Onze !

Je déteste écouter un journaliste sportif commenter un match en cours. Et pourtant j'ai adoré lire la description de tout un match.
Je n'ai pas de considération particulière pour les joueurs de foot. Et pourtant je m'y suis vivement intéressée.
Je n'aime pas le football. Et pourtant j'ai adoré ce roman.

Comment une chose pareille est-elle possible ? Une seule réponse : grâce à la plume magique de Xavier Deutsch.
Oui ! Je dis bien « magique », ou envoûtante, si vous préférez. Car convaincre quelqu'un qui se moque totalement du foot et de son univers à lire une histoire de foot jusqu'au bout, cela tient du miracle.

En fait, l'auteur ne s'est pas préoccupé seulement du match en demi-finale que doivent jouer les hommes d'un petit club de Flandre contre le grand AC Milan, il s'est immiscé aussi dans les familles, dans les gestes et les non-dits, dans le coeur des parents. Il a pénétré dans la conscience de l'entraîneur et ses souvenirs. Il a révélé le moi intime de quelques joueurs. Et tout cela très simplement, sans bla-bla, sans forfanterie. Tout simplement, oui, d'une écriture qui va droit au but, sans fioriture, mais parsemée d'images éclatantes, justes, vraies. Et ce petit « drame », au sens premier du terme, est replacé dans son contexte, une ville flamande proche d'Anvers, dans une plaine où soufflent les vents.

C'est frais, c'est profond, cela va droit au coeur, que l'on aime le foot ou non.
Prodigieux.

David contre Goliath: la petite équipe de l'Eendracht Winterveld reçoit l'AC Milan, espérant racheter sa défaite à Milan. Rapidement, le ton du roman me fait penser que l'histoire se terminera bien. Mais ce pressentiment de fin prévisible ne m'a pas plus dérangé que la fin prévisible d'un conte de fée. D'autant plus qu'un doute subsistait, tout de même…
J'aime beaucoup Xavier Deutsch, en particulier pour sa capacité à nous livrer des textes de thèmes fort différents. Ici, j'ai apprécié sa description d'une certaine Flandre (même si le village de Winterveld est imaginaire). le style de Xavier Deutsch est tranquille et poétique, ce qui s'accorde bien avec le caractère taciturne des personnages principaux et avec la pluie qui ternit la rencontre.
Je recommanderais vivement ce livre pour son image de la campagne flamande et pour sa description subtile et poétique de la cohésion d'un groupe d'hommes qui veulent une victoire pour leur terre. Autrement dit, les belles pages du livre valent la peine qu'on les parcoure. Par contre, je mettrais un bémol sur le match en lui-même. On s'attendrait au style vif et endiablé d'un commentateur enthousiaste. Mais il me semble que cela va contre la nature de Xavier Deutsch, ce qui rend ses pages-là trop molles, à mes yeux.
Je n'ai pas lu tous les livres de Xavier Deutsch, mais si vous souhaitez le découvrir, je vous conseillerais de commencer par « Le grand jeu des courages de l'ours en Alaska » et sa suite « En haut de la Terre », ou par « Victoria Bauer ! ».

J'ai eu un gros problème avec ce livre, qu'il a bien fallu que je surmonte : je ne connais rien au football. J'ai même envie d'ajouter, en mode stroumpf grognon : "moi, je n'aime pas le football". Mais j'ai bien aimé ce livre qui, heureusement, ne parle pas que de football. L'équipe du Eendracht Winterveld n'est pas une équipe professionnelle, ce qui signifie que chaque joueur a un travail et ne peut se consacrer toute la journée au sport. Chacun a une famille, des soucis (la femme de l'un des joueurs est hospitalisé), voir de gros empêchements (l'un des joueurs a une permission d'entraînement pendant son séjour en prison).
Onze parle d'un temps où le football était encore un sport, et non une affaire d'argent et de marketing et où l'équipe prime sur l'individuel. Monsieur Rouillon, l'entraîneur flamand, a la chance d'avoir une équipe et s'il ne ménage pas les susceptibilités de ses joueurs, c'est tout simplement parce que ses joueurs ne sont pas susceptibles et savent que ses décisions sont mûries et justifiées.
Onze est l'histoire d'une ville qui, au cours d'un match, apporte tout son soutien à ses joueurs, que ce soit sur le stade ou derrière son écran de télévision : les spectateurs sont presque aussi concentrés que les joueurs, à plus forte raison s'ils ont un fils, un frère, un amoureux ou un mari sur le terrain. Onze est l'histoire d'une journée extraodrinaire, mise en valeur par la sobriété de la narration et l'économie d'effets.
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90 MINUTES POUR ESPERER !!!

Aujourd'hui nous vous présentons un livre écrit par Xavier Deutsch du nom de Onze!, nous lui donnons la note de 4/5 et la critique : « passionnant » .Nous vous donnons un petit résumé.
Une petite équipe belge du nom de l'Eendracht Winteveld s'oppose au grand Milan AC en demi-finale de coupe des coupes, l 'équipe belge possède déjà le handicap d'avoir perdu le match aller à l'extérieur sur le score de 1/0. Certains donnent comme synonyme pour le match retour «  David contre Goliath »,mais rien n'est à perdre pour le club belge.

Onze! Est un livre passionnant même pour les non footeux, malgré la première de couverture qui en dit le contraire. C'est un livre à quatre parties, dont trois sont excellentes, mais la quatrième qui a pourtant l'air d'être la meilleure est assez ennuyeuse, mais il ne décevra pas plusieurs lecteurs !

Un petit club de Flandres, l'Eendracht Winterveld, se retrouve en demi-finale de la coupe d'Europe face à l'AC Milan. le livre démarre avec l'arrivée du car des milanais en Belgique. On se rend compte que le club belges est un tout petit club. On st au fin fond de la cambrousse. Et les joueurs sont tous des amateurs. Il n'y en a que deux présents à la conférence de presse. Les autres travaillent. Les milanais ont gagnés à l'aller. Il n'y a aucune raison qu'ils ne gagnent pas ce match-ci ! En plus, Rouillon, l'entraineur de l'Eendracht ne met que onze joueurs sur la feuille de match. pas un de plus !



J'ai beaucoup aimé ce livre. Les éditions Mijade m'avait envoyés (dans le cadre du travail) une proposition de livre pour découvrir leur ligne éditoriale. J'ai choisi celui-ci en me disant que le thème allait changer de tout ce que je peux lire en jeunesse. je n'ai pas été déçu. L'écriture de Xavier Deutsch est fluide et le suspense est à son comble tout le long du livre. on a l'impression de vivre le match en direct et d'entendre les commentateurs sportifs à la télé. L'histoire se déroule la veille du match et bien sûr le jour J. On suit les joueurs flamands dans leurs préparatifs, avec leur famille. on s'interroge avec l'entraineur sur ses choix stratégiques. C'est un vrai délice !

Je pense que ce livre plaira dans les CDI de collège comme de lycée, bien que je le conseillerais plutôt aux plus grands.

Je remercie les éditions Mijade de m'avoir fait découvrir ce livre et cet auteurs.
Lien : http://laptitesourisduweb.bl..