Ce récit se déroule à la Manufacture d'Armes de Saint-Étienne, avant sa fermeture, où les ouvriers avaient pour habitude de faire de la"perruque" c'est à dire de fabriquer des petites choses pour leur compte personnel à partir des chutes de l'atelier. Les dessins sont beaux mais je trouve l'ensemble très sombre. Je suppose que la technique de gravure utilisée (monotype sur zinc) l'explique. L'histoire est assez sobre, c'est un livre plutôt taiseux. Il n'y a pas beaucoup de texte, pas mal de choses sont dites uniquement par le dessin. Un ouvrage à ajouter à la mémoire du patrimoine industriel stéphanois.
Commenter  J’apprécie         80
Un récit regroupant des anecdotes recueillies par l'auteur sur la Manufacture d'Armes de St-Etienne où il était monnaie courante pour les ouvrier de faire de la "perruque", c'est à dire de fabriquer de petites choses avec les chutes et le matériel de la manufacture, pour leur compte personnel.
Le récit est plutôt documentaire bien que fictionnel. Plutôt intéressant, je ne m'intéressais pas à ça mais j'avoue que ce n'est pas le genre de récit vers lequel je vais me diriger de moi-même. Pareil pour le style graphique réalisé par gravure et avec une encre huileuse (comme c'est mentionné à la fin du récit) qui reste relativement expressif mais que je n'affectionne pas particulièrement. C'est sombre mais reste peux identifiable pour moi. Ce me semble trop nébuleux pour que j'apprécie la technique. Ca a cependant le mérite d'être surprenant, de mon point de vue.
J'imagine que d'autres lecteurs seront plus sensible que moi à cet album. Pour ma part, si je reconnaît le travail effectué ainsi que l'intérêt du récit en lui-même, il m'a laissé plutôt de glace.
Commenter  J’apprécie         20
BD lue récemment sur un sujet très surprenant: la "perruque" (comme l'indique le Larousse, il s'agit d'objets réalisés pour son propre profit par un salarié pendant son temps de travail en utilisant l'outillage et la matière première de son entreprise) réalisée par certains ouvriers au sein de la Manufacture d'Armes de Saint-Etienne.
C'est une plongée dans cet univers industriel et ouvrier.
Avec une vraie tension dramatique et une intrigue. On apprend uniquement dans les toutes dernières pages et planches ce que réalise l'un des ouvriers au prix d'efforts et de risques importants.
Très belle BD.
Véritablement originale.
Et le dessin, monochrome et très sombre est somptueux. Chaque case est presque un tableau.
A découvrir!
Commenter  J’apprécie         20
Baptiste Deyrail dresse le portrait de la Manufacture d’armes de Saint-Étienne dans les années 1960 à travers la pratique de la « perruque ».
Lire la critique sur le site : Bedeo
J'ai quelques doutes. Les finitions sont un peu rudes. C'est pas parfait ! Ici on doit limer droit... Sinon quand on presse la détente, tout explose. Faut être attentif...
Tous ces mois de travail ! Quand on sait que la durée de vie moyenne d'un char est d'une vingtaine de minutes.
Moi, je veux être un ouvrier spécialisé, pas un marchand d'armes.