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EAN : 9782075175654
336 pages
Gallimard Jeunesse (09/03/2023)
3.53/5   139 notes
Résumé :
Approche
T'as peur ?
T'as raison
Faut pas se fier aux inconnus
Faut rester sur ses gardes
Se fier à personne
A personne qu'à toi-même
Pas faire confiance au premier venu
On sait jamais à qui on a affaire
La confiance ça se mérite
Comment tu t'appelles ?
Moi c'est Chris

Jusqu'où peut aller l'emprise ?
Un thriller psychologique qui se lit le souffle court, par une autric... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
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sur 139 notes
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La vie n'est pas tendre avec Adrien. Alors quand le soir tombe, il se débat avec des idées noires, cherche en vain le sommeil et finit par sortir marcher seul dans l'obscurité. Une nuit surgit une voix des ténèbres :

« Approche
T'as peur ?
T'as raison
Faut pas se fier à des inconnus
Faut rester sur ses gardes
Se fier à personne
À personne qu'à toi-même
Pas faire confiance au premier venu
On sait jamais à qui on a affaire
La confiance ça se mérite
Comment tu t'appelles ?
Moi c'est Chris »

Cette voix qui fait irruption sans guillemets ni description pour nous donner un peu à voir à qui elle appartient glace d'emblée. Un peu comme dans ces films d'horreur qui ne nous laissent qu'imaginer ce qui se tapit derrière la porte. C'est intrigant et magnétique : impossible de reposer ce thriller. On parcourt ces pages le souffle coupé, redoutant le drame à chaque instant. Les chapitres donnent, à petites touches, une consistance au mal-être d'Adrien, évoquent les affres du harcèlement, l'installation d'une emprise dont sa mère, aimante mais maladroitement anxieuse, peine à le protéger. Il s'agit aussi de la quête de soi qui caractérise l'adolescence et qui ressemble parfois à un exercice de funambulisme.

Les saisons passent au rythme de la voix de Chris, tour à tour galvanisante et berçante, charmante et autoritaire. Les contours de l'homme, eux, ne se précisent guère : qui est-il ? Existe-t-il vraiment ? Quel âge a-t-il ? Est-il dangereux ?

La narration à la première personne nous place au plus près des expériences d'Adrien, un peu comme si on lisait ses pensées ou des vers libres jetées dans son journal : des phrases sans ponctuation surgissent parfois à un rythme rapide dans la narration, rendant la détresse du garçon presque palpable.

Un livre sombre, mais hypnotique et initiatique.
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Adrien vit seul avec sa mère, son père a disparu et Adrien ne l'a jamais connu. Il a grandi dans un amour fusionnel et étouffant de sa mère. Au collège, il est victime de harcèlement par Geoffroy et sa bande, Elliot, Hugo, Yanis et Ryan : ceux-ci l'insultent, l'humilient et le harcèlent aussi sur les réseaux sociaux en créant des images pornographiques. Adrien souffre de troubles de l'humeur, il est anxieux, il est suivi par son médecin et par un psychiatre. Il a notamment des insomnies et comme il refuse de prendre ses somnifères, il sort la nuit dans la forêt où il retrouve un homme étrange, Chris.

Claudine Desmarteau grandit en région parisienne. Son père est photographe dans le secteur automobile. Elle doit son prénom à sa mère passionnée de littérature, comme un clin d'oeil à la Claudine de Colette. Elle est diplômée de l'École supérieure des arts appliqués Duperré. Elle travaille tout d'abord comme publicitaire puis directrice artistique dans la publicité, tout en dessinant pour la presse. Elle travaille notamment pour Télérama, L'Obs, Les Inrockuptibles ou le Monde.

En 1999, elle rencontre Brigitte Morel et Jacques Binsztok des éditions du Seuil et intègre le monde de la littérature d'enfance et de jeunesse, avec son premier album illustré Petit Guerrier. Elle abandonne la publicité en 2001, pour se consacrer à l'écriture.

Son répertoire varie, des albums illustrés à l'attention des plus jeunes, aux romans pour adolescents. le Petit Gus, écolier parisien à la vie trépidante, est l'un des personnages principaux de son univers. Elle ne fuit pas la comparaison avec le personnage du Petit Nicolas, tant elle qualifie René Goscinny et Jean-Marc Reiser de modèles. (...)

En 2017, elle indique : « Enfant, j'ai passionnément aimé Huckleberry Finn, Fifi Brindacier et Antoine Doinel - auquel je fais référence dans Jan. (...) Ils sont fragiles et naïfs, mais aussi forts et libres. Ils refusent de se soumettre à l'autorité arbitraire et aux ordres des adultes. » - source : Wikipédia

Claudine Desmarteau a déjà publié une cinquantaine de titres en littérature pour la jeunesse. Elle a commencé par publier des albums au Seuil jeunesse dès 1999 (Maman était petite avant d'être grande, Petit Guerrier, C'est écrit là-haut, Dictionnaire le petit rebelle, Je veux un clone, Vu à la télé,
Tous jaloux, Dictionnaire des synonymes. Elle démarre dans le roman pour la jeunesse avec les séries Trouille land aux éditions du Panama et nous la connaissons alors surtout pour sa série le petit Gus, romans de bêtises pleins d'humour. Elle écrit alors des romans pour les adolescents, de plus en plus forts et dérangeants avec Troubles chez Albin Michel en 2012, Jan chez Thierry Magnier en 2016, T'arracher chez Thierry Magnier en 2017 ou Comme des frères en 2020 chez L'iconoclaste.

Au nom de Chris est sélectionné pour le prix Vendredi, premier grand prix national de littérature adolescente en langue française. le Prix Vendredi a été créé en 2016 par le groupe des éditeurs pour la jeunesse du Syndicat national de l'édition pour valoriser le dynamisme et la qualité de création de la littérature jeunesse contemporaine. Chaque année, une sélection de dix ouvrages francophones destinés aux plus de 13 ans, publiés entre le 1er octobre de l'année précédente et le 30 septembre de l'édition en cours, est soumise à un jury de professionnels.

Claudine Desmarteau nous emmène dans un thriller psychologique âpre et violent. Il y a tout d'abord cette relation familiale dysfonctionnelle d'une mère dévoreuse d'enfant, elle vit pour son seul fils, Adrien, elle n'a rien d'autre dans la vie, elle le veille, elle le surveille et Adrien étouffe de ce cocon d'enfance trop enveloppant, il a besoin de grandir. Il y a la violence du harcèlement scolaire décrit avec toute sa violence et sa crudité, Adrien est moqué, insulté et humilié, il est aussi victime de harcèlement sur les réseaux sociaux avec des images pornographiques détournées. le héros souffre de ce fait de troubles de l'humeur et nous le suivons dans ses séances chez la psychiatre et psychothérapeute. Enfin, il y a cette rencontre énigmatique d'Adrien la nuit dans les bois.

Claudine Desmarteau entretient le suspense autour de ce personnage mystérieux à tel point que nous pouvons même nous interroger sur sa réalité, Adrien ne serait-il pas schizophrène ? Mais ce Chris, un homme passionné par le survivalisme, endoctrine peu à peu Adrien afin qu'il s'endurcisse, qu'il quitte le monde de l'enfance, qu'il devienne adulte et qu'il maîtrise sa vie. Claudine Desmarteau n'a certainement pas choisi ce titre au hasard.

Nous assistons donc à l'éclosion d'un nouveau héros, rebelle, sauvage et abrupt dans ses réparties comme dans ses gestes. Adrien juge sa mère, sans ménagement, il se bat contre son persécuteur au collège et nous sentons poindre le drame.

La langue de Claudine Desmarteau est de plus en plus sèche, elle enchaîne de courts chapitres, parfois d'une seule page, la langue s'étiole et quelques mots suffisent à décrire les émotions. Elle passe même à des pages qui ressemblent à des vers libres.

Le roman est découpé en quatre saisons, quatre saisons pour que la nature permette au héros d'éclore et de grandir. Si le dénouement obéit à une logique interne au récit, elle nous a quelque peu frustré car Claudine Desmarteau choisit de ne pas conclure toutes les histoires du récit, seule, l'aventure du héros prend fin et avec elle, la résolution des questionnements de ce seul héros.
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Ce livre a su m'apporter une expérience de lecture unique en son genre, comme je n'en avais jamais eu auparavant, et pour cela, je vous recommande de lire Au nom de Chris de Claudine Desmarteau.

Au nom de Chris c'est l'histoire d'Adrien, jeune adolescent de 14 ans, vivant seul avec une mère qui le couve un peu trop, et se retrouvant seul dans bien des circonstances. Ce dernier va s'évader dans la forêt et faire la rencontre de Chris, un homme mystérieux dont on sait très peu de choses mais qui va devenir un repère pour Adrien, et l'aider autant qu'il va l'influencer.

Ce qui m'a vraiment plu dans cette lecture, au delà de l'histoire, fût la façon dont celle-ci était écrite : le récit alterne entre description et vers libres ! Au nom de Chris est le premier livre que j'ai pu lire ayant cette disposition d'écriture, et j'ai adoré ça !! J'ai rarement mis autant de post it dans un livre, j'ai trouvé l'écriture poétique et vraiment belle, tout était si juste et si beau à lire ! J'ai pourtant trouvé que l'histoire n'avançait parfois pas beaucoup, que nous tournions en rond pour revenir toujours au même point, mais encore une fois, cette sublime écriture rattrapait le coup !

L'histoire d'Adrien a su me tenir en haleine, m'a fait frissonner à bien des reprises et m'a chamboulée autant qu'elle m'a dérangée. L'auteure nous emmène dans un univers troublant, une ambiance lourde et pesante, nous mettant mal à l'aise aussi bien que déroutés : le décor de la forêt la nuit, arpentée par un homme dont Adrien et nous ne savons rien, tout cela nous étant transmis par de petits chapitres, par des vers libres aux phrases courtes et percutantes...

J'ai également beaucoup aimé le mystère de Chris, entretenu tout au long de la lecture. Qui est donc cet homme ? D'où vient-il ? Que veut-il à Adrien ?

De ce fait j'ai été assez déçue par la fin du livre qui n'a pas su m'apporter les réponses aux questions que je me posais, et qui clôt cette belle lecture par un goût de "pas assez", me laissant un goût amer une fois le livre fermé.
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Un appel au débat

Mon dieu, que ce livre m'a mise mal à l'aise ! Je ne sais même pas comment vous parler de ce thriller psychologique…
Certainement parce qu'il fait appel à toutes mes peurs de maman…

Adrien c'est cet enfant doux, élevé dans l'amour inconditionnel, choyé, dorloté qui subitement se prend la violence du monde en pleine poire.
Durant ces quelques heures de lecture, je suis devenue la mère d'Adrien. Parce qu'au final, elle et moi avons beaucoup en commun. Alors c'est les tripes nouées que j'ai suivi cette descente aux enfers.

Au nom de Chris est perturbant à plus d'un titre.
La plume est haletante. Les phrases courtes, incisives, comme des coups reçus. Parfois on lit en apnée, des phrases sans la moindre ponctuation.
Le mystère autour de Chris aussi. Qui est-il ? Existe-t-il seulement ? Sommes-nous en train de sombrer dans la folie, dans la violence ?
Tout est parfaitement calculé, dosé. La plume est furieusement intelligente.

Est-ce que j'ai aimé Au nom de Chris ?
Non ! Peut-être. Je ne sais pas…
J'ai été perturbée, malmenée, effrayée en tant que mère d'une ado. Ça aurait pu me bouleverser mais il m'a manqué un indispensable.
Une morale.
Un message.
La fin m'a laissée comme deux ronds de flan.
Perdue.
Désorientée.
Je ne sais pas ce que voulait me délivrer l'autrice. Et ça, ça me déstabilise. Je ne sais pas ce qu'un ado retirera de cette lecture. Est-ce qu'il entendra les mises en garde implicites ? Est-ce qu'il verra à quel moment Adrien aurait dû se tourner vers un adulte ?
Non, en fait il se tourne vers des adultes. Qui n'agissent pas. Et ça, ça m'a mise en colère. Cette fatalité m'a rendue folle !

C'est le genre d'ouvrage qui doit être étudié en classe ou au moins débattu avec un adulte.

En tout cas, la mère poule en moi en frissonne encore…
C'est définitivement un roman qui ne peut pas laisser indifférent.

À découvrir dès 14 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Je ne sais pas si ça vous arrive à l'occasion mais parfois, avant d'ouvrir un livre, je rêve sur son titre, je me fais un petit film, des petites hypothèses. Avec Au nom de Chris  de Claudine Desmarteau, je suis parti au quart de tour ! Je me suis dit : Tiens ! Ça me fait penser à « Au nom du Père, du Fils… » et puis à propos du « Fils » je me suis dit que « Chris », c'était pas loin de « Christ » et je me suis dit que le « kriss » est aussi une arme blanche et puis je me suis dit…d'arrêter mon délire et de commencer à lire ! J'ai découvert que je n'étais pas tombé si loin que ça finalement mais je ne veux pas m'étendre sur mes interprétations. Sachez seulement que vous avez là (pour l'instant) mon coup de coeur de l'été dont l'action s'ouvre sur la fin de l'été, justement, mais où rien n'est solaire, et les premières pages parlent de nuit et d'endormissement de manière presque proustienne.
Je pourrais vous dire que l'ouvrage évoque avec force les questions de harcèlement et d'emprise mais on ne serait pas très avancé. Je pourrais parler de figures du père mais je ne suis pas psychanalyste. Je pourrais parler de l'incroyable crescendo de la tension psychologique qui nous prend aux tripes mais ça reste subjectif.
Ce qui m'a complètement sidéré tient à la manière dont l'autrice fait parler les différents personnages. Tous tenaient des propos que j'avais l'impression d'entendre et que je pouvais presque m'approprier. Même si j'étais à des années lumière d'eux, je les reconnaissais. Et c'est là que le malaise intervient puisqu'on nous ôte le refuge de pouvoir mettre complètement à distance les personnages même s'ils paraissent odieux. Il sont chaque fois d'une grande cohérence et d'une humanité qui nous saisit. Ils ont raison d'être, dans tous les sens du terme : ils incarnent ce qui est raisonnable (ou pas) et la nécessité de leur présence.
Je suis convaincu que cet ouvrage ne vous laissera pas indifférent.
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critiques presse (4)
CNLJ
17 octobre 2023
Un ouvrage juste qui fait réfléchir et une écriture concrète et poétique qui se prête à la lecture à haute voix.
Lire la critique sur le site : CNLJ
Ricochet
24 mai 2023
L’écriture en déliés fluides au fil des pensées, les passages en vers libres lorsque Chris s’exprime contribuent encore à donner ses lettres de noblesse à ce roman de l’Adolescence avec un grand A.
Lire la critique sur le site : Ricochet
OuestFrance
10 mai 2023
À travers le point de vue d’un adolescent, Claudine Desmarteau, autrice du roman « Au nom de Chris », embarque le lecteur dans un thriller psychologique saisissant.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Liberation
23 mars 2023
N’y a-t-il donc personne pour s’inquiéter des insomnies d’un collégien ? Bien sûr que si. La mère d’Adrien, qui élève son fils seule, est préoccupée. Il faut qu’il prenne ses somnifères, il faudrait qu’il aille consulter une nouvelle psy.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
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T’as peur ?
T’as raison
Faut pas se fier à des inconnus
Faut rester sur ses gardes
Se fier à personne
À personne qu’à toi-même
Pas faire confiance au premier venu
On sait jamais à qui on a affaire
La confiance ça se mérite
Comment tu t’appelles ?
Moi c’est Chris
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Le temps de la nuit
N'est pas le même que le temps du jour
La nuit le temps s'écoule lentement
Trop lentement
On a tout le temps de se poser un tas de questions
La nuit on se fait attaquer par des pensées
Qui n'oseraient pas venir le jour
Des pensées qui sont comme des labyrinthes
Tu suis une pensée et elle t'emmène ailleurs
Et tu sais plus d'où t'es parti ni comment t'es arrivé là
Ni comment tu vas t'en sortir
Elles vont loin dans l'inconnu, les pensées de nuit
J'ai peur
Qu'elles m'emmènent trop loin
Peur de ne plus savoir
Où je suis
Ni qui je suis
pg 11
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— C’est à Toi de choisir qui tu veux être.
— Bah, c’est pas évident… de savoir qui on veut être.
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Ma mère dit que mon père est mort mais je crois que c'est pire que ça.
Je crois qu'elle l'a tué pour pouvoir lui pardonner.
Sans doute qu'il n'y avait pas d'autre solution.
Je crois qu'elle l'a tué - pas avec un couteau ou un flingue. Elle l'a tué dans sa tête et elle l'a enterré, sans cercueil ni témoin. Aux morts, on pardonne presque tout, alors tant mieux s'il est mort, mais je n'y crois pas. S'il était vraiment mort, je ne le detesterais pas autant.
Je ne veux pas qu'il ressuscite.
Je ne veux pas qu'il débarque ici comme s'il était parti la veille.
Moi je ne veux pas lui pardonner.
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Le temps de la nuit
N'est pas le même que le temps du jour
La nuit le temps s'écoule lentement
Trop lentement
On a tout le temps de se poser un tas de questions
La nuit on se fait attaquer par des pensées
Qui n'oseraient pas venir le jour
Des pensées qui sont comme des labyrinthes
Tu suis une pensée et elle t'emmène ailleurs
Et tu sais plus d'où tu es parti ni comment tu es arrivé là
Ni comment tu vas t'en sortir
Elles vont loin dans l'inconnu, les pensées de nuit
J'ai peur
Qu'elles m'emmènent trop loin
Peur de ne plus savoir
Où je suis
Ni qui je suis
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Claudine Desmarteau vous présente son ouvrage "Au nom de Chris" aux éditions Gallimard jeunesse.
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