Pas trop fan de
Philip Kindred Dick, mais ce livre traînait depuis un bon moment dans ma PAL. Je dispose de l'édition Marabout (1977) où l'on distingue deux bulldozers.
Commençons par les bons points. J'ai adoré l'ambiance très
Science-Fiction, où
Philip Kindred Dick nous plonge dans un futur lointain. le climat est devenu aride, même intenable. La lune et Mars ont été colonisés. À cela on rajoute des êtres aux pouvoirs cognitifs, mais aussi une évolution d'humains devenue possible grâce à une opération ainsi que des voitures volantes.
L'histoire en revanche m'a quelque peu déçu. le D-liss est une drogue légale. Or, depuis qu'un vaisseau fut retrouvé sur Vénus, une algue d'origine extraterrestre permet de vivre une nouvelle expérience chimique – le K-liss. Évidemment le PDG qui commercialise D-liss ne voit pas d'un très bon oeil cette nouvelle substance.
Bienvenue donc, dans une nouvelle histoire de monde virtuel cher à l'auteur («
Ubik », «
L'oeil dans le ciel », «
Au bout du labyrinthe », «
Les machines à illusions », «
Substance mort »,…). On y participe même à l'expérience à cette nouvelle drogue.
Côté action, c'est mou. Il ne se passe pas grand-chose. La deuxième partie devient même très chiante à lire allant même jusqu'à s'égarer sur le mysticisme.
Ce livre est sans surprise. Je rappelle que la drogue ça bousille le cerveau, provoque des addictions. L'auteur qui s'en est bourré jusqu'à la mort, a détruit son génie littéraire puisqu'il nous avait proposé de bons récits – surtout les formats courts, tels que les nouvelles.
Personnellement dans ses univers barjots, je conseillerai davantage «
L'oeil dans le ciel ».