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Raphaël, le narrateur, a 22 ans, mais pour lui sa vie a basculé six ans plus tôt lorsque le drame est arrivé alors qu'avec sa bande de copains ils étaient au lycée. Depuis l'école primaire, ces gamins se connaissent, s'aiment et se haïssent, se disputent ou se chamaillent dans l'insouciance de leur jeunesse. le collège ne les séparera pas, au contraire les liens se feront plus forts sur le dos de Quentin "queue-de-rat" qui intègrera leur groupe un peu plus tard quand sa soeur Iris, elle, jette le chaud et le froid sur le petit groupe rendant l'ambiance au sein du clan électrique. Avec les années les jeux futiles laissent place aux premières amourettes, les egos se développent au gré des désillusions, et la réalité devient un peu plus palpable chaque jour. Souvent excessifs, ces gamins surréagissent au moindre prétexte, ils se sentent invincibles et libres, ils sont jeunes, ils ne pensent pas vraiment à l'avenir et s'ennuient dans le présent.

Avec Comme des frères, Claudine Desmarteau signe un livre coup de poing. Derrière une histoire d'adolescents en manque de repères prêts à tout pour se montrer, se comparer, exister, elle nous narre une triste tragédie abordant, outre le harcèlement, le mal-être, la culpabilité, la violence et les premiers émois amoureux. En explorant l'adolescence à travers ses soubresauts, l'autrice nous replonge dans notre enfance, dans nos souvenirs où l'inconscience se disputait à l'insouciance.

Avec une écriture incisive, des chapitres courts et rythmés, des envolées lyriques et des dialogues crus, Claudine Desmarteau nous plonge immédiatement dans son court roman. Intense, dur et tendre à la fois, triste sans se départir d'un sourire, emprunt d'une mélancolie et d'une nostalgie Comme des frères reflète la vie, nous transporte et nous émeut.

Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Claudine Desmarteau est une autrice et illustratrice française notamment connue pour sa série Petit Gus. Après des années à dessiner pour la presse, elle signe son premier album Petit Guerrier avec les éditions du Seuil Jeunesse en 1999. Elle va par la suite publier près d'une vingtaine de romans et d'albums à destination de la jeunesse avec les éditions Thierry Magnier, Albin Michel ou encore Flammarion Jeunesse, où souvent, elle usera d'un humour corrosif et d'un ton effronté pour raconter ses histoires. Comme des frères est son premier roman à destination d'un public adulte.

Comme des frères, c'est l'histoire de Raphaël, Kevin, Ryan et Idriss. Un groupe d'amis qui se connaissent depuis toujours. Ils ont grandis ensembles, fait des bêtises ensembles… Alors quand, en quatrième Quentin arrive avec sa ‘'queue de rat'' rien ne va plus. Il bouleverse leur quotidien et devient rapidement leur souffre douleur. Ce sont des ados, il n'y a rien de sérieux, rien de méchant ; mais les jeunes, c'est insouciant. Ca n'a pas conscience de la violence de leurs propos et actions. La vie continue mais les choses changent, jusqu'au drame qui les marquera à jamais.

On sent au fil des pages que l'autrice maîtrise son sujet, elle parvient à retranscrire avec justesse ce que pensent les jeunes ; leurs émotions et ressentis face aux situations qui se dressent devant eux. Leur incapacité parfois à réagir face à certains évènements; et la rapidité avec laquelle le simple embêtement peut devenir harcèlement. Sans tomber dans les clichés, l'autrice nous livre un roman en tension qui se déploie vers une issus que l'on sait fatale tout en parvenant à nous surprendre.

Un roman haletant, sur la jeunesse et ses dérives !

Ci dessous, un lien pour aller vers le site de Claudine Desmarteau et découvrir l'ensemble de son oeuvre. http://desmarteau.fr/
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Raphael nous raconte ses années collèges et un peu plus avec son groupe de potes : Kevin, Saïd, Idriss, Thomas, Ryan, Lucas et Quentin. L'âge bête, les premiers émois, les moqueries, les défis, l'adolescent quoi.

Dès le début on sent qu'un drame se trame, Raphael fait référence à ce jour funeste qui a changé sa vie... en attendant de savoir à la toute fin. On suit dans la joie, la bonne humeur, cette bande de jeunes qui évoluent entre la cinquième et la seconde, entre amitié et compromis, petites bassesses et fous rires.

Un roman réaliste et pétillant.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Une bande de jeunes. L'ennui. L'amitié. La haine. L'amour.

Le narrateur a 16 ans quand survient le jour le plus terrible de sa vie. En quelques minutes, tout s'écroule.

De Claudine Desmarteau, je connaissais déjà l'excellent roman ado "Teen Song". C'est le deuxième roman de cette autrice que je découvre. Il est classé en littérature adulte mais pourrait aussi être lu (devrait être lu !) par des grands ados.

Il parle du harcèlement scolaire, de l'amitié, des conduites addictives et dangereuses, des dynamiques de pouvoir dans un groupe, de ce qu'on montre et de ce qu'on cache, de la culpabilité, de l'effet de groupe, de la virilité toxique, du deuil mais aussi de l'amour, des premières fois... et des derniers fois.

Il se lit vite, l'écriture est fluide, lyrique par moments, sensorielle. La narration est ponctuée de dialogues entre les ados du récits, brutals, et parfois drôles.

On sait dès le début qu'un événement tragique va advenir, mais on ne sait pas quand. Une tension palpable tout au long du récit, qui génère un malaise tout au long de la lecture. Pour finalement se retrouver face à un dénouement un peu trop rapide et sans grande surprise.

Malgré cette fin un peu expéditive, je recommande ce roman !
Pour ses dialogues réalistes, qui n'ont pas cet air de superficialité que l'on retrouve dans beaucoup de romans sur les adolescents.
Pour sa belle langue, teintée de nostalgie.
Pour son portrait de l'adolescence, avec ses personnages ambivalents et nuancés.
Pour sa construction, subtile et sa narration réaliste, comme si l'autrice avait observé ces ados, de loin, pour mieux rendre raconter leur histoire.
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Ils se prénomment Kevin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas, Saïd, Raphaël. le dernier de la bande à être arrivé est Quentin, surnommé « Queue-de-rat » il est le frère de la belle et convoitée Iris.
Ils étaient comme des frères, jusqu'à ce fameux jour, il y a six ans. Un samedi qui a changé leur vie à tout jamais. Qui les bouscule de l'adolescence au monde adulte très vite.

🌟
L'adolescence et la violence de celle-ci.
Avoir perdu l'insouciance d'un enfant et se construire pour devenir un adulte.

J'aime ce genre de récit où il est question d'adolescence. C'est un sujet qui me plait beaucoup.
Même si j'aurai aimé avoir encore plus de détails sur cette histoire, j'ai adoré la plume crue et tendre de l'auteur.
On est totalement immergé dans l'adolescence grâce à notre narrateur qui est un ado et qui a un langage qui rend le récit réel.

Dès le début, on sait qu'un drame s'est produit mais lequel ? On retourne dans l'enfance de Quentin jusqu'au jour du drame.
Le récit est percutant, certains moments sont dérangeants mais les personnages sont réalistes, on peut s'y reconnaître.

Un roman que j'ai beaucoup aimé même si je n'ai pas être autant transporté que ce que j'avais imaginé.
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Ils étaient sept. Ce n'étaient pas les sept mercenaires et pas non plus les sept nains. Simplement sept ados, un peu cons comme on l'est à cet âge, dit ingrat. (Entre 14 et 16 ans). Enfin des djeuns, quoi ! Avec leurs codes rien qu'à eux, leurs jeux un peu débiles, les premiers émois amoureux pour l'un d'entre eux, et pour les autres les premières manifestations d'une testostérone devenue exigeante, impliquant de poser un regard salace sur le corps des filles et leur asséner des plaisanteries douteuses !

Ah, il y a aussi leur tête de turc qu'ils prennent plaisir à harceler.

« Souris
Ben voilà !
Ah ah ah
Putain Queue de rat
Comment tu pues de la gueule !
Ahahahahahahah »

Une histoire de djeuns, contée, la plupart du temps, dans un langage de djeuns … et faite quasi exclusivement pour des djeuns !
Pratiquement sans intérêt pour des adultes.
Car, en effet, il ne s'agit pas ici de fouiller la psychologie de ces collégiens qui s'emmerdent dans leur petite ville, à ne savoir quoi faire d'autre que balancer des vidéos sur les réseaux sociaux, fumer quelques joints, vider des packs de bière entre eux et se lancer des défis idiots jusqu'au défi de trop.

Eh non, hélas, et l'auteur de se contenter de débiter à longueur de pages les conneries auxquelles ils s'adonnent en énonçant un certain nombre de poncifs concernant la jeunesse.
Claudine Desmarteau tente bien d'appâter le lecteur en lui laissant entendre dès le départ qu'un drame a mis fin à l'adolescence du narrateur lorsqu'il avait 16 ans.
Las ! Cela a tout du soufflé qui s'écroule dès la sortie du four !
Et le lecteur de se demander ce que diable il allait faire dans cette galère !
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Pour le coup voici un roman emprunté par hasard à la médiathèque tout simplement parce qu'il se trouvait sur le présentoir en face de moi !
Un petit coup d'oeil sur le résumé, je me suis dit pourquoi pas. Alors oui, un énième roman sur l'adolescence me direz-vous. C'est exact mais une fois fini sa lecture, on ne peut que constater que Claudine Desmarteau apporte un petit souffle nouveau dans l'approche du sujet.
Voici « Comme des frères » le journal intime de Raphaël, jeune homme de 22 ans, miné par la souffrance et la culpabilité d'un samedi maudit.

Ils sont sept ! Ils se prénomment Raphaël, Kévin, Ryan, Idriss, Thomas, Lucas et Said !
Toujours ensemble depuis l'enfance. Une bande de potes, des frères quoi ! Mais l'adolescence surgit. Voilà qu'ils s'emmerdent, qu'ils zonent toujours dans le même décor de cette petite ville où il n'y a rien à faire. Mais faut bien tuer le temps ! Alors ils matent des vidéos sur YouTube, fument des joins, boivent de la bière et surtout se lancent des défis débiles…

N'importe quoi de nouveau serait bienvenu ! Lorsque Quentin, dit « Queue de rat » débarque en quatrième, la voici la nouveauté tant attendue !
Et puis, Quentin c'est le frère jumeau d'Iris. Enfin une fille digne de ce nom, parce que les filles quand on a 13 ans et qu'on les connait depuis l'enfance ce n'est pas folichon. Alors que la jolie Iris, là ce n'est pas pareil.

Quentin, souffre douleur au début mais qui finit par l'intégrer cette bande de potes ! Parce que Quentin il n'est pas le dernier pour les conneries, bien au contraire. Tester ses limites, les défis à "la Jacasse" c'est trop cool !
Alors un défi de plus, encore plus débile que les autres, pourquoi pas.

Qu'est-ce qu'on peut être cons quand on a 16 ans ! Parce que le défi de trop, on le voit venir mais on y va quand même. Alors un samedi banal devient la journée maudite. Ils avaient 16 ans, leur adolescence s'est terminée, elle s'est tue d'un coup à jamais.

Ce jour-là, la bande de potes est devenue adulte pour toujours mais un peu trop vite….

C'est avec un langage particulièrement cru et authentique que la romancière nous décrit ce passage hautement difficile qu'est l'adolescence. A travers des chapitres courts et denses, elle ne nous épargne rien des affres physiques et psychologiques qui tourmente cette période.

La force de l'autrice est de nous immerger totalement dans cette adolescence si fragile, insouciante mais tellement cruelle et violente parfois.

Voici un roman qui sonne vrai, sans fioritures, qui se lit vite et que je recommande sincèrement autant aux adultes qu'aux adolescents.

C'est une belle surprise en ce qui me concerne.
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Raphaël et sa bande de potes se connaissent depuis le CP. Ils sont sept inséparables, chacun son caractère, ses galères familiales, ses difficultés scolaires... Ils ne se ressemblent pas forcément, mais sont soudés comme les orteils des pieds et font les 400 coups ensemble pendant les années collège. Un jour en 4ème débarque un nouvel élève, Quentin. Il sera rapidement pris comme tête de turc et surnommé "Queue de rat" à cause de sa coiffure. L'année de 4ème marque pour beaucoup d'ados l'apogée de ce qu'on nomme "l'âge bête", avec la floraison d'acné et les montées d'hormones qui sont le lot de la plupart d'entre eux, et les garçons, encore très immatures en général, ne sont pas les derniers à inventer n'importe quelle idiotie pour se faire remarquer (je sais de quoi je parle !). Iris, soeur jumelle de Quentin, va rapidement se dresser contre le harcèlement dont est victime son frère. Et Raphaël, le narrateur, est de plus en plus attiré par cette fille qui n'a pas froid aux yeux et ne semble nullement impressionnée par les petits caïds qu'ils pensent être.
Petit à petit, la situation va évoluer, et à l'entrée en seconde, Quentin est finalement intégré à la bande qui multiplie petits délits et défis stupides inspirés de la série Jackass. Jusqu'à un certain samedi...
Raphaël a 22 ans lorsqu'il relate l'histoire, et il hait les samedis. Et il se hait, lui aussi.
Cette histoire, elle pourrait se dérouler dans n'importe quel collège ou lycée, tous ceux qui comme moi y travaillent ont croisé des élèves qui ressemblaient à Quentin, Kévin, Ryan, Idriss et les autres. C'est justement ce qui en fait la force, cette vraisemblance des personnages et des situations. Rien d'extraordinaire, du quotidien avec tous ses détails triviaux et ses moments où on se défie: "t'es pas cap'", les profs qu'on fait tourner en bourrique, les parents qui ne voient pas ce qui se passe en-dehors de la maison même lorsqu'ils sont aimants et font de leur mieux pour être attentifs.
Les séquences sont brèves, le rythme syncopé avec des phrases courtes, un vocabulaire d'ado. On découvre la chronologie d'un drame annoncé à travers les yeux de Raphaël, ce qui rend le récit très addictif, on a du mal à couper sa lecture. Parfois les mots sont crus, mais ça ne m'a pas choqué, parce qu'ils sonnent vrais dans le contexte. Claudine Desmarteau écrit pour les enfants et les ados en général, mais ce roman est classé en littérature adulte. Ce qui ne m'empêchera pas de le recommander pour des lycéens, l'histoire les interpellera sans aucun doute.
Un roman que j'ai mis longtemps à sortir de ma Pal, et qui s'est avéré une bonne surprise.
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Raphaël se souvient de ses 16 ans :l'insouciance, la bande de copains, le bouc émissaire, les premiers amours, les jeux, les premières cigarettes, la réputation, la recherche de l'exploit et puis le drame.
Raphaël nous raconte son histoire, ses remords, la perte de la liberté et de l'insouciance. Un drame qui peut arriver facilement.
L'écriture est franche, parfois crue, incisive.
C'est écrit à la premiere personne ce qui donne une proximité.
Un bon roman sur la jeunesse à la recherche de l'exploit, de la vengeance....
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Difficile de rajouter quelque chose au résumé présenté par l'éditeur. Les chapitres sont courts, l'écriture fluide. Dès le début on sait que quelque chose va arriver et la tension est palpable. Tout au long du roman on vit, à travers le narrateur, la violence de l'adolescence, les copains, la bande, les vilainies, les amourettes, les ados un peu concons, les ados en devenir. On vit l'adolescence en somme, mais pas de loin. de l'intérieur. C'est parfois léger, parfois innocent, souvent dans l'émotion et poignant... Très bon roman d'un auteur habitué à écrire habituellement pour les enfants.
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