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3,65

sur 6854 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Première lecture de cet auteur suite à la suggestion d'une amie.

Ça m'a pris du temps avant de m'imprégner dans l'histoire, je dirais un bon 200 pages. le but de l'intrigue n'est pas inconnu: un meurtre a eu lieu dans une chambre d'hôtel et c'est un écrivain en recherche d'inspiration qui décidera d'écrire un livre en s'inspirant du drame. Ce meurtre n'a jamais été résolu est c'est avec l'aide d'une amie qu'il mènera sa propre enquête afin d'élucider le mystère et l'intégrer à son roman. La victime nous est longuement cachée et c'est peut-être que ce qui cause une certaine longueur au début car dans les faits, elle est connue depuis toujours et l'auteur ne fait que maintenir le suspense. On nage entre plusieurs époques: quinze ans avant le meurtre, les jours le précédant et l'après, qui est l'enquête de l'écrivain.

C'est ensuite un concept "meurtre et mystère" où on apprend à connaître les personnages et leurs interactions. le lecteur se demande au début qui peut être la victime et quand elle est connue, on cherche le motif. Bien sûr, on nous mène sur plusieurs pistes et on les brouille pour porter à confusion. On s'attend à quelque chose d'inattendu et sur ce point, c'est réussi.

En général, l'intrigue est bonne et bien ficelée mais il y a trop de longueurs qui ne servent qu'à nous mener sur de fausses pistes. Je ne dis pas que c'est une mauvaise chose mais j'ai souvent eu l'impression de tourner en rond et avoir hâte d'en savoir plus.
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Que dire...
On dit tout et son contraire au sujet des romans de cet auteur.
Il réussit l'énorme pari, d'écrire des pavés, à partir de rien du tout.
Histoire rocambolesque, situations improbables, dialogues ridicules...
Et pourtant, il en vend des milliers.
Et pourtant, on continue à les lire.
Pas grand chose à dire encore une fois.
On a presque hâte que ça se termine.
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Au bout de 80 pages, j'ai hésité à arrêter la lecture puis finalement j'ai continué et suivi les aventures d'un écrivain et de Scarlett pour découvrir le mystère du meurtre de la chambre 622 dans un hôtel.
Même si je me suis laissé entrainer par l'histoire, les retours incessants dans le temps m'ont un peu gêné.
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En pleine écriture de son nouveau roman, l'écrivain (jamais nommé ^^) tente de surmonter le deuil de son éditeur et mentor et de se relever d'une très récente rupture avec Sloane qui aurait pu être une grande histoire d'amour... Malheureux et avide de changer d'air l'écrivain se rend au Palace des Verbiers où il se retrouve très rapidement embarqué dans une enquête rocambolesque ! Un corps est retrouvé dans la chambre 622  et encore aujourd'hui le mystère reste entier !

Jusqu'ici j'ai aimé tous les romans de Dicker que j'ai lu... je ne l'ai pas détesté loin de là mais je n'ai pas retrouvé ce qui m'avait fait vibrer.
Toute la partie du présent avec l'écrivain et son éditeur m'a laissé indifférente et m'a même ennuyé. C'est un hommage touchant mais je n'y ai pas trouvé d'intérêts.
Ensuite le roman dans le roman, l'enquête... les personnages sont tous caricaturaux au possible, le "héros" crédule et niais, les amants qui s'aiment, se loupent, se séparent 36x au bout d'un moment c'est fatiguant 😬
Parlons des differentes timelines... je n'ai même pas réussi à toutes les compter mais cest assez impressionnant ! A la fin on en change quasiment à chaque page, incroyable !!
La finalité des différentes énigmes est plutôt intéressante mais la façon d'y arriver m'a laissé dubitative....
Je pense relire Harry Quebert avec la sortie d'Alaska en poche pour enchaîner sur mon préféré de l'auteur, le livre des Baltimore 🤩🤩

Et vous, vous aimez Joël Dicker ? Lequel est votre préféré ??
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De manière étrange, je ne saurai dire si j'ai aimé ou non ce roman. D'un côté je suis allée au bout, ce qui est positif et démontre que l'histoire m'a suffisamment intriguée, et d'un autre côté je ne me suis sentie attachée à aucun personnage. Je reste persuadée que Joël Dicker a énormément de talent, mais ce livre ne m'a pas touchée comme les précédents. Rendez-vous au prochain !
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Moment de plaisir ou illusion ?

"La vie est un roman dont on sait déjà comment il se termine : à la fin, le héros meurt. le plus important n'est donc pas de comment notre histoire s'achève, mais comment nous en remplissons les pages."

2018, un écrivain célèbre passe ses vacances dans un palace Suisse, dans lequel des années plus tôt, un meurtre y a été commis. Il se retrouve plongé dans ce mystère pour découvrir le meurtrier que la police n'a jamais découvert.

Mon premier sentiment à la fin de la lecture fut de me dire que j'avais passé un bon moment. Et après une semaine mon avis est un peu plus mitigé. Comme quoi réagir à chaud n'est pas toujours la meilleure chose à faire 🤷
Je ne sais pas si de moi même j'aurai acheté ce roman, mais étant donné que c'était un cadeau d'un de mes élèves, je l'ai ouvert au premier jour des vacances. Les personnages sont nombreux, le scénario parfois incohérent et les sauts entre les différentes époques multiples et j'avoue que c'est un peu déstabilisant. Mais l'intrigue reste néanmoins bien menée avec l'envie de commencer un nouveau chapitre dès la fin du précèdent pour en savoir plus. D'autant que le nom de la victime n'est dévoilé que vers la fin : ça c'est du suspense 😉!!!
Quelques longueurs et quelques répétitions m'ont un peu gênée également et les thèmes abordés multiples : liaisons secrètes, double vie, manipulations et magouilles, jeux de pouvoir, rendez-vous ratés, enquête policière et roman dans le roman...par contre j'ai été sensible à l'hommage que l'auteur rend à son éditeur disparu peu de temps avant.
En conclusion c'est un livre qu'il faut lire à tête reposée au risque de devoir faire des retours en arrière incessants.
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« L'énigme de la chambre 622 » est le 6eme et dernier roman de Joël Dicker, Prix Goncourt des Lycéens et Grand Prix du roman de l'Académie française pour « La vérité sur l'Affaire Harry Quebert » paru en 2012. C'est le troisième livre que je lis de lui, avec « La disparition de Stéphanie Mailer ».
Et ce livre est surprenant ! Il enthousiasme et énerve en même temps. Autant l'écrire tout de suite, ce n'est pas un livre à lire sur un mois… On ne s'y retrouverait pas compte tenu de la densité de l'intrigue et des personnages… Il faut s'y plonger ou y renoncer.

L'histoire se passe en Suisse. Au Palace de Verbier, station de ski huppée valaisanne, l'auteur , qui se met en scène dans ce livre, constate qu'àprès la chambre 621, il y a la chambre 623 et entre les deux, pas de 622 mais la chambre 621 bis. Pourquoi la chambre 622 n'existe pas ?

Avec Scarlett, jeune et jolie femme esseulée, également cliente de l'hôtel, Joël Dicker, en vacances pour oublier un chagrin amoureux, va conduire une véritable enquête policière pour comprendre la raison de cette absence que le personnel de l'hôtel renâcle à expliquer.

La narration révèle une intrigue aux multiples rebonds, superposant trois époques : celle de l'enquête et de l'écriture du livre, celle d'un meurtre non élucidé dans un hôtel de luxe de la station de ski valaisanne de Verbiers, et « quinze ans plus tôt ».

Je ne m'aventurerai pas à vous faire le pitch de cette intrigue, l'exercice serait périlleux, tant les personnages de la famille Ebezner, d'Asnatasia, de sa soeur et de sa mère, prétendues russes nobles, de Lev Levovitch, de Signor Tarnagol, sont à la fois surprenants, imprévisibles. Et L'histoire repose sur un récit à double temporalité, l'enquête de Joël Dicker pour le présent et l'énigme de la chambre 622, et la mort troublante non élucidée d'un Banquier 15 ans plus tôt. Double temporalité avec laquelle l'auteur se plait à jouer en permanence. Il faut s'accrocher !

Car nous sommes en Suisse, et bien que le titre du livre tente de nous aiguiller dans l'univers de l'hôtellerie, c'est d'une histoire de Banquiers dont il s'agit, d'une famille de banquiers suisses propriétaires de la Banque Ebezner, de père en fils, de rivalités familiales.

Si le livre semble long à démarrer, il y a pourtant un thème rémanent dans ce roman : celui de l'héritage. Héritage financier chez Ebezner dans une lutte pour le pouvoir, héritage humain entre Sol et son fils Lev, pour ce père saltimbanque raté devenu petites mains du directeur du Palace, et qui rêve que son fils prenne la relève. Car il y a chez tous ces personnages une quête de reconnaissance, un besoin salvateur.

« L‘énigme de la chambre 622 » est un roman policier où meurtre, jalousie et trahison font bon ménage sur fond de lutte de pouvoir au sein d'une grande banque suisse. Une intrigue bien menée, car le lecteur a hâte de savoir qui a bien pu être tué dans cette fameuse chambre 622 et il faut attendre le dernier quart du livre pour connaître enfin le nom de la victime.

Et l'on va tout au long des 500 pages du roman de surprises, en rebonds avec des intrigues, des rebondissements, des machinations qui font vite oublier le reste, l'invraisemblance de certaines situations, quoique dans ce monde de la finance, on peut se dire que beaucoup de choses sont possibles tant les enjeux sont considérables.

Reste à savoir le nom de l'assassin et le mobile de ce meurtre. Mais pour cela il faut lire le livre…

On est loin du petit polar sympathique, prévisible. Les situations surprennent, la multiple temporalité déroute, l'auteur se met en scène, les énigmes tardent à trouver leurs solutions. Rien que pour cela, ce roman vaut la peine d'être lu !

L'écriture de Joël Dicker est légère, facile à lire, comme pour compenser la complexité du scénario et nous entraîne dans un récit à mi-chemin entre coup de théâtre et enquête policière. Et il faut reconnaître que l'on se laisse facilement prendre au jeu.

Et puis il y a en filigrane de ce roman, l'hommage rendu plusieurs fois par l'auteur à son éditeur Bertrand de Fallois, celui qui a cru en lui et l'a révélé alors qu'il n'était pas connu ni édité. On peut y lire aussi la recherche d'une filiation, d'un dernier au revoir comme le besoin posthume d'une dernière reconnaissance.

Ce roman, riche, dense on y accroche ou pas, c'est du pur Dicker. Il y utilise les ficelles qui ont fait son succès dans les précédents ouvrages. Il faut s'y plonger mais quand on est dans le bain, on n'a plus envie d'en sortir. On veut aller jusqu'au bout.
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Décidément les chambres me poursuivent. Il y a peu je lisais la chambre 128 de Cathy Bonidan et voici la chambre 622 de Joël Dicker. Deux chambres qui cachent des secrets, l'une un manuscrit, l'autre un meurtre et deux enquêtes pour retrouver les auteurs.
Les presque 600 pages de L'énigme de la chambre 622 s'avalent facilement mais c'est un pavé un peu filandreux et sans grande saveur. Il a l'avantage de vous distraire, mais celui qui semble prendre le plus de plaisir est Joël Dicker qui jouit d'une imagination débridée et se lance dans une chevauchée effrénée.

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Le moins que l'on puisse dire est que ce livre reste très controversé... il suffit de lire les critiques pour voir que si Joël Dicker a toujours ses fans, il conserve de vrais détracteurs!
Pourtant, ce livre ne s'inscrit pas totalement dans la lignée des précédents; en effet si l'auteur de la Vérité sur l'Affaire Harry Quebbert continue de nous sortir des livres de plus de 500 pages, si le rocambolesque reste une de ses marques de fabrique (et avec ce nouvel opus nous sommes servis!), on notera une vraie différence : contrairement à ses derniers romans, le nombre de personnages a été divisé par plus de 5!
Il faut avouer que cela rend la lecture plus fluide. Les personnages sont ainsi plus denses et l'énigme plus travaillée.
Néanmoins le style reste facile et les clichés sont assez nombreux.
Un moment sympathique de lecture à conseiller pour une parenthèse de détente, en vacances.

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Je sors un peu mitigé de cette lecture, écrire un roman en se mettant en scène me parait terriblement narcissique.
L'hommage à son ami est certes louable mais tombe quand même comme un cheveu sur la soupe certaines fois.
Sinon l'intrigue est sympathique mais ne laisse pas un souvenir inoubliable...
Bref rendez-vous manqué pour moi!
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