AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,81

sur 119 notes
5
17 avis
4
22 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ils se croient « libres, vivants, invincibles. »

Mais le sont-ils vraiment ?

Ils s'appellent Kevin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas ou Saïd.
Ce sont des jeunes de notre époque, des ados d'aujourd'hui.

Ils sont comme des frères. Frères de sang ou frères ennemis, ils traînent leur jeunesse et leurs godasses dans les rues de cette petite ville où ils s'ennuient la plupart du temps. Chacun d'entre eux fait partie d'un tout, de cette petite bande.

L'écriture est percutante, directe, sans fioritures.

Si le sujet m'intéressait, j'avoue ne pas avoir vraiment été touché par ce roman. Pourtant, l'écriture de Claudine Desmarteau est tranchée, forte, addictive. le sujet n'a pas fonctionné pour moi car j'ai eu ce sentiment d'avoir déjà lu ce livre ailleurs. Et de ne pas avoir réussi à rentrer dedans du coup.

Je suis resté en surface. Juste témoin, pas vraiment impliqué, pas vraiment ennuyé. J'aurai voulu être surpris par la fin du texte. Par ce drame annoncé dès les premières pages… Qui ne se révèle pas, pour moi, à la hauteur de l'attente qu'il suscite chez le lecteur.

Reste le portrait d'une certaine adolescence, un regard sur l'ennui de notre jeunesse, sur les guerres intérieures des amitiés de bandes.

Nul doute que beaucoup aimeront ce texte. Je n'ai lu que du bon parmi les retours entrevus donc surtout, n'hésitez pas à vous faire votre propre avis !

Soyons libres de penser différemment !

Lien : https://labibliothequedejuju..
Commenter  J’apprécie          461
Pour le coup voici un roman emprunté par hasard à la médiathèque tout simplement parce qu'il se trouvait sur le présentoir en face de moi !
Un petit coup d'oeil sur le résumé, je me suis dit pourquoi pas. Alors oui, un énième roman sur l'adolescence me direz-vous. C'est exact mais une fois fini sa lecture, on ne peut que constater que Claudine Desmarteau apporte un petit souffle nouveau dans l'approche du sujet.
Voici « Comme des frères » le journal intime de Raphaël, jeune homme de 22 ans, miné par la souffrance et la culpabilité d'un samedi maudit.

Ils sont sept ! Ils se prénomment Raphaël, Kévin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas et Said !
Toujours ensemble depuis l'enfance. Une bande de potes, des frères quoi ! Mais l'adolescence surgit. Voilà qu'ils s'emmerdent, qu'ils zonent toujours dans le même décor de cette petite ville où il n'y a rien à faire. Mais faut bien tuer le temps ! Alors ils matent des vidéos sur YouTube, fument des joins, boivent de la bière et surtout se lancent des défis débiles…

N'importe quoi de nouveau serait bienvenu ! Lorsque Quentin, dit « Queue de rat » débarque en quatrième, la voici la nouveauté tant attendue !
Et puis, Quentin c'est le frère jumeau d'Iris. Enfin une fille digne de ce nom, parce que les filles quand on a 13 ans et qu'on les connait depuis l'enfance ce n'est pas folichon. Alors que la jolie Iris, là ce n'est pas pareil.

Quentin, souffre douleur au début mais qui finit par l'intégrer cette bande de potes ! Parce que Quentin il n'est pas le dernier pour les conneries, bien au contraire. Tester ses limites, les défis à "la Jacasse" c'est trop cool !
Alors un défi de plus, encore plus débile que les autres, pourquoi pas.

Qu'est-ce qu'on peut être cons quand on a 16 ans ! Parce que le défi de trop, on le voit venir mais on y va quand même. Alors un samedi banal devient la journée maudite. Ils avaient 16 ans, leur adolescence s'est terminée, elle s'est tue d'un coup à jamais.

Ce jour-là, la bande de potes est devenue adulte pour toujours mais un peu trop vite….

C'est avec un langage particulièrement cru et authentique que la romancière nous décrit ce passage hautement difficile qu'est l'adolescence. A travers des chapitres courts et denses, elle ne nous épargne rien des affres physiques et psychologiques qui tourmente cette période.

La force de l'autrice est de nous immerger totalement dans cette adolescence si fragile, insouciante mais tellement cruelle et violente parfois.

Voici un roman qui sonne vrai, sans fioritures, qui se lit vite et que je recommande sincèrement autant aux adultes qu'aux adolescents.

C'est une belle surprise en ce qui me concerne.
Commenter  J’apprécie          300
Lu en 3 heures, lecture facile, fluide, factuelle et vivante, grâce notamment aux nombreux dialogues et aux chapitres très courts.

Ce roman traite évidemment – on le sait dès le quatrième de couverture et dès les premiers chapitres – du harcèlement, très présent, parfois très pesant et parfois juste en filigrane, mais finalement ce ne sera pas vraiment le point central de l'ouvrage, plutôt tourné sur les souffrances de l'adolescence, le poids des amitiés adolescentes, et l'écosystème de la bande : de l'analyse de ses mécanismes à ses effets pervers, le négatif de l'effet de groupe : les individualités qui s'effacent au sein de la bande, pour le meilleur et surtout pour le pire, laissant place à de la petite cruauté ordinaire, jusqu'au point de non-retour.

Malheureusement, je crois que je suis passée à côté, je n'ai pas été emportée malgré le côté immersif de l'emploi de la première personne. Je n'ai pas éprouvé d'empathie, malgré le sujet dramatique. Pourtant ça sent le vécu et on se rend bien compte que l'autrice a mis beaucoup d'elle-même dans ses personnages et ses anecdotes.
Grâce à Babelio et à l'éditeur, j'ai assisté à une rencontre, et j'ai trouvé l'autrice très attachante, avec une vraie tendresse pour ses protagonistes, un vrai souci de cohérence de ses personnages.

Pourtant, contrairement à ce que j'ai pu lire dans certaines autres critiques, j'ai eu du mal à tout trouver crédible, soit trop doux, soit trop cruel, la manière d'amener les événements ne m'a pas convaincue. Les passages sur les Jackass m'ont plus dégoûtée qu'autre chose et j'ai trouvé qu'il y en avait vraiment trop.
Pourtant encore, je suis mère d'une ado de 15 ans, mais je n'ai pas l'impression que sa vie soit aussi ennuyeuse et vaine, quant à mon adolescence qui est certes un peu lointaine, elle n'a pas été super fun mais l'ambiance à la limite de la désespérance décrite dans le roman ne me parle pas du tout.

Je ne sais pas, peut-être que pour ma sensibilité de lectrice cela a manqué de substance et de construction. Ou alors j'ai voulu me tenir à l'écart de cet univers. Qui sait.
Commenter  J’apprécie          52
Je viens de terminer ce livre lu en quelques heures .
On sait dès le début car cela est suggéré par le narrateur Raphaël qu'il s'est passé un évènement dramatique dont il ne se remet pas 6 ans après
Cette bande de jeunes qui se connaisse depuis la maternelle et qui passe leur temps ensemble , qui semble ne pas savoir quoi faire de leur journée si ce n'est des bêtises et surtout prendre en tête de turc le nouveau afin de faire leur numéro de dominant
La boisson,la drogue et on est bien dans l'air du temps
On va inexorablement vers le drame ,on le sait ,on le sent mais il n'arrive pas comme personnellement je l'avais pensé . Je n'en dit pas plus pour ne pas dévoiler la fin .
L'écriture est claire, nette, incisive et l'auteure a analysé parfaitement le ressenti de ces adolescents.
Un livre que j'ai beaucoup aimé
Commenter  J’apprécie          40
C'était le samedi 16 février, il y a six ans, la journée maudite, celle où Raphaël a perdu d'un seul coup toute l'innocence et l'insouciance qui lui restait.
Alors il raconte l'histoire, celle de ses amis, de ses frères, celle de Kevin, Ryan, Idriss, Saïd, Thomas, Lucas et puis de Quentin et de sa soeur, Iris.
Il raconte la montée progressive de la violence pour tromper l'ennui jusqu'à ce jour qu'il n'oubliera jamais.

Claudine Desmarteau nous propose un livre sur l'amitié et sur l'adolescence.
Elle nous fait nous rappeler a quelle point cette période charnière est une période sensible en nous ramenant à nos propres « bêtises ». Que de souvenirs invoqués à la lecture de ce roman…
Elle fait monter progressivement la pression jusqu'au drame final, annoncé dès le départ et nous rappelle, avec effroi, jusqu'où on est parfois prêt à aller pour ne pas perdre la face devant les autres.

Bref, si vous voulez faire resurgir des souvenirs de votre adolescence, lisez et vous verrez…
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (259) Voir plus



Quiz Voir plus

Le petit gus

comment s’appelle vraiment "gus"?

Brad
gus
gustave
bob
brian

4 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Le petit Gus, tome 1 : Le petit Gus de Claudine DesmarteauCréer un quiz sur ce livre

{* *}