, vous spoiler une partie de l'histoire ce qui serait, entre nous, vraiment dommage !

J'ai eu de la peine pour le personnage d'Estéban Paillet dont on suit les mésaventures dans ce livre. Malgré tout, je n'ai pas vraiment accroché à ce protagoniste surtout par rapport à sa façon d'agir. Heureusement qu'il lui arrive pas mal de problèmes pour que je puisse continuer à le suivre.

En résumé un livre qui m'a fait passer un bon moment de lecture. Une histoire sympathique que je vous invite à découvrir.

Lien : http://leslivresenfolies.ekl..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Erreur de la banque en votre faveur

2009 - avec Gérard Lanvin

Voilà, c’est la fin. Putain, je ne pensais pas que ça arriverait un jour. Finie la cavalcade. Le type qui vient de m’appeler n’est pas un humaniste. Voix grasse, baveuse. Demain dix heures au service de police judiciaire, a-t-il dit. Et pas dix heures cinq, sinon on vient vous chercher. Tu parles d’une réjouissance : les flics à l’agence, les menottes, tout le folklore. Il ne me laisse pas le choix. Dix heures, ça ne m’accorde même pas vingt-quatre heures de sursis, comme dans les films.
Pourquoi ne sont-ils pas venus me cueillir chez moi ? Ça aurait pu les faire bander, ces connards. Ma femme en larmes, le quartier aux aguets, les voisins qui se rincent l’œil, toute la saloperie humaine bien étalée. Peu importe, de toute façon, c’est la fin. This is the end, my only friend, the end. Demain, tout le monde saura. Ma femme Marjolaine et mes parents, mes amis, mes cons de voisins, la concierge et le patron du Bar du Midi, oui, le monde entier saura. Je suis un voleur. Même pas un voleur, un magouilleur, une petite fiotte. J’aurais préféré tomber pour l’attaque du train postal. La médiocrité, il n’y a rien de pire. Pour être franc, je me fous de mes voisins, je me fous de ma concierge, je me fous de la terre entière. Et même de Marjolaine. Elle n’aura plus qu’à sauter dans les bras de son grand connard. Hugues, elle n’a pas trouvé mieux comme prénom pour me tromper. Qu’ils aillent en paix les deux tourtereaux. C’est pour mes parents que ça me tiraille l’estomac. Non pas que je sois en excellents termes avec eux, mais ces bons petits vieux n’ont pas mérité ça. Je les aurais donc emmerdés jusqu’à la fin.
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On ne perd jamais son temps quand le plaisir est au bout (...).
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Les rares habitants, témoins de cette nature encore vierge et des vestiges du passé, saluent les visiteurs avec des sourires de bienvenue. Ce sont tous des personnes physiques très solides, à la fois marins et montagnards, heureux de vivre et de transmettre leur bonheur. Les hommes sont souvent couvert de tatouages impressionnants.
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On ne peu pas dire que le dénommé Foulques fasse dans la discrétion. Il se tient sur le seuil de son appartement, au troisième étage d'une vieille maison de pierres noires, et ses bras ouverts attendent qu'Andréa vienne se contituer prisonnière. Ce qu'elle fait sans hésiter.
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